Raymond Impanis devient coureur professionnel le dans l'équipe Alcyon. Dès 1947, il se classe deuxième de Liège-Bastogne-Liège et quatrième de Paris-Roubaix. Il participe en juillet à son premier Tour de France, avec l'équipe de Belgique. Il y remporte la plus longue étape contre-la-montre de l'histoire du Tour, disputée entre Vannes et Saint-Brieuc, avec près de cinq minutes d'avance sur le deuxième, Jean Robic[2]. Il finit sixième au classement général. L'année suivante, il remporte deux nouvelles étapes du Tour, et termine dixième. Il remporte Gand-Wevelgem en 1952 et 1953.
En 1954, Raymond Impanis rejoint l'équipe Mercier dirigée par Antonin Magne. Il y connait sa meilleure année. En mars, il gagne Paris-Nice, après avoir pris la tête du classement général lors de la deuxième étape qu'il remporte à Saint-Étienne[3]. Au début du mois d'avril, il s'impose au Tour des Flandres. La semaine suivante, il ajoute Paris-Roubaix à son palmarès. Présent dans un groupe de 22 coureurs en tête de la course, il attaque à 1 500 m de la ligne l'arrivée, qu'il franchit avec une centaine de mètres d'avance sur le deuxième, Stan Ockers. Ferdi Kübler, quatrième, déclare à après l'arrivée : « Impanis ? C'est un avion. Il n'y avait rien à faire contre lui, il s'est envolé... »[4].