La consonne occlusive vélaire sourde est un son très fréquent dans de nombreuses langues parlées. Son symbole dans l’alphabet phonétique international est [k], c'est-à-dire un K minuscule.
Selon les langues, il peut être simple [k], aspiré [kʰ], palatalisé [kʲ], labialisé [kʷ], sonore [k̬], éjectif [kʼ], prénasalisé [ᵑk], etc.
Caractéristiques
Voici les caractéristiques de la consonne occlusive vélaire sourde :
- Son mode d'articulation est occlusif, ce qui signifie qu'elle est produite en obstruant l’air du chenal vocal.
- Son point d'articulation est vélaire, ce qui signifie qu'elle est articulée avec la partie antérieure de la langue (le dorsum) contre le palais mou (ou velum).
- Sa phonation est sourde, ce qui signifie qu'elle est produite sans la vibration des cordes vocales.
- C'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
- C'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
- Son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocal, plutôt que par la glotte ou la bouche.
En français
Le français possède le [k] et le transcrit qu, k et c devant toutes les voyelles sauf les voyelles antérieures.
Autres langues
En allemand et en anglais, le [k] simple et le [kʰ] aspiré sont allophones.
L'italien possède le [k], comme dans les mots cavolo et acuto.
En géorgien, le [k] peut se réaliser éjectif ([kʼ], écrit კ) et aspiré ([kʰ], écrit ქ). Il s'agit de phonèmes distincts.
L'alphabet africain de référence distingue ces deux graphèmes : le ‹k›, prononcé /k/, et le k crocheté ‹ƙ› pour écrire l'occlusive dorso-vélaire sourde éjective /kʼ/, employée par exemple en haoussa.
Voir aussi
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Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente une consonne sourde, celui de droite une consonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasale n represente une dentale ou une alvéolaire.
Les affriquées t͡s, d͡z, t͡ʃ, d͡ʒ, t͡ɕ, d͡ʑ sont parfois notées à l’aide des ligatures ʦ, ʣ, ʧ, ʤ, ʨ, ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec une ligature tirant – suscrite ou souscrite).
Les occlusives injectives sourdes, sont parfois notées à l’aide des symboles ƥ, ƭ, ƈ, ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).
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