Olivier D.A.Gh. Maingain est un homme politique belge né le à Woluwe-Saint-Lambert. Il est député fédéral de 1991 à 2019. De 1995 à , il est le président du parti DéFI. Il cède sa place le 1er décembre 2019 à François De Smet.
En 2006, lors des élections internes du parti, Didier Gosuin annonce sa candidature face à Olivier Maingain qui brigue un nouveau mandat, mais il finit par y renoncer, permettant la réélection de Maingain avec 79,9 % des voix[7].
Le , Olivier Maingain et sa liste du bourgmestre remportent le combat qui les opposait à l'échevine dissidente Danielle Caron et Cap Woluwe[8].
En , il présente un nouveau logo pour son parti qui change également de nom pour devenir Fédéralistes démocrates francophones.
Aux élections législatives fédérales de 2010, Olivier Maingain recueille 62 988 voix de préférence, meilleur score à la Chambre dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
En 2014, il réclame la création d'une commission d'enquête parlementaire pour enquêter sur d'éventuelles pressions exercées par le gouvernement français en 2010 sur le Sénat belge. Le gouvernement français, alors en négociation avec le gouvernement kazakh sur des contrats d’armement, aurait accepté en contrepartie de ces contrats d’intercéder en faveur de trois oligarques poursuivis en Belgique, qui ont alors bénéficié d'une loi d'exception votée à la hâte. « Je connais les liens extrêmement étroits entre M. Sarkozy et nombre de parlementaires libéraux belges. S'il est avéré que le pouvoir législatif belge a été instrumentalisé par le pouvoir sarkozyste, pour, in fine, conclure un marché de vente d'hélicoptères, alors c'est un scandale d’État »[10].
Politique
En tant que président d'un parti né en réaction à l'extrémisme de certains défenseurs de la cause flamande, Olivier Maingain se présente comme le défenseur naturel de la cause francophone. Malgré ses prises de position démocratiques, certains néerlandophones le considèrent comme un extrémiste[11],[12].
Dans une interview accordée au Soir, Olivier Maingain analyse les causes du blocage des négociations en vue de former un gouvernement et estime que la ruse avec le nationalisme dont sont tentés certains négociateurs en est une.
« On ne bloque pas le pays quand on sert la démocratie »
Il appelle aussi les francophones à ne pas fuir et à défendre les valeurs démocratiques contre la N-VA[13],[14].
Il salue l'élection du libéral Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française de 2017 : « Grâce à la lucidité d’Emmanuel Macron et à la clairvoyance des Français, la France représente l’espoir pour toute l’Europe. Les vieilles idéologies sont épuisées [15]! »
↑Gerard Davet et Fabrice Lhomme, « Vente d'hélicoptères au Kazakhstan : une enquête vise l'entourage de Sarkozy », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑FDF | Olivier Maingain lance une lourde charge contre la N-VA "Une menace pour la démocratie", Propos recueillis par Véronique Lamquin, Le Soir, 18-19 juin 2011
↑Cette défense des valeurs démocratiques est d'autant plus d'actualité que des négociations gouvernementales se font avec le premier parti flamand, nationaliste et séparatiste, et que ce dernier vient de refuser une nomination administrative pour "délit politique"