Le Tour de France 1948 est la 35e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 30 juin au sur 21 étapes pour 4 922 km.
La course est remportée par l'ItalienGino Bartali qui gagne son deuxième Tour dix ans après sa première victoire et obtient sept victoires d'étapes.
Cette éditions emprunte les routes de cinq pays (France, Belgique, Luxembourg, Italie et Suisse). La course est l'une des épreuves comptant pour le Challenge Desgrange-Colombo.
Organisation
Après que les biens du journal L'Auto, dont le Tour de France, eurent été mis sous séquestre à la Libération, l'organisation du Tour est attribuée en à la Société du Parc des Princes. Jacques Goddet, ancien directeur de L'Auto et désormais directeur général du journal L'Équipe, et Émilien Amaury, cofondateur du Parisien libéré, en sont les principaux actionnaires. Jacques Goddet reste directeur général du Tour de France jusqu'en 1987, avec pour adjoint Félix Lévitan, directeur du service des sports du Parisien libéré[1],[2]. Selon Goddet, l'organisation du Tour de France 1948 a coûté 50 millions de francs français[3].
Parcours
Le Tour de France 1947 s'inscrit dans la période de 1905 à 1951, durant laquelle le parcours de la course réalise un « chemin de ronde », collant aux frontières de l'Hexagone[4].
La course commence à Paris et dans sa banlieue, comme tous les ans jusqu'en 1950, à l'exception de 1926[5] et le parc des Princes accueille l'arrivée du Tour de 1903 à 1967.
Ce Tour fait des incursions en Italie, en Suisse et en Belgique. C’est la première fois qu’une ville-étape se situe en Italie[6], les coureurs du Tour de France 1906 avaient déjà roulé quelques kilomètres dans ce pays mais la ville-étape était alors en France à Nice.
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L'édition 1948 est marquée par l'élimination automatique du dernier coureur au classement général de la 3e à la 18e étape.
Résumé de la course
Jean Robic rêve de remporter son deuxième Tour et d'égaler ainsi Petit-Breton dont le fils est directeur technique de l'équipe de l'Ouest. Côté français, Fachleitner, Vietto, Lazaridès recueillent les suffrages. C'est pourtant le jeune Louison Bobet, qui avait peu brillé dans le Tour 1947, qui va se faire connaître en portant le maillot jaune pendant plus d'une semaine. Gino Bartali qui n'était pas présent sur le Tour 1947 peut aussi prétendre à une deuxième victoire après celle de 1938. En l'absence de Fausto Coppi, il est d'ailleurs largement favori de cette édition et va remporter sept étapes ce qui constitue un record mais il doit attendre les Alpes pour assurer sa victoire finale[7].
↑La naturalisation française de Giuseppe Tacca, devenu Pierre Tacca en cette occasion, est devenue officielle au cours du Tour de France, le 2 juillet 1948.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Paul Boury, La France du Tour : le Tour de France, un espace sportif à géographie variable, Paris/Montréal, l'Harmattan, , 444 p. (ISBN2-7384-5619-7, lire en ligne)