Juriste formé à Paris, devenu avocat, il est élu en 1951 comme secrétaire général de la fédération du Néo-Destour à Tunis. Après avoir été détenu de mai à décembre 1952, d'abord à Zaarour puis à Tataouine, il est placé à la direction du bureau administratif et des finances du Néo-Detour avant de devenir, le , directeur du parti.
Élu le comme membre de l'assemblée constituante, représentant la circonscription de Nabeul-Soliman, il est alors nommé ministre de l'Intérieur, le premier de la Tunisie indépendante, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort en 1965.