Louis Aubert compose les Rimes tendres en 1898[1], d'abord pour chant et piano. Elles sont créées en première audition par le ténor Émile Engel, le [2]. Les mélodies sont orchestrées et créées en concert par Suzanne Cesbron, le [3].
Présentation
« Quand à tes genoux, murmurant ton nom » — Assez lent, en ut dièse mineur, à puis puis à quatre temps (noté ) ;
« Si, de mon premier rêve » — Modéré, en mi majeur, à ;
« Souvent de nos bien le meilleur » — Assez lent puis Très calme, sans lenteur, en sol majeur, à puis à quatre temps (noté ).
Postérité
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Les Rimes tendres obtiennent « un succès non équivoque », selon Louis Vuillemin, lors de leurs premières auditions avec piano puis avec orchestre[4]. Ces mélodies « témoignent d'une inspiration proche de Fauré par la présence de l'arpège à l'accompagnement, une ligne mélodique très déclamée et l'usage de la forme continue[1] ».
René Dumesnil, La musique contemporaine en France, t. I, Paris, Armand Colin, , 218 p., « Louis Aubert », p. 152-154.
Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF33137562), « En France, l'inspiration littéraire — la mélodie », p. 457-469.
Monographies
Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.