Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Système de numération

Table d'équivalence entre le système de numération de Kaktovik (utilisant une base 20) et le système décimal.

Un système de numération est un ensemble de règles qui régissent une, voire plusieurs numérations données. De façon plus explicite, c'est un ensemble de règles d'utilisation des signes, des mots ou des gestes permettant d'écrire, d'énoncer ou de mimer les nombres, ces derniers étant nés, sous leur forme écrite, en même temps que l'écriture, de la nécessité d'organiser les récoltes, le commerce et la datation. Le système de numération indo-arabe est aujourd’hui le plus répandu dans le monde.

Principe de base

Le système de numération le plus ancien, dit unaire (base 1), s'avère peu pratique lorsqu'il s'agit de manier des quantités importantes[1]. La solution découverte par de nombreuses civilisations anciennes consiste à grouper les unités par paquets chaque fois qu'est atteinte une même valeur, qu'on appelle base de numération. Puis, on regroupe ces paquets en paquets d'ordre supérieur, et ainsi de suite[2]. Généralement, le nombre d'éléments de chaque paquet est identique et donne la base de la numération. Cependant, certains systèmes sont irréguliers, comme la numération maya, de caractère de base vigésimale, irrégulière afin d'être plus compatible avec un calendrier de 360 jours[3] ou la numération babylonienne, initialement de caractère sexagésimal, qui se transforme tardivement en une combinaison sexagésimale et décimale[4]. Le comptage usuel des durées est également irrégulier : soixante secondes pour une minute, soixante minutes pour une heure, vingt-quatre heures pour un jour, vingt-huit à trente-et-un jours pour un mois.

De nombreux systèmes ont été inventés et utilisés à des époques variées :

Chiffres et nombres romains.
  • Un système vigésimal (ou vicésimal, base 20) existe au Bhoutan en langue dzongkha, et était en usage chez les Aztèques vers 1200[20] et, quoiqu'irrégulier, pour la numération maya[21]. Il a des avantages en matière de divisibilité par 2, 4, 5 et 10[5]. Certains pensent qu'il a aussi été utilisé par les Gaulois ou par les Basques mais on ignore en réalité si leur numération avait un caractère décimal ou vigésimal[22]. Il était aussi présent en vieux français, ce qui explique l'usage du mot quatre-vingts pour le nombre 80, ou encore le nom de l'hôpital des Quinze-Vingts, qui pouvait accueillir 300 patients[23].
Les chiffres et nombres mésopotamiens de 1 à 59 : base 60 avec sous bases 5 et 10.

Certaines bases de numération sont plus particulièrement utilisées dans des domaines scientifiques, notamment en électronique numérique et en informatique. Consulter l'article Base (arithmétique) pour plus de détails.

Systèmes d'énonciation

Certains nombres bénéficient exclusivement d'un nom simple, comme mille en français. Dans le cas contraire, plusieurs principes permettent de les composer :

  • l'addition : en français dix-sept (10+7), soixante-dix (60+10); en anglais twenty two (20+2) ;
  • la multiplication : quatre-vingts (4x20), deux cents (2x100) en français ; en anglais two thousand (2x1000) ;
  • la soustraction : dix-huit se dit duodeviginti en latin classique (deux-de-vingt, 20-2)[28] ;
  • la division : cinquante se dit hanter-kant en breton (moitié-[de-]cent, 100/2)[29] ;
  • la protraction (terme introduit par Claude Hagège) : trente-cinq se disait holhu ca kal en yucatèque (cinq-dix deux vingts, 15 2×20, soit 15 vers 2×20 ou 15 à partir de la vingtaine précédant 2×20, soit 15+20). Dans l'expression de 35 (comme dans celle de trente) il convient de restituer un relateur sous-entendu (ou effacé) qui était tu (en réalité ti+u avec ti = locatif 'vers' et u = indice personnel de 3e personne 'son' qui, dans ce contexte, servait à dériver l'ordinal depuis le cardinal; si bien que l'expression de 35 doit s'analyser comme étant « 15 vers la deuxième vingtaine »[30],[31].

Un système auxiliaire est parfois utilisé. Par rapport au système principal, celui-ci peut-être :

  • inférieur : la numération wolof est décimale mais utilise un système quinaire auxiliaire, vingt-six se dit ñaar fukk ak juroom benn en wolof (deux dix et cinq un, 2×10+5+1)[6] ;
  • supérieur : la numération basque est décimale mais utilise un système vicésimal auxiliaire, cent cinquante-deux se dit ehunta berrogeita hamabi en basque (cent-et deux-vingts-et dix-deux, 100+2×20+10+2)[22]. De même, en français de France et en français Canadien (Québec) persistent quatre-vingt et quatre-vingt-dix (au lieu de huitante ou, anciennement, octante[32], utilisé dans certains cantons en Suisse et nonante en Suisse et en Belgique), qui proviennent du système vicésimal médiéval, utilisé de façon auxiliaire au système principal décimal d'origine latine.

Enfin, certains nombres bénéficient d'une construction indépendante de la base employée. Ainsi, actuellement en breton, dix-huit se dit triwecʼh (trois-six, 3×6)[33]. On trouvait aussi anciennement daounav (deux-neuf, 2×9), et, respectivement, pour quarante-cinq et quarante-neuf, pemp nav (cinq neuf, 5×9) et seizh seizh (sept sept, 7×7)[réf. nécessaire].

Systèmes de mime

Plusieurs peuples se servent, ou se sont servis, traditionnellement des parties de leur corps pour compter[34]. Pour un compte décimal ou quinaire, les doigts sont généralement mis à contribution[35]. Les Yukis, qui emploient un système octal, utilisent des espaces entre les doigts pour compter. Le peuple chepang, qui emploie un système duodécimal, se sert du pouce pour compter sur les phalanges des doigts. Bien d'autres procédés encore ont été employés.

Systèmes de notation

Les symboles utilisés pour écrire les nombres sont les chiffres. Les règles d'utilisations de ces chiffres permettent de distinguer schématiquement trois principales familles de système de notation : les systèmes additifs, hybrides et positionnels[36].

Les systèmes additifs

Ces systèmes utilisent des chiffres pour représenter les puissances de la base, et éventuellement des sous-multiples de ces puissances[37]. Les autres nombres s'obtiennent par juxtaposition de ces symboles. Le lecteur a alors la charge d'additionner les valeurs des symboles pour connaitre le nombre. C'est le cas des systèmes de numération égyptien, grec, romain, gotique, ou plus simplement du système unaire ou de la numération forestière.

Il existe également des systèmes à la fois additifs et soustractifs. Ainsi, la numération romaine, additive, connait une variante additive et soustractive plus tardive.

Exemple de nombre romain en écriture additive : MMCCCXXVII vaut 2327=(1000+1000)+(100+100+100)+(10+10)+5+(1+1).

Exemple de nombre romain en écriture additive et soustractive: CMXCIV vaut 994 (100 ôté de 1000+10 ôté de 100+1 ôté de 5).

Les systèmes hybrides

Ces systèmes utilisent des chiffres pour les unités et pour les puissances de la base[38]. Les chiffres représentant une puissance de la base utilisés sont, au besoin, combinés avec un chiffre représentant une unité, et les nombres sont ainsi représentés par addition de multiples de puissances de la base. C'est le cas des systèmes de numération chinois et japonais. On peut remarquer qu'un tel système de notation comporte une forte analogie avec le système d'énonciation des nombres dans une majorité de langues. (Par exemple, en français, le nombre deux-mille-huit-cent-dix-sept, est aussi formé par addition de multiples de puissances de la base 10 : 2×10³+8×10²+1×10¹+7.)

Exemple : en numération japonaise le nombre 1975 s'écrit 千九百七十五. En effet 千 est le chiffre 1000, 百 le chiffre 100, 十 le chiffre 10, 九 le chiffre 9, 七 le chiffre 7, et 五 le chiffre 5. 千九百七十五 vaut donc : 1000+9x100+7x10+5=1975.

Les systèmes positionnels

Ces systèmes utilisent des chiffres, dont la place dans l'écriture du nombre indique le poids qui leur est affecté (poids n0=1, poids n1=n, poids n2… pour une base n)[39]. C'est le cas des systèmes de numération maya et babylonien, ainsi que les systèmes de numération indien et arabe à l'origine des mathématiques modernes. Ils permettent d'écrire les nombres simplement quelle qu'en soit la base, en utilisant le zéro positionnel.

Dans un tel système, une base β nécessite β chiffres pour représenter tous les entiers, et chaque entier a alors une représentation unique[40]. La valeur généralement utilisée de ces chiffres va de 0 à β-1.

Exemples :

  • Base 2: les chiffres sont 0 et 1. Le nombre 17 (en système décimal) s'écrit "10001" en base 2, soit : 1x2⁴+0x2³+0x2²+0x2+1 donc 1x16+0x8+0x4+0x2+1.
  • Base 5 : les chiffres sont 0,1, 2, 3 et 4. Le nombre 17 (en système décimal) s'écrit "32" en base 5, soit : 3x5+2.
  • Base 36 : les chiffres sont les chiffres du système décimal et les lettres de l'alphabet. Le nombre 17 (en système décimal) s'écrit "H" en base 36 car H est le 18e chiffre en base 36 (le premier étant 0).

Il existe aussi des types de représentations différents :

  • des systèmes k-adiques, sans 0, utilisant, pour une base β, des chiffres de 1 à β (ce sont des systèmes bijectifs) ;
  • des systèmes balancés utilisant, pour une base β impaire, des chiffres de -(β-1)/2 à (β-1)/2 ;
  • des systèmes redondants, utilisant pour une base β un nombre de chiffres strictement supérieur à β.

Un système sera dit incomplet[41], s'il ne permet pas de représenter tous les nombres. C'est le cas, par exemple, des systèmes de base β utilisant un nombre de chiffres strictement inférieur à β.

Plusieurs systèmes connaissent des applications en électronique et en informatique. Ces systèmes ont la particularité de représenter les nombres sur un nombre défini de positions, et ne peuvent donc représenter les entiers que jusqu’à une certaine borne. Par exemple,

Autres systèmes

Il existe aussi des systèmes alternatifs de représentations des nombres, soit dérivés du système positionnel, soit indépendants du concept de base tel qu'il a été défini plus haut. En voici quelques exemples,

Mathématiques

Définition

  • Un système de numération est[42] un triplet (, , ϕ), où est l'ensemble à énumérer, est un ensemble fini ou dénombrable de chiffres et ϕ est une application injective de vers l'ensemble des suites de chiffres : ϕ : , et on a : ϕ. L’application ϕ est appelée application de représentation, et ϕ() est la représentation de . Les suites admissibles sont définies comme les représentations images ϕ(), pour tout . Exemple : la fonction "numération décimale usuelle", si on choisit , et si est l'ensemble des entiers naturels, associe à tout nombre entier naturel la suite de ses chiffres décimaux. On a donc ainsi ϕ(1950)=(0,5,9,1,0,0,...), et les suites admissibles sont les suites d'entiers naturels nulles à partir d'un certain rang.
  • Georg Cantor[43] définit un système de numération comme la donnée d'une suite d'entiers naturels ak rangés par ordre croissant (dans le cas du système décimal : ak = 10k) et pour chacun, d'une valeur maximum mk du coefficient par lequel on s'autorise à le multiplier (dans le cas du système décimal : mk = 9). Il appelle représentation d'un entier naturel toute suite infinie de coefficients ck, chaque ck étant un entier naturel au plus égal à mk, telle que la somme des ckak soit égale à . Il démontre qu'un tel système est « simple », c'est-à-dire représente chaque entier de façon unique, si et seulement si a0 = 1 et pour tout k, ak+1 = (1 + mk)ak[44], puis étend dans ce cas les représentations d'entiers aux représentations de réels (positifs), en ajoutant aux représentations d'entiers des séries infinies de la forme :
  • Aviezri S. Fraenkel[41] donne une définition générale de système de numération et décrit des cas d'unicité et de complétude : un système de numération est complet s'il permet de représenter tous les entiers.
  • L'étude systématique a été reprise dans le cadre des langages formels et la combinatoire par Michel Rigo[42].
  • Le problème de la propagation du report a été étudié part Valérie Berthé, Christiane Frougny, Michel Rigo et Jacques Sakarovitch[45].

Exemples de systèmes de numération

  • La numération en base b, entier  : tout entier naturel n non nul s'écrit de manière unique sous la forme , avec les chiffres vérifiant et . Le nombre est le nombre de chiffres de n en base b[46] (voir Logarithme#Nombre de chiffres avant la virgule). De plus, tout réel peut s'écrire, de manière unique si son développement est propre (autrement dit ne se termine pas par une suite infinie de comme 0,999... qui s'écrit aussi 1,000...), sous la forme (voir Non_unicité_de_représentation_de_certains_nombres).
  • La numération à bases mixtes , entiers , généralisant la précédente : tout entier naturel n non nul s'écrit de manière unique sous la forme , avec les chiffres vérifiant et . La représentation est dite factorielle lorsque .
  • La numération en base non entière[47], utilisant notamment la base d'or, la base ou encore la base e.
  • La numération de Fibonacci[48], obtenue par le théorème de Zeckendorf : la suite de Fibonacci définie par , , permet d'écrire tout entier naturel n non nul de manière unique sous la forme , où les chiffres vérifient , et pour .
  • La représentation en fraction continue : tout nombre réel s'écrit de manière unique sous la forme avec et pour , la suite des étant finie pour un nombre rationnel, infinie pour un nombre irrationnel.
  • La décomposition en produit de nombres premiers est un système de numération, notamment utilisé par les calculateurs quantiques[49],
    .
  • Le système modulaire de représentation (RNS) permet, à l'aide d'une base de modules mutuellement premiers entre eux, d'énumérer tous les nombres entiers , où par leur suite de restes en utilisant le théorème des restes chinois.

Système de numération fibré

Les chiffres proviennent d'une transformation non injective [réf. nécessaire].

  • En représentation q-adique, le "chiffre des unités" est donné par et la suite des chiffres par T est l'application .
  • La suite des chiffres de la représentation en fractions continues provient de et l'application de Gauss .

Notes et références

  1. Georges Ifrah 1 1994, p. 33-46.
  2. « Des chiffres aux nombres », sur www.maths-et-tiques.fr (consulté le )
  3. Georges Ifrah 1 1994, p. 728-750.
  4. Georges Ifrah 1 1994, p. 325-327.
  5. a et b Georges Ifrah 1 1994, p. 96-103.
  6. a et b « Numbers in Wolof », sur www.omniglot.com (consulté le )
  7. de Tuxy Varman |, « Les chiffres khmers », sur Srok Khmer - Apprendre le khmer, (consulté le )
  8. « Numbers in Nahuatl », sur www.omniglot.com (consulté le )
  9. « Numbers in Lote », sur www.omniglot.com (consulté le )
  10. « Numbers in Ngadha », sur www.omniglot.com (consulté le )
  11. Georges Ifrah 1 1994, p. 455-469.
  12. (en) Heriberto Avelino, « The typology of Pamean number systems and the limits of Mesoamerica as a linguistic area », De Gruyter academic publication, vol. 10, no 1,‎ , p. 41–60 (ISSN 1613-415X, DOI 10.1515/LINGTY.2006.002, lire en ligne, consulté le )
  13. Georges Ifrah 2 1994, p. 433.
  14. « Des chiffres aux nombres », sur www.maths-et-tiques.fr (consulté le )
  15. Georges Ifrah 1 1994, p. 103-113.
  16. Georges Ifrah 1 1994, p. 224-225.
  17. Dans le système anglosaxon de mesure des longueurs, un pied (30,48 cm) vaut 12 pouces, et un pouce vaut 12 lignes.
  18. a b et c (en) « 4648 - The Base16, Base32, and Base64 Data Encodings », sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
  19. (en) Request for comments no 4648
  20. a et b Georges Ifrah 2 1994, p. 416.
  21. « Des chiffres aux nombres », sur www.maths-et-tiques.fr (consulté le )
  22. a et b Alexis Ulrich, « Nombres en basque », sur Des langues et des nombres (consulté le )
  23. Soit 15*20 patients.
  24. « Bases de numération, introduction », sur villemin.gerard.free.fr (consulté le )
  25. « Des chiffres aux nombres », sur www.maths-et-tiques.fr (consulté le )
  26. Une heure vaut 60 minutes, et une minute vaut 60 secondes.
  27. Mesuré en degrés, un tour complet vaut 360°. Attention, il existe d'autres mesures d'angle comme le grade, le tour complet valant 400 gr, ou le radian, le tour complet valant 2π rad.
  28. Alexis Ulrich, « Nombres en latin », sur Des langues et des nombres (consulté le )
  29. Alexis Ulrich, « Nombres en breton », sur Des langues et des nombres (consulté le )
  30. A. Cauty, Des spécificités des numérations mayas précolombiennes, Mémoire de la Société de Linguistique de Paris, Nouvelle Série, tome XII, 2002, Leuven (Belgique), Peters, p. 121-147
  31. A. Cauty, Le type protractif des numérations de l’aire maya, Faits de Langues, no 20, 2002 : Méso-Amérique, Caraïbes, Amazonie, Vol. 1, Paris, Ophrys, p. 85-93.
  32. « OCTANTE : Définition de OCTANTE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  33. Loecsen, « Cours de breton : Expressions essentielles » (consulté le )
  34. Georges Ifrah 1 1994, p. 46-62.
  35. Georges Ifrah 1 1994, p. 119-155.
  36. Georges Ifrah 2 1994, p. 395.
  37. Georges Ifrah 2 1994, p. 422-424.
  38. Georges Ifrah 2 1994, p. 436-440.
  39. Georges Ifrah 2 1994, p. 445-446.
  40. « Représentation des réels » [PDF], sur Alloschool (consulté le )
  41. a et b (en) Aviezri S. Fraenkel, « Systems of Numeration », The American Mathematical Monthly, vol. 92, no 2,‎ , p. 105-114.
  42. a et b Michel Rigo, Formal Languages, Automata and Numeration Systems, vol. 2 : Applications to Recognizability and Decidability, London/Hoboken, NJ, ISTE/John Wiley & Sons, Inc., .
  43. (de) Georg Cantor, « Ueber die einfachen Zahlensysteme », Zeitschrift für Mathematik und Physik, vol. 14,‎ , p. 121-128 (lire en ligne).
  44. Par exemple, en base usuelle décimale, la suite infinie (11000000...) représente le nombre 1+10+0+0+0... soit 11.
  45. Valérie Berthé, Christiane Frougny, Michel Rigo et Jacques Sakarovitch, « The carry propagation of the successor function », Advances in Applied Mathematics, vol. 120,‎ , article no 102062 (DOI 10.1016/j.aam.2020.102062, arXiv 1907.01464).
  46. Stéphane Pasquet, « Nombre de chiffres d'un nombre », sur Mathweb.fr, (consulté le )
  47. (en) A. J. Kempner, « Anormal systems of numeration », The American Mathematical Monthly, vol. 43, no 10,‎ , p. 610-617 (DOI 10.2307/2300532).
  48. R. L. Graham, D. E. Knuth, O. Patashnick, Mathématiques concrètes, Thomson International, , p. 314
  49. John Gribbin, La physique quantique, 2e éd., Pearson Education, 2007 (ISBN 978-2-7440-7263-5), p. 57.

Bibliographie

  • Georges Ifrah 1, Histoire universelle des chiffres, t. 1, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1042 p. (ISBN 2-221-05779-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Georges Ifrah 2, Histoire universelle des chiffres, t. 2, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1010 p. (ISBN 2-221-07837-3), chap. 28. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

This information is adapted from Wikipedia which is publicly available.

Read other articles:

Flamengo Nome Clube de Regatas Flamengo Beach Soccer Alcunhas O Mais Querido do Brasil[1]O Time do PovoMengoMengão Orgulho da Nação Fla Mascote Urubu Localização Rio de Janeiro, Rio de Janeiro Mando de jogo em Arena da Gávea Presidente Rodolfo Landim Material (d)esportivo Adidas Uniformetitular Uniformealternativo O Futebol de areia do Clube de Regatas do Flamengo é o time profissional de futebol de areia do Clube de Regatas do Flamengo. Dentre suas maiores glórias na areia, destacam-se …

 Nota: Não confundir com Marau (município gaúcho). Esta página cita fontes, mas que não cobrem todo o conteúdo. Ajude a inserir referências. Conteúdo não verificável pode ser removido.—Encontre fontes: ABW  • CAPES  • Google (N • L • A) (Dezembro de 2021) Maraú   Município do Brasil   Taipus de Fora, em MaraúTaipus de Fora, em Maraú Símbolos Bandeira Brasão de armas Hino Gentílico m…

Ирина Николаевна Калентьева Загальна інформаціяНаціональність росіянкаГромадянство  РосіяНародження 10 листопада 1977(1977-11-10) (46 років)Норваш-Шигалі, Чуваська РеспублікаЗріст 157 смВага 45 кгAlma mater Чуваський державний педагогічний університет імені І. Я. ЯковлєваdСпортКра

يوسف درة حداد معلومات شخصية تاريخ الميلاد سنة 1913[1]  تاريخ الوفاة 1979 الحياة العملية المهنة قسيس  تعديل مصدري - تعديل   هذه المقالة عن سيرة شخصية ذات ملحوظية ضعيفة، وقد لا تستوفي ملحوظية الأشخاص، ويحتمل أن تُحذف ما لم يُستشهد بمصادر موثوقة لبيان ملحوظية الشخصية. (نق

Масютко Михайло Савович Народився 18 листопада 1918(1918-11-18)с. Чаплинка, Дніпровський повіт, Таврійська губернія, Українська ДержаваПомер 18 листопада 2001(2001-11-18) (83 роки)Луцьк, Волинська область, УкраїнаПоховання ЛуцькКраїна  СРСР УкраїнаДіяльність письменникЗнання мов ук…

Ліонська національна операфр. Opéra de Lyon Фасад Ліонської національної опери 45°46′04″ пн. ш. 4°50′11″ сх. д. / 45.767827777805550227° пн. ш. 4.83661111113888875° сх. д. / 45.767827777805550227; 4.83661111113888875Координати: 45°46′04″ пн. ш. 4°50′11″ сх. д. / 45.767827777805550227° …

American TV series or program Hanna-Barbera's 50th: A Yabba Dabba Doo CelebrationAlso known asA Yabba Dabba Doo Celebration: 50 Years of Hanna-BarberaGenreLive-actionAnimationVariety showBased onCharactersby Hanna-Barbera ProductionsWritten byMarshall FlaumDirected byMarshall FlaumStarringTony Danza (Host)Annie Potts (Co-host)Whoopi GoldbergBetty WhiteSammy Davis, Jr.Tommy LasordaJonathan WintersPhyllis DillerValerie HarperShari BelafonteJoe FergusonTiffanyVoices ofGreg BursonHenry CordenDo…

João Pedro João Pedro bermain untuk Peñarol pada tahun 2012Informasi pribadiNama lengkap João Pedro Geraldino dos Santos GalvãoTanggal lahir 9 Maret 1992 (umur 31)[1][2]Tempat lahir Ipatinga,[1][2] BrasilTinggi 1,84 m (6 ft 1⁄2 in)[2]Posisi bermain GelandangInformasi klubKlub saat ini CagliariNomor 10Karier junior2006–2010 Atlético Mineiro[1]Karier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2010 Atlético Mineiro[3] 11 (…

Positive integer that is an integer power of another positive integer For the racehorse, see Perfect Power. Demonstration, with Cuisenaire rods, of the perfect power nature of 4, 8, and 9 In mathematics, a perfect power is a natural number that is a product of equal natural factors, or, in other words, an integer that can be expressed as a square or a higher integer power of another integer greater than one. More formally, n is a perfect power if there exist natural numbers m > 1, and k > …

An editor has performed a search and found that sufficient sources exist to establish the subject's notability. These sources can be used to expand the article and may be described in edit summaries or found on the talk page. The article may include original research, or omit significant information about the subject. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Phan Bá Vành's Rebellion –…

أي ام جيمعلومات عامةالتأسيس 1960 النوع عمل تجاري المقر الرئيسي نيويورك موقع الويب imgworld.com المنظومة الاقتصاديةالشركة الأم إنديفر (2013 – ) الفروع عارضات آي إم جي أهم الشخصياتالمالك إنديفر المؤسس مارك ماكورماك تعديل - تعديل مصدري - تعديل ويكي بيانات أي إم جي، هي شركة عالمية لإدارة …

Canadian triathlete Jill SavegeSavege at the 2006 Commonwealth Games.Personal informationBorn (1974-03-17) March 17, 1974 (age 49)Toronto, Ontario, Canada Medal record Women's Triathlon Representing  Canada Pan American Games 2003 Santo Domingo Individual Race Jill Savege (born March 17, 1974) is a Canadian triathlete. Born in Toronto, Ontario, Savege now lives in Thousand Oaks, California. A graduate of Simon Fraser University, she was a swimmer while a student and only turned to tria…

Chinese food often eaten at Ching Ming Festival PopiaCloseup of a popiah roll with a filling of bean sprouts and other ingredientsAlternative namespo̍h-piáⁿPlace of originFujian, ChinaRegion or stateEast Asia (Teochew and Hokkien-speaking communities), Southeast AsiaAssociated cuisineSingapore, Indonesia, Malaysia, Mainland China, Taiwan, Thailand, Vietnam, Myanmar, Cambodia, PhilippinesMain ingredientsPopiah skin, bean sauce, filling of finely grated and steamed or stir-fried turnip, jicama…

State police service in Queensland, Australia Queensland Police ServiceBadge of the Queensland PoliceFlag of the Queensland PoliceMottoWith Honour We Serve Firmness with Courtesy until 1990Agency overviewFormed1 January 1864 (1864-01-01)Jurisdictional structureOperations jurisdiction Queensland, AustraliaQueensland Police jurisdictionSize1,727,000 square kilometres (667,000 sq mi)Population5,160,023 (2020)Legal jurisdictionAs per operations jurisdictionGoverning bod…

Hidemi KonNative name今 日出海Born(1903-11-06)6 November 1903Hakodate, Hokkaidō, JapanDied30 July 1984(1984-07-30) (aged 80)Kamakura, JapanResting placeCatholic Cemetery, Kamakura, JapanOccupationWriter and literary criticLanguageJapaneseAlma materTokyo Imperial UniversityGenreessayist and literary criticism, short stories Hidemi Kon (今 日出海, Kon Hidemi, 6 November 1903 – 30 July 1984) was a literary critic and essayist active in Japan during the Shōwa period. Early life…

Video game genre Not to be confused with Survival horror. Video games Platforms Arcade video game Console game Game console Home console Handheld console Electronic game Audio game Electronic handheld Online game Browser game Social-network game Mobile game PC game Linux Mac Virtual reality game Genres Action Beat 'em up Hack and slash Fighting Platform Shooter Survival Battle royale Action-adventure Stealth Adventure Interactive fiction Interactive movie Visual novel Gacha Horror Survival horro…

This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: File Under Ramones – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2021) (Learn how and when to remove this template message) 1999 studio album by The HuntingtonsFile Under RamonesStudio album by The HuntingtonsReleasedApril 1999RecordedOctober 1998Gen…

City in the United States City in Utah, United StatesCedar City, UtahCityMain Street in September 2005Nickname: Festival City USA[1]Location in Iron County and the state of UtahCoordinates: 37°40′39″N 113°03′43″W / 37.67750°N 113.06194°W / 37.67750; -113.06194[2]CountryUnited StatesStateUtahCountyIronFoundedNovember 11, 1851IncorporatedFebruary 18, 1868Named forJuniper (cedar) treesGovernment • MayorGarth Green (R[4])Ar…

D-1 Derringer Wing D-1 Derringer at Lakeland, Florida in April 2009 Role Light twin-engined touring monoplaneType of aircraft National origin United States Manufacturer Wing Aircraft Designer John Thorp First flight 1 May 1962 Number built 12 The Wing D-1 Derringer is an American light twin-engined two-seat monoplane tourer designed by John Thorp and developed by the Hi-Shear Corporation and built by the Wing Aircraft Company. Development The D-1 Derringer light twin design was originally design…

American college basketball season 2007–08 Ohio State Buckeyes men's basketballNational Invitation Tournament, ChampionsConferenceBig TenRecord24–13 (10–8 Big Ten)Head coachThad MattaAssistant coaches Alan Major Archie Miller John Groce Home arenaJerome Schottenstein CenterSeasons← 2006–072008–09 → 2007–08 Big Ten Conference men's basketball standings vte Conf Overall Team W   L   PCT W   L   PCT No. 6 Wisconsin† 16 – 2 …

Kembali kehalaman sebelumnya

Lokasi Pengunjung: 18.116.23.54