La Sonate pour violon et piano est une œuvre de Louis Aubert en trois mouvements pour violon et piano, composée en 1926 et dédiée à la mémoire de son maître Gabriel Fauré. La partition est éditée l'année suivante par les éditions Durand.
La durée d'exécution est d'environ vingt-trois minutes[3],[4].
Pour Edwin Evans, c'est une œuvre « bien finie [qui] comporte un mouvement lent lyrique réfléchi qui, à la lumière de la dédicace, peut être considéré comme élégiaque[5] ». Dans cet esprit, le musicographe souligne que « toute [la] sonate possède le raffinement qui caractérise Fauré et ceux qui ont partagé ses idéaux[5] ».
Vladimir Jankélévitch, avec « la gratitude pour tant d'heures émouvantes passées dans la familiarité des Poèmes arabes et de Sillages…[10] » déclare : « N'eût-il écrit que Sillages..., les Poèmes arabes et la Sonate pour violon, Louis Aubert serait déjà l'un des plus grands musiciens français[11] ».
Émile Vuillermoz, Histoire de la musique, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études historiques », (1re éd. 1949), 606 p. (ISBN2-213-00859-0), « La France contemporaine », p. 495-517.
(fr + en) Alexis Galpérine et Romain David (piano), « Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano », p. 1-16, Paris, Azur (AZC 166), 2018 .
(fr + en) Gérald Hugon et Jean-Pierre Armengaud (piano), « Louis Aubert, Sillages, Sonate pour violon, Habanera, Feuille d'images », p. 1-17, Paris, Grand Piano (GP 648), 2015 .