Si les premières traces tangibles d'une présence humaine sur le territoire de Woluwe-Saint-Lambert remontent à plus de 4 000 ans, il faut cependant fixer les origines historiques du village au milieu du XIe siècle. À cette époque, d'importants travaux de défrichement furent entrepris dans la partie de la forêt de Soignes située sur le cours moyen de la Woluwe (petite rivière qui allait donner son nom au village) afin d'y créer un centre d'exploitation agricole. Des cultivateurs s'y installèrent, une église fut bâtie, qui fut dédiée à saint Lambert, l'évêque de Tongres-Maastricht.
Héraldique
La commune possède des armoiries qui lui ont été accordées le 10 février 1936. Saint Lambert est le saint-patron de la commune et sur un sceau des XVIe – XVIIe siècles, il est montré portant les armoiries des seigneurs locaux. Le bouclier est composé des armes de la famille de Hinnisdael, seigneurs de Woluwe-Saint-Lambert au XVIIe siècle. Le village était à l'époque la capitale du Comté de Kraainem.
Blasonnement :De sable au chef d'argent chargé de trois oiseaux de sable becqués et membrés de gueules rangés, l'écu posé devant et vers la dextre d'un Saint Lambert tenant de la dextre une crosse épiscopale tournée à senestre, de la senestre un livre ouvert et écrasant sous ses pieds un guerrier casqué tenant de la senestre une épée, le tout d'or.
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Principales caractéristiques
Le sud-est de Bruxelles, et particulièrement les deux Woluwe (l'autre étant Woluwe-Saint-Pierre), sont considérés comme des quartiers ultra-résidentiels de Bruxelles. Si les hôtels de maître et immeubles cossus se côtoient sur les grandes artères prestigieuses qui délimitent le quartier : avenue de Tervueren, avenue de Broqueville, boulevard Saint-Michel, entre autres, la commune est néanmoins multiforme.
Longtemps à l'abandon, la Woluwe est à présent assainie et ses abords ont été aménagés en promenade, reliant différents parcs et étangs, le parc de Woluwe, le parc des sources, le parc Malou, et longe plusieurs vestiges du patrimoine ancien, le moulin de Lindekemale, l'ancienne ferme Hof-ter-Musschen (ferme des moineaux), ou le Slot, ancienne aile du château des comtes de Hinnisdael construit au début du XVIe siècle. Une autre branche de la promenade suit le tracé d’une ancienne voie de chemin de fer, dont les ponts ont été remplacés par des passerelles cyclistes et piétonnes.
(*)1982: UNF 2012: Démocratie Nationale 2018: DEMOS
Collège des bourgmestre et échevins (2024 - 2030)
À la suite des élections du , la majorité en place est reconduite, unissant la Liste du Bourgmestre (LB - regroupant DéFI et Indépendance libérale) et Les Engagés[11].
Le nouveau collège des bourgmestre et échevins est composé comme suit[12] :
Police – Sécurité publique – Prévention – Gestion du personnel – Enseignement – Culture – Démocratie participative – Relations publiques – Tutelle sur le CPAS – Intégration des services communaux
Échevine
Delphine de Valkeneer (LB - DéFI)
Urbanisme et permis d'environnement - Crèches et petite enfance - Expansion économique – Commerce – Emploi – Plan de redéploiement de l’avenue Georges Henri
Environnement – Développement durable – Planification stratégique – Mobilité – Logement – Gestion du patrimoine – Propriétés communales – Bien-être des animaux
Échevin
Philippe Jaquemyns (LB - DéFI)
Gestion de l’espace public (Voirie, Propreté, Espaces verts) – Solidarité internationale, jumelages – Relations avec les citoyens de l’Union européenne
Échevin
Charles Six (LB - DéFI)
Affaires sociales – Seniors – Personnes en situation de handicap – Santé – Pensions
Échevin
Michaël Loriaux (LB - DéFI)
Finances – Budget – Nouvelles technologies – Affaires juridiques – Marchés publics – Egalité des chances – Lutte contre les discriminations
La commune compte 35 696 logements occupés dont 2 669 logements sociaux.
5 076 élèves sont scolarisés dans le primaire dans la commune en 2011.
30 588 personnes travaillent sur le sol du territoire.
Les familles nombreuses (quatre enfants) représentent 1,1 % des ménages à Woluwe-Saint-Lambert (pour 2,6 % dans l’ensemble de la région).
24,6 % de la population de la commune de Woluwe-Saint-Lambert est de nationalité non belge mais issue de pays de l'Union européenne.
Alice Cheramy (1907-2007), résistante belge, engagée en politique en faveur du roi Léopold III et de l'OTAN, y est décédée ;
Vincent Debaty (1981 - ) et Christophe Debaty (1983 - ), joueurs internationaux de rugby à XV pour l'équipe de France pour le 1er et de l'équipe de Belgique pour le 2e, y sont nés ;
Hergé (Georges Remi) (1907-1983), qui y a vécu dans les années 1930, y est décédé aux Cliniques universitaires Saint-Luc ;
Alice Itterbeek (1902-1990), résistante et déportée à Ravensbrück et Oranienburg, vit dans la commune à partir de son mariage ;
Oscar Jespers (1887-1970), y a résidé et y est mort ;
Tarec Saffiedine, combattant de combat libre et gagnant du StrikeForce aux États-Unis ;
Cinéma
Vive le Duc ! (1959), film de fiction (comédie populaire bon enfant), 35 mm, 72 minutes, noir et blanc, de Jean-Marc Landier, Michel Romanoff et Pierre Levie (scénario). Émile-Georges De Meyst est le directeur artistique. Avec Francis Blanche, Marie-Josée Nat, Charles Janssens et Victor Guyau. Le film a entièrement été tourné à Woluwe-Saint-Lambert avec les habitants.
Jumelages
La commune de Woluwe-Saint-Lambert est jumelée avec[16] :
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
↑Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 106.