Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
L'ECAM a pour objet la formation d'ingénieurs industriels dans une des spécialités suivantes : automatisation, construction, électromécanique, électronique, géomètre, informatique, santé. ECAM Bruxelles organise également un master en alternance de Business Analyst, en collaboration avec l'ICHEC. Ce master n'offre toutefois pas le titre d'ingénieur aux diplômés.
L'ECAM fait partie de la Haute École ICHEC - ECAM - ISFSC[4], laquelle appartient au réseau libre subventionné par la Communauté française de Belgique. Les 7 formations d'ingénieur de l'ECAM sont accréditées par la Commission des titres d'ingénieur depuis . Elle est assortie d’une admission par l’état français des diplômes de l’ECAM permettant aux étudiants de se prévaloir du titre d’ingénieur en France. Cette accréditation confère également aux diplômes le label européen EUR-ACE (EURopean ACcreditation for Engineering).
En 2016, ECAM Bruxelles compte près de 1 100 étudiants, une septantaine d'enseignants et plus de 6 000 diplômés dont près de 1 200 au cours des dix dernières années.
Histoire
Une des premières écoles professionnelles de Bruxelles, l'École Notre-Dame du travail, est fondée en 1898. Elle se développe et devient l'École professionnelle des métiers axée principalement sur le laboratoire et l'atelier[7].
En 1905, une section supérieure s'ajoute aux sections existantes pour former en trois années d'études des « brevetés ». L'établissement prend le nom d'École Centrale des Arts et Métiers (ECAM). Après 1915, à cause de la guerre, l'Institut technique supérieur est le seul à être maintenu ; il est transformé en une école d'ingénieurs par l'adjonction d'une quatrième année d'études. En 1919, l'ECAM proclame sa première promotion d'ingénieur. Cette promotion compte alors 8 diplômés.
Deux sections sont créées en 1977 : l'électromécanique et l'électricité option électronique. Une troisième section est créée peu après : la construction. La première promotion d'ingénieurs industriels en électromécanique et en électricité option électronique sort en 1978, puis en 1979 pour celle d'ingénieurs industriels en construction. En 2000, l'école prend le nom de ECAM institut supérieur industriel et crée une ASBL associée gérant son patrimoine : le Centre de promotion de l'école centrale des arts et métiers.
Organisations étudiantes
Le « PECAM » est l’organisation étudiante de l’ECAM[8]. Elle participe à des compétitions automobiles internationales et anime plusieurs activités culturelles.
L'AIECAM[9] est l'association des ingénieurs diplômés de l'ECAM. Elle vise principalement à créer des liens professionnels et amicaux entre ses membres, à favoriser leur insertion dans la vie professionnelle et à veiller à la promotion de l'ingénieur industriel.
La Vulcania est le cercle estudiantin de l'ECAM, fondé en 1921. Le cercle, par son comité, organise tant des activités folkloriques (baptême, soirées, cortège de la St-Nicolas à Bruxelles,...) que pour la vie globale des étudiants à l'ECAM (accueil des étudiants de 1e, journal des étudiants, vente de syllabus d'interros et de pulls d'auditoire,...).
Anciens étudiants
Promotion 1955 : Michel Coenraets, homme d'affaires et homme politique