Saint-Ambroix est une commune rurale qui compte 3 353 habitants en 2022. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Ambroisiens ou Saint-Ambroisiennes.
Située dans le sud de la France, Saint-Ambroix est une ancienne capitale de la soie. Carrefour touristique et commercial des Cévennes, la ville est située proche du Parc national des Cévennes dans un site particulièrement pittoresque dominé par le rocher de Dugas et son remarquable ensemble en grande partie médiéval, comprenant l'ancien château, la tour de l'horloge et la chapelle de la Vierge ainsi que la fameuse tour Guisquet sur un promontoire qui lui fait face au sud. Elle est traversée par la Cèze, endiguée sur sa rive gauche pour protéger des crues le faubourg du Paradis.
Par sa situation géographique privilégiée, Saint-Ambroix constitue le point de départ de multiples itinéraires touristiques notamment en direction de la verdoyante haute vallée de la Cèze.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 114 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salindres à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].
les « hautes vallées de la Cèze et du Luech », d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[14] ;
« la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[16] :
la « rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » (228 ha), couvrant 9 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] :
le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Ambroix.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Ambroix est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,1 %), forêts (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), zones urbanisées (17 %), cultures permanentes (3,6 %), prairies (0,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[22], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[23],[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1992, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2015 et 2018[25],[20].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 262 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1259 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[20].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Ambroix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
Histoire
Saint-Ambroix est une cité historique, les Celtes et les Romains y ont laissé des traces de leur passage. Ville fortifiée au Moyen Âge, elle va par la suite se développer commercialement et industriellement (industrie de la soie au XIXe siècle).
Étonnante et mystérieuse par son rocher du Dugas, ses fouilles archéologiques, ses maisons troglodytes, les ruines de son château, sa tour Guisquet, sa légende du Vòlo-Biòu (le bœuf qui vole) mais surtout son autel à sacrifice humain de l'époque celtique qui rend cette ville unique.
Après enquête approfondie, le préfet du régime de Vichy décide de maintenir Louis Pansier, le maire ex-PSF, suspecté pour son attitude équivoque. Il est néanmoins remplacé avant la fin de la guerre par une délégation spéciale dont le président était de tendance conservatrice[33]. En août 1943, la totalité des 16 conseillers municipaux démissionnent pour protester contre les problèmes de ravitaillement[34].
Aujourd'hui, Saint-Ambroix joue le rôle d'un véritable pôle commercial grâce à son marché dont les origines remontent à 1363 (faveur royale du roi Jean II le Bon). Ville très touristique durant la période estivale, elle est dotée de nombreux campings, hôtels, restaurants, gîtes, plans d'eau ainsi que d'une maison de retraite et de repos.
D'azur au château d'argent, ouvert et ajouré de deux fenêtres de sable, flanqué de deux grosses tours aussi d'argent, ajourées chacune d'une fenêtre aussi de sable.
Cadre supérieur Vice-président de la CC Cèze-Cévennes (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2022, la commune comptait 3 353 habitants[Note 9], en évolution de +8,93 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 750 personnes, parmi lesquelles on compte 65,7 % d'actifs (44,3 % ayant un emploi et 21,4 % de chômeurs) et 34,3 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 209 emplois en 2018, contre 1 274 en 2013 et 1 357 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 801, soit un indicateur de concentration d'emploi de 151 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,8 %[I 12].
Sur ces 801 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 340 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
347 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Ambroix au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
347
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
18
5,2 %
(7,9 %)
Construction
47
13,5 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
143
41,2 %
(30 %)
Information et communication
4
1,2 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
12
3,5 %
(3 %)
Activités immobilières
12
3,5 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
31
8,9 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
44
12,7 %
(13,5 %)
Autres activités de services
36
10,4 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (143 sur les 347 entreprises implantées à Saint-Ambroix), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
Samire, supermarchés (20 471 k€)
Miss Boutique, commerce de détail d'autres équipements du foyer (3 550 k€)
SARL Sita, supermarchés (1 769 k€)
Deni's Fleurs, autres commerces de détail sur éventaires et marchés (982 k€)
Berguerolles, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé (824 k€)
Le temple protestant de Saint-Ambroix de la seconde moitié du XIXe siècle.
La légende du Volo Biòu
Tous les 13 et , les Saint-Ambroisiens font revivre leur légende datant du Moyen Âge par une fête médiévale et font voler un bœuf[44].
La fête a été primée en 1994 et sélectionnée par le guide des fêtes viticoles de France comme l'une des plus belles fêtes de France en 1998.
Selon la légende, après une récolte très importante de raisins, les Saint-Ambroisiens, disposaient de surplus importants de vin. Le consul (équivalent du maire) décréta que l'on vole un bœuf à Saint-Ambroix et que l’on organise une fête. Le bœuf fut jeté du haut de la colline du Ranc d’Uzège et s’écrasa, mais les esprits des Saint-Ambroisiens étaient malgré tout apaisés par la fête où tout le vin avait été écoulé. C'est la raison pour laquelle on surnomme les Saint-Ambroisiens les « volo biou ». Quant aux Alésiens, qui vivaient à cette époque-là une période de famine, ils étaient venus à la célébration et en avaient profité pour récupérer les tripes du bœuf, ce qui leur a donné le surnom de « mange tripo ».
Christophe Bouchet (1962-), journaliste, écrivain, ancien président de l'Olympique de Marseille, maire honoraire de Tours.
Environnement
Le territoire de Saint-Ambroix abrite 27 espèces menacées, tant animales que végétales[45], et inclut ou est inclus dans quatre zones de protection dont certaines se chevauchent :
Zone Natura 2000 au titre de la directive habitats, dite « Hautes vallées de la Cèze et du Luech » (13 080 ha sur 22 communes[46])[47]. Cette zone ne concerne que la partie de vallée en amont de Saint-Ambroix ; la vallée en aval est couverte par les ZNIEFF « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » et « Cours moyen de la Cèze ». Par ailleurs, à Saint-Ambroix de même que pour six autres communes[48], cette zone concerne uniquement le fond de vallée de la Cèze ;
La ZNIEFF « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » couvre 228 ha, comprenant environ 18 kilomètres du cours de la Cèze et de ses zones humides riveraines (prairies et ripisylves, terrains en friche et terrains vagues) entre Saint-Ambroix depuis le barrage en amont de La Liguière, et Tharaux au pont de la route départementale D979 en aval de Rochegude. L'altitude est comprise entre 110 m et 140 m. Les communes concernées sont celles de Allègre-les-Fumades, Potelières, Rivières, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap.
La protection vise les quelques zones boisées riveraines qui subsistent encore entre les parcelles cultivées d'une vallée urbanisation relativement développée. Cinq espèces animales sont particulièrement visées par cette zone de protection : le toxostome (Parachondrostoma toxostoma, un poisson), la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii, une libellule), le castor d'Europe (Castor fiber), la vandoise (Leuciscus leuciscus) et le blageon (Telestes souffia) – ces quatre dernières ayant un statut réglementé[49] ;
La ZNIEFF « Cours moyen de la Cèze », soit 647,91 ha, concerne 16 communes[50] et est entièrement comprise dans le Parc national des Cévennes. L'habitat visé est fait de terrains en friche et terrains vagues. Cette ZNIEFF abrite deux espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain : la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée)[51] ;
↑La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Alès, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )