En phonétique et en phonologie, le terme semi-voyelle désigne un type de phone (son) intermédiaire entre consonne et voyelle, qui présente des traits de l'une et de l'autre[1],[2],[3]. Autrement dit, ce n'est ni une consonne, ni une voyelle[4], d'où le nom alternatif de semi-consonne. Une autre définition affirme également ce caractère intermédiaire mais aussi que la semi-voyelle est une voyelle qu'on ne peut prononcer qu'avec une autre voyelle dans une même syllabe[5]. En français, de tels phones sont [j] (par exemple dans les mots pied, fille), [w] (dans oui) et [ɥ] (dans nuit)[6],[7].
À part cette définition générale, le son appelé semi-voyelle a diverses interprétations du point de vue dont il est considéré : seulement phonétique ou aussi phonologique. Les linguistiques des diverses langues le traitent aussi en fonction des rôles phonologiques qu'il a ou n'a pas dans la langue considérée.
L'interprétation traditionnelle de ce type de son prend en considération plutôt son aspect phonétique que celui phonologique. Dans une interprétation plus nouvelle, le point de vue phonologique est important. Dans celle-ci, certains auteurs considèrent que ce terme est imprécis, par conséquent obsolète, et lui préfèrent le terme anglaisglide[6],[4]. Dans le langage anglais courant, ce mot signifie « glissement »[8] et, en phonétique, il désigne un son de transition produit par les organes articulatoires lorsqu'ils s'approchent ou s'éloignent de l'articulation d'un autre son[9]. À noter cependant que dans la linguistique de l'anglais, certains auteurs considèrent le terme glide dans ce sens, mais aussi comme un synonyme de diphthong, qu'ils définissent comme une voyelle dont l'articulation glisse de celle d'une voyelle à celle d'une autre[10].
Approche phonétique
Les phones appelés semi-voyelles ont des caractéristiques d'articulation communes aux voyelles et aux consonnes. Leur structure acoustique est proche de celle de voyelles qui leur correspondent. En français, ce sont [i], [u] et [y]. Dans certaines positions, ils peuvent être prononcés soit comme tels, soit comme les voyelles correspondantes, ex. louer [lwe] en débit rapide vs [lu.e] en débit lent[11]. Le degré d'ouverture de la cavité buccale lors de leur articulation est intermédiaire entre celui de la consonne la plus ouverte et celui de la voyelle la plus fermée. Cela détermine sur le plan acoustique l'absence d'une structure de formants nettement définie, ce qui les distingue des voyelles, et une concentration de l'énergie relativement importante due à l’absence d'obstruction devant l'émission de l'air, ce qui les distingue des consonnes[6],[3]. Une autre caractéristique qui rapproche ce type de sons des consonnes est qu'ils sont asyllabiques, c'est-à-dire ils ne peuvent pas constituer le noyau d'une syllabe ni, par conséquent, être accentués[12].
Ce type de son ayant des caractéristiques communes avec celles des consonnes, le terme « semi-voyelle » est considéré par certains auteurs comme synonyme de « semi-consonne »[13],[3],[1].
Il y a aussi des auteurs qui distinguent les semi-consonnes des semi-voyelles[14], par exemple dans la linguistique de l'italien[15] ou de l'espagnol. Ainsi, un même son pourrait être d'une nature ou de l'autre dans des positions différentes. Si le son précède la voyelle syllabique (le noyau de la syllabe), il serait une semi-consonne, ex. i dans le mot (es) piedra « pierre »[16], mais s'il se trouve après la voyelle syllabique, il serait une semi-voyelle, ex. i dans (es) aire « air »[17].
D'autres auteurs incluent une partie des sons appelés semi-voyelles, semi-consonnes ou glides parmi les consonnes, celles appelées spirantes. Tel est le cas des sons français mentionnés[11],[18].
En fonction des linguistiques des diverses langues et des auteurs, on considère qu'au moins certains groupes formés de ce type de son avec une voyelle dans une même syllabe sont des diphtongues, et avec une voyelle, plus encore un son appelé semi-voyelle – des triphtongues. Ce type de son constitue la/les partie(s) asyllabique(s) de tels groupes. Des détails sur cela sont présentés plus bas, dans les sections traitant de quelques langues.
La transcription phonétique des sons appelés semi-voyelles, semi-consonnes ou glides n'est pas non plus unitaire. Dans la linguistique du français, on les transcrit comme les consonnes spirantes dans l'alphabet phonétique international. Dans la linguistique de l'anglais, il y a plusieurs procédés. Certains auteurs utilisent les signes [j] et [w] lorsqu'ils ne font pas partie de diphtongues, étant considérés comme des consonnes, et aussi dans les diphtongues, tandis que pour les éléments asyllabiques qui ne peuvent pas être des consonnes, ils emploient les signes pour les voyelles correspondantes (ex. [ə])[19]. D'autres emploient [j] et [w] hors diphtongues et les signes pour les voyelles correspondantes en diphtongues : [ɪ] au lieu de [j], [ʊ] au lieu de [w][20]. D'autres encore les transcrivent avec [j] et [w] hors diphtongues et avec les signes pour les voyelles correspondantes, avec le diacritique ◌̯, en diphtongues ([ɪ̯], [ʊ̯])[21]. Ce dernier procédé est adopté dans la phonétique traditionnelle du roumain, langue dans laquelle de tels phones sont [i̯], [u̯], [e̯] et [o̯][5].
Approche phonologique
Selon certains auteurs, les sons appelés semi-voyelles forment une classe à part seulement du point de vue phonétique, mais phonologiquement ce sont des consonnes, puisque leur fonction en syllabe est la même que celle des sons unanimement considérés comme des consonnes, c'est-à-dire ils ne peuvent pas constituer le noyau de syllabe, par conséquent ni être accentués[4],[22],[23].
L'une des questions concernant ce type de sons est de savoir lesquels ne sont jamais des phonèmes mais seulement des allophones (variantes de réalisation) de phonèmes, ainsi que de savoir dans quelles situations ceux qui sont des phonèmes n'ont cependant pas de fonction phonémique. Cette question est liée à celle de savoir si un groupe formé d'un tel son et d'une voyelle dans une même syllabe est une diphtongue ou non, et si les diphtongues sont des phonèmes ou non. Voir ci-après des détails sur ces questions.
Les sons appelés semi-voyelles dans quelques langues
En français
En linguistique du français, on considère en général que [w] et [ɥ] sont des allophones des phonèmes vocaliques /u/ et /y/ respectivement[24]. Ils alternent souvent avec ces voyelles dans une famille de mots ou dans la conjugaison:
il loue [lu] – nous louons [lwɔ̃], il tue [ty] – nous tuons [tɥɔ̃].
Il y a des situations où, dans un même mot, les séquences [w] + voyelle et [ɥ] + voyelle (en synérèse) peuvent être prononcées [u] + voyelle et [y] + voyelle (en diérèse):
louer – [lwe] ou [lu.e], buée [bɥe] ou [by.e].
[j] aussi peut avoir le même statut que [w] et [ɥ], c'est-à-dire :
alterner avec [i] : il lie [li] – nous lions [ljɔ̃] ;
passer à [i] en diérèse : lion [ljɔ̃] ou [li.ɔ̃].
Selon certains ouvrages français, comme Grevisse et Goosse 2007, en français il n'y a ni diphtongues ni triphtongues.
En anglais
Dans la linguistique de cette langue, il y a diverses opinions divergentes sur les glides.
Rogers 2003, par exemple, prend en compte les sons /j/ (ex. dans yes « oui ») et /w/ (dans anyway « de toute façon ») comme des phonèmes consonantiques en début de syllabe[25]. Elles se prononcent de la même façon en tant que parties asyllabiques de cinq diphtongues, dans la variété standard de l'anglais britannique. Dans cette situation, il ne les considère pas comme phonémiques, mais ce sont les diphtongues en cause qu'il prend en compte comme des phonèmes vocaliques : /ej/ (dans say « dire »), /əw/ (dans tone « ton »), /aj/ (dans dine « dîner »), /aw/ (dans down « en bas ») et /ɔj/ (dans coin « pièce de monnaie »). À ceux-ci, il ajoute trois autres diphtongues phonèmes, dont la partie asyllabique est [ə] : /ɪə/ (dans idea « idée »), /ɛə/ (dans Sarah) et /ʊə/ (dans jury)[26]. En même temps, il considère que, en principe, toute voyelle peut devenir partie asyllabique de diphtongue (ex. [ja], [wɛ], [ɛw]), mais ne compte parmi les phonèmes que les huit précédentes. Par ailleurs, il appelle « glides » les parties asyllabiques des diphtongues, mais il utilise ce terme comme synonyme de « diphtongue » aussi[27].
Concernant l'anglais britannique standard, Zsiga 2013 appelle « glides » les sons /j/ et /w/, en les considérant comme des phonèmes consonnes dans des mots comme you « toi, vous » et well « bien »[28]. Ce sont aussi des parties asyllabiques avec des voyelles syllabiques dans une même syllabe. Du point de vue phonologique, pour cette auteure, ces parties asyllabiques sont parfois contrastives et d'autres fois non. Elles sont contrastives, ayant donc une valeur phonémique, lorsqu'elles créent une opposition avec des monophtongues, en distinguant par elles-mêmes les sens de certains mots, c'est-à-dire en participant à la création de paires minimales. Exemples[29] :
Ces parties asyllabiques n'ont pas de valeur phonémique si elles ne créent pas de telles oppositions. En conséquence, Zsiga 2013 considère que seuls [aɪ], [aʊ] et [ɔɪ] sont de vrais diphtongues, sans toutefois les traiter comme des phonèmes. D'autres successions voyelle + glide ne sont pour elle que des voyelles diphtonguées[29].
En italien
Dans la phonétique traditionnelle de cette langue, on considère que les voyelles /i/ et /u/ deviennent des semi-consonnes quand elles sont atones et suivies d'une voyelle, c'est-à-dire dans des diphtongues ascendantes (ex. dans piede « pied » et dans guerra « guerre »), et des semi-voyelles quand elles sont également atones et précédées d'une voyelle, dans des diphtongues descendantes : mai « jamais », auto[15].
Selon Dubois 2002, en italien, /j/ est un phonème en début de syllabe, étant donné qu'il existe une paire minimale comme iato « hiatus » vs lato « côté », mais allophone de la voyelle /i/ en fin de syllabe, ex. mai « jamais ». Dans ce mot, elle peut être prononcée [j], formant ainsi la diphtongue [aj], quand elle n'est pas suivie d'une pause (dans la parole à débit rapide), ou [i], en syllabe à part, devant une pause (dans la parole lente)[6],[30].
En espagnol
Naroumov 2001 aborde du point de vue phonologique la différence entre semi-voyelle et semi-consonne en espagnol. Ainsi, dans cette langue, il y a deux phonèmes qui se réalisent comme des semi-consonnes ou comme des semi-voyelles[31].
Le phonème /j/ se réalise :
comme la semi-consonne [j], à l'intérieur de certains mots, entre voyelles ou après une consonne : suyo [ˈsujo] « le sien », viene [ˈvjene] « il/elle vient » ;
comme la semi-voyelle [i̯], après une voyelle: soy [soi̯] « je suis », veinte [ˈbei̯nte] « vingt ».
Ce phonème se réalise aussi comme une consonne affriquéepalatalevoisée ([ɟ͡ʝ]), après [ɲ] et après [ʎ] : enjugar [eɲɟ͡ʝuˈgar] « essuyer », el hielo [eʎˈɟ͡ʝelo] « la glace ».
Le phonème /w/ se réalise :
comme la semi-consonne [w], en début de mot et à l'intérieur de certains mots, devant une voyelle : huevo [ˈweβo] « œuf », ahuecar [aweˈkar] « évider » ;
comme la semi-voyelle [u̯], après une voyelle : deuda [ˈdeu̯da] « dette ».
En phonétique traditionnelle du roumain, on appelle semi-voyelles ou, plus rarement, semi-consonnes, les sons transcrits phonétiquement [i̯] (dans iarbă « herbe »), [u̯] (dans rouă « rosée »), [e̯] (dans seară « soir ») et [o̯] (dans doagă « douve (de tonneau) »). On considère que toutes correspondent à des voyelles et qu'elles peuvent être prononcées seulement associées à une voyelle dans des diphtongues et des triphtongues qui, par conséquent, peuvent se trouver dans n'importe quelle position[5].
Traditionnellement, ce type de son ou bien n'est pas traité du point de vue phonologique, ou bien la phonologie intervient pour considérer ces sons comme des allophones des phonèmes vocaliques correspondants, /i/, /u/, /e/, respectivement /o/. Dans une autre opinion, [i̯] et [u̯] sont des phonèmes consonantiques (/j/ et /w/), et [e̯] et [o̯] des phonèmes semi-vocaliques (/e̯/ et /o̯/)[32].
Dans une conception tout à fait différente, le roumain compterait parmi les phonèmes /j/ et /w/, appelés « glides », [e̯] et [o̯] étant seulement les parties asyllabiques de deux diphtongues, /e̯a/ et /o̯a/, elles-mêmes considérées comme des phonèmes vocaliques. À part celles-ci, aucune combinaison de glide et de voyelle ne serait une diphtongue[33].
Autres emplois non phonémiques
Les sons appelés semi-voyelles peuvent encore avoir, dans diverses langues, le rôle non phonémique de liaison entre autres sons, par exemple pour éviter l'hiatus[34],[6].
Le français standard recommande la prononciation en diérèse, c'est-à-dire avec un hiatus, de mots comme oublier [ubliˈe] ou pays [peˈi] mais permet d'éviter l'hiatus par l'insertion de [j] : [ubliˈje], [peˈji][35].
En roumain, dans les mots anciens, on élimine en général l'hiatus par insertion de [j] après /i/ et de [w] devant /u/, ex. laudă [ˈla.wu.də] « louange », vie [ˈvi.je] « vignoble »[36]. Au contact entre mots, il y a des cas d'élimination obligatoire et d'autres, d'élimination facultative de l'hiatus par des sons appelés semi-voyelles. Entre certains pronoms personnels conjoints et les formes monosyllabiques du verbe auxiliaireavea « avoir », l'hiatus est obligatoirement éliminé par l'élément asyllabique de diphtongues ou de triphtongues, ex. ți-am spus « je t'ai dit », duce-le-aș « je les emporterais », te-am întrebat « je t'ai demandé » (tecomplément d'objet direct), ne-ai povestit « tu nous as raconté » (necomplément d'objet indirect), te-ai întoarce « tu retournerais » (tepronom réfléchi)[37]. Par le même procédé, on évite facultativement l'hiatus dans la parole rapide, entre clitiques et mots à sens lexical, par sinérèse, ex. de atunci [de.aˈtunt͡ʃʲ] → de-atunci [de̯aˈtunt͡ʃʲ] « depuis lors », pe aici [pe.aˈjit͡ʃʲ] → pe-aici [pe̯aˈjit͡ʃʲ] « par ici », îmi pare o poveste [ɨmʲˈpa.re.o.poˈveste] → îmi pare-o poveste [ɨmʲˈpa.re̯o.poˈveste] « cela me semble être un conte »[38].
Dans certaines langues, comme BCMS[39]) ou le hongrois, dont la linguistique ne prend pas en compte des diphtongues ni des semi-voyelles, mais qui ont /j/, considéré comme un phonème consonne, celui-ci sert tout de même dans certains cas à éviter l'hiatus. En BCMS, l'écriture le rend dans certains cas, mais non dans d'autres[40] :
Il est écrit dans des emprunts relativement récents, comme filozofija, orijent, trijumf.
Il n'est pas rendu par l'écriture dans des mots anciens, entre /i/ et /o/, ex. bio [ˈbi.jo] « été » (participe actif).
En hongrois, il n'est jamais écrit mais s'entend dans des mots comme dió [ˈdi.joː] « noix », fiú [ˈfi.juː] « garçon », tea [ˈte.ja] « thé »[41].
En phonétique de l'anglais, on considère que les glides servent aussi de sons de transition entre une consonne et une voyelle, par exemple [j] dans le mot tune [tjuːn] « air, chanson »[9], sans que dans certains ouvrages[20], les successions consonne + glide + voyelle soient vues comme contenant une diphtongue. En revanche, dans d'autres ouvrages, concernant d'autres langues, on les considère comme tels[42].
(hu) A. Jászó, Anna, « Hangtan » [« Phonétique et phonologie »], dans A. Jászó, Anna (dir.), A magyar nyelv könyve [« Le livre de la langue hongroise »], Budapest, Trezor, , 8e éd. (ISBN978-963-8144-19-5, lire en ligne), p. 73-162
(hr) Barić, Eugenija et al., Hrvatska gramatika [« Grammaire croate »], Zagreb, Školska knjiga, , 2e éd., 683 p. (ISBN953-0-40010-1)
(ro) Bărbuță, Ion et al., Gramatica uzuală a limbii române [« Grammaire usuelle du roumain »], Chișinău, Litera, (ISBN9975-74-295-5, lire en ligne)
(en) Bertinetto, Pier Marco et Loporcaro, Michele, « The sound pattern of Standard Italian, as compared with the varieties spoken in Florence, Milan and Rome » [« Le système phonique de l'italien standard comparé aux variétés parlées à Florence, à Milan et à Rome »], Journal of the International Phonetic Association, vol. 35, no 2, , p. 131-151 (lire en ligne, consulté le )
(ro) Bidu-Vrănceanu, Angela et al., Dicționar general de științe. Științe ale limbii [« Dictionnaire général des sciences. Sciences de la langue »], Bucarest, Editura științifică, (ISBN973-44-0229-3, lire en ligne)
(hu) Bolla, Kálmán, « Magyar Fonetikai Kislexikon » [« Petit dictionnaire de phonétique hongroise »], sur bollakalman.hu, (consulté le )
(en) Bussmann, Hadumod (dir.), Dictionary of Language and Linguistics [« Dictionnaire de la langue et de la linguistique »], Londres – New York, Routledge, (ISBN0-203-98005-0, lire en ligne)
(en) Chițoran, Ioana, The Phonology of Romanian: A Constraint-based Approach [« Phonologie du roumain. Approche à base de contraintes »], Berlin – New York, Mouton de Gruyter, (ISBN3-11-016766-2, lire en ligne)
(ro) Constantinescu-Dobridor, Gheorghe, Dicționar de termeni lingvistici [« Dictionnaire de termes linguistiques »] (DTL), Bucarest, Teora, (sur Dexonline.ro)
(en) Crystal, David, A Dictionary of Linguistics and Phonetics [« Dictionnaire de linguistique et de phonétique »], Oxford, Blackwell Publishing, , 4e éd., 529 p. (ISBN978-1-4051-5296-9, lire en ligne)
(ru) Naroumov, B. P., « Испанский язык » [« La langue espagnole »], dans Tchélychéva, I. I., Naroumov, B. P., Romanova, O. I. (dir.), Языки мира. Романские языки [« Les langues du monde. Les langues romanes »], Moscou, Akademia, , 411-462 p. (ISBN5-87444-016-X)
(en) Rogers, Henry, The Sounds of Language. An Introduction to Phonetics [« Les sons de la langue. Introduction à la phonétique »], Londra – New York, Routledge, coll. « Learning about language », (ISBN978-0-582-38182-7)
(it) Santi, Flavio et Viale, Matteo, La grammatica italiana [« Grammaire italienne »], Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani, (ISBN978-88-12-00120-0)
(en) Zsiga, Elizabeth C., The sounds of language: an introduction to phonetics and phonology [« Les sons de la langue. Introduction à la phonétique et à la phonologie »], Chichester (West Sussex), Wiley-Blackwell, coll. « Linguistics in the world », (ISBN978-1-4051-9103-6)
Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente une consonne sourde, celui de droite une consonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasale n represente une dentale ou une alvéolaire.
Les affriquéest͡s, d͡z, t͡ʃ, d͡ʒ, t͡ɕ, d͡ʑ sont parfois notées à l’aide des ligaturesʦ, ʣ, ʧ, ʤ, ʨ, ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec une ligature tirant – suscrite ou souscrite).
Les occlusivesinjectivessourdes, sont parfois notées à l’aide des symboles ƥ, ƭ, ƈ, ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).
Часть серии статей о Холокосте Идеология и политика Расовая гигиена · Расовый антисемитизм · Нацистская расовая политика · Нюрнбергские расовые законы Шоа Лагеря смерти Белжец · Дахау · Майданек · Малый Тростенец · Маутхаузен ·&...
Different StagesAlbum live karya RushDirilis10 November 1998Direkam197819941997GenreProgressive rock, hard rockDurasi3:22:44LabelAnthem Records (Kanada)AtlanticProduserGeddy Lee Dan Paul NorthfieldKronologi Rush Test for Echo(1996)Test for Echo1996 Different Stages (1998) Vapor Trails(2002)Vapor Trails2002 Different Stages adalah album live dari band rock Rush, dirilis pada tahun 1998. Sebagian besar CD pertama dan kedua direkam di World Amphitheater di pinggiran kota Chicago, Illinois se...
Disambiguazione – Se stai cercando altri significati, vedi Serie A 1949-1950 (disambigua). Serie A 1949-1950 Competizione Serie A Sport Calcio Edizione 48ª (18ª di Serie A) Organizzatore Lega Nazionale Date dall'11 settembre 1949al 28 maggio 1950 Luogo Italia Partecipanti 20 Formula girone unico Risultati Vincitore Juventus(8º titolo) Retrocessioni BariVenezia Statistiche Miglior marcatore Gunnar Nordahl (35) Incontri disputati 380 Gol segnati 1 265 (3,33 per in...
العلاقات البالاوية الكيريباتية بالاو كيريباتي بالاو كيريباتي تعديل مصدري - تعديل العلاقات البالاوية الكيريباتية هي العلاقات الثنائية التي تجمع بين بالاو وكيريباتي.[1][2][3][4][5] مقارنة بين البلدين هذه مقارنة عامة ومرجعية للدولتين: وجه ا...
Television channel Rai MedCountryItalyBroadcast areaMaghrebProgrammingLanguage(s)ArabicItalianPicture format576i (16:9 SDTV)OwnershipOwnerRaiHistoryLaunched26 April 2001; 22 years ago (2001-04-26)ClosedApril 2014; 10 years ago (2014-04)LinksWebsitehttp://www.rai.it/ Rai Med was an Italian television channel owned and operated by RAI. Overview Mainly devoted to the Maghreb area, the channel provided Arabic and Italian programming from RAI, including in ...
Market town and civil parish in North Yorkshire, England Town in EnglandKnaresboroughTownThe viaduct and market placeKnaresboroughLocation within North YorkshirePopulation15,441 (2011 census)[1]OS grid referenceSE350570• London186 mi (299 km) SEUnitary authorityNorth YorkshireCeremonial countyNorth YorkshireRegionYorkshire and the HumberCountryEnglandSovereign stateUnited KingdomPost townKNARESBOROUGHPostcode districtHG5Dialling...
马来西亚—英国关系 马来西亚 英国 代表機構马来西亚驻英国高级专员公署(英语:High Commission of Malaysia, London)英国驻马来西亚高级专员公署(英语:British High Commission, Kuala Lumpur)代表高级专员 阿末拉席迪高级专员 查尔斯·海伊(英语:Charles Hay (diplomat)) 马来西亚—英国关系(英語:Malaysia–United Kingdom relations;馬來語:Hubungan Malaysia–United Kingdom)是指马来西亚与英国�...
Timeline of the history of Southampton, Hampshire, England The following is a timeline of the history of the city of Southampton, Hampshire, England. This is a dynamic list and may never be able to satisfy particular standards for completeness. You can help by adding missing items with reliable sources. Early history Part of a series on the History of England Timeline Prehistoric Britain Roman Britain Medieval period Economy in the Middle Ages Sub-Roman Britain Anglo-Saxon period English unif...
Mjøndalen IdrettsforeningFounded22 August 1910; 113 years ago (22 August 1910)Based inMjøndalenStadiumConsto Arena (association football, men), Vassenga (bandy)Colours Brown WhiteWebsitemif.no Mjøndalen IF is a Norwegian sports club located in Mjøndalen, Buskerud, Norway. Of the different athletic endeavours that the club supports, it may be best known in Norway for its bandy national championship teams and internationally for its association football national cha...
Blerim Džemaili Informasi pribadiTanggal lahir 12 April 1986 (umur 38)Tempat lahir Tetovo, SFR YugoslaviaTinggi 1,79 m (5 ft 10+1⁄2 in)Posisi bermain GelandangInformasi klubKlub saat ini GalatasarayNomor 6Karier junior1995–1996 Oerlikon Zürich1996–2000 FC Unterstrass2000–2001 YF Juventus2001–2003 FC ZürichKarier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2003–2007 FC Zürich 111 (9)2007–2008 Bolton Wanderers 0 (0)2008–2009 Torino 30 (0)2009–2011 Parma 49 (2)201...
United States historic placeLawyers BuildingU.S. National Register of Historic Places Location137 Cadillac SquareDetroit, MichiganCoordinates42°19′54.88″N 83°2′38.19″W / 42.3319111°N 83.0439417°W / 42.3319111; -83.0439417Built1922Built byMisch, Otto, Co.ArchitectBonnah & ChaffeeArchitectural styleChicago SchoolNRHP reference No.82002903[1]Added to NRHPApril 22, 1982 The Lawyers Building is an office building located at 137 Cadill...
David Irving pada tahun 2003 David John Caldwell Irving (lahir 24 Maret 1938) merupakan salah satu penulis dan sejarawan Britania Raya. Dia telah menulis kurang lebih 30 buku mengenai Perang Dunia II. Buku-buku David Irving banyak yang kontroversial dan kebanyakan orang menganggap ia bukanlah sejarawan namun penulis fiksi.[1] David Irving pada tahun 2006 sempat dipenjara di Austria karena dianggap penyangkal Holocaust. Penyangkalan Holocaust memang dilarang di sebagian negara Eropa, s...
Chapel HouseTampak depan Chapel HouseInformasi umumGaya arsitekturGeorgianAlamatHereford RoadKotaMonmouthNegaraWalesKoordinat51°48′55″N 2°42′48″W / 51.8154°N 2.7134°W / 51.8154; -2.7134Rampung1752 (1752) Chapel House, Hereford Road, Monmouth, Wales, adalah sebuah rumah bandar Georgian yang digambarkan John Newman sebagai rumah terbaik di jalan tempat rumah ini berdiri.[1] Rumah ini ditetapkan sebagai bangunan terdaftar Grade II* pada 27 Juni 19...
Provisions of United States tax law This article is part of a series onTaxation in the United States Federal taxation Alternative minimum tax Capital gains tax Corporate tax Estate tax Excise tax Gift tax Generation-skipping transfer tax Income tax Payroll tax Internal Revenue Service (IRS) Internal Revenue Code (IRC) IRS tax forms Revenue by state History Constitutional authority Taxpayer standing Court Protest Evasion Resistance State and local taxation State income tax Property tax Sales t...
Platonic dialogue concerning justice and injustice For people named Criton or Crito, see Criton (disambiguation). This article's plot summary may be too long or excessively detailed. Please help improve it by removing unnecessary details and making it more concise. (January 2023) (Learn how and when to remove this message) Beginning of Crito in the Codex Oxoniensis Clarkianus 39 of the Bodleian library (dating from around 895). Part of a series onPlatonism Life Theory of forms Form of the Goo...
Musical work by Johann Sebastian Bach Title page of the first edition, 1751 The Art of Fugue, part 1 (40 minutes) The Art of Fugue, part 2 (31 minutes)Performed by David Ezra Okonşar on organ and harpsichord Problems playing these files? See media help. The Art of Fugue, or The Art of the Fugue (‹See Tfd›German: Die Kunst der Fuge), BWV 1080, is an incomplete musical work of unspecified instrumentation by Johann Sebastian Bach. Written in the last decade of his life, The Art of Fugue is ...
Tommaso Landolfi Premio Strega 1975 Tommaso Landolfi (Pico, 9 agosto 1908 – Ronciglione, 8 luglio 1979) è stato uno scrittore, poeta, traduttore e glottoteta italiano. Anche se poco noto al grande pubblico, complice la lingua estremamente ricercata e barocca e la prosa caratterizzata da uno spiccato sperimentalismo linguistico, per certi versi assimilabile alla poetica del Surrealismo,[1] ma anche una sua certa distanza dalle tendenze letterarie italiane, sia prima, sia dopo la sec...