En 1960, l'historien de la musique Paul Pittion mentionne les Trois chansons françaises de Louis Aubert, « charmantes mélodies aux lignes souples et expressives, aux harmonies simples[2] ». En 1994, le Guide de la mélodie et du lied ne mentionne pas les Trois chansons françaises parmi les « mélodies organisées en recueils » de Louis Aubert[3]. En 2005, le Dictionnaire de la musique dirigé par Marc Vignal mentionne que Louis Aubert « pratiqua aussi la critique musicale et fut élu à l'Institut en 1956[4] » mais ne donne le titre d'aucune de ses œuvres[5]…
Analyse
Vladimir Jankélévitch s'amuse du « bon mauvais goût qui s'exprime dans la sentimentalité de ces chansons et de ces complaintes. L'auteur du Nez de Martin et des Souliers de l'avocat est aussi le musicien raffiné de la Sérénade mélancolique et surtout des admirables Poèmes arabes[6] ».
Discographie
Louis Aubert, Mélodies, par Françoise Masset (soprano), Christophe Crapez (ténor) et Claude Lavoix (piano), 2003, Maguelone MAG 111.134 (premier enregistrement mondial)
Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF33137562), « En France, l'inspiration littéraire — la mélodie », p. 457-469.
Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
(fr + en + de) Frank Lunion, « Louis Aubert, Voyages imaginaires et chansons réalistes », p. 2-24, Paris, Maguelone (MAG 111.134), 2003 ..