Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, la rivière de Rigarda, la rivière des Crozès, la rivière de Tarérach, le ruisseau de Bellàgre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « fenouillèdes » et les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Rodès est une commune rurale qui compte 717 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Rodésiens ou Rodésiennes.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Sur le plan historique et culturel, Rodès fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 9 km à vol d'oiseau[15], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
les « fenouillèdes », d'une superficie de 479 ha, un site qui renferme des mares temporaires dont l'état de conservation est encore excellent[21] ;
les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[22] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[23] :
le « plateau de Rodès et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du département[24] et
la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du département[25]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] :
le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[26] ;
le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[27].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Rodès.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Rodès est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %), forêts (19,3 %), cultures permanentes (3,1 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 6] (0,3 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La commune est traversée en son milieu par la route nationaleN116, en provenance à l'est d'Ille-sur-Têt et se poursuivant à l'ouest en direction de Vinça[6].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[33]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[34].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Rodès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].
Toponymie
Joan Coromines explique que Rodés (comme écrit dans son ouvrage) coïncide avec le toponyme occitan Rodés (graphié Rodez en français), et que tous deux dérivent d'un locatif, au pluriel : Rutenis, d'origine latine ou d'une forme de génitif selon le témoignage de 1068-95 Castellum Rodenis. Il apparaît sans -n en 1152, Redes, puis tourne dans les années 1153, 1213, 1225, et 1346, et avec correction Roders en 1354[38].
Histoire
L'origine du village Rodés est liée à la présence du château qui le surplombe, dans lequel il se forme, d'abord autour de la fortification, puis plus tard descendant et s'étendant vers la plaine. Le château est mentionné (Castello Rodenis) dès 1068, dans un acte d'hommage au comte Guillaume Raymond de Cerdagne au moment de l'accession au comté. En 1095, le même comte laisse dans son testament le Castellum Rodenis à son héritier et successeur, Guillaume Jordà, et en 1109 le serment féodal est signé par ce château appartenant au seigneur Pierre-Bernard de Domanova au comte Bernard-Guillaume, frère et successeur de Guillaume-Jordà.
Cerdana de Rodés, petite-fille de Pierre-Bernard de Domanova, apporte ce château en dot à son mariage avec Guillaume de Canet. En 1225, Nunó Sanç confirme ce château à Raymond de Canet, fils de Cerdane. En 1321, le roi Sanche autorisa Tumberge de Canet, veuve de Ponç de Guardia, et son fils Guillaume, petit-fils de Raymond de Canet, à construire un moulin sur le rec royal qui traversait les territoires de Ropidera et Rodès. À la suite de la création de la vicomté de Canet, ce château est administré par des châtelains au titre de bailli. En 1359, le roi Pierre le Cérémonieux nomme le châtelain de Rodés Raymond de Perellós, et en 1370 il lui est reconnu comme possession à perpétuité.
À la mort de Raymond de Perellós, hérite de la châtellenie et de la seigneurie de Joch non pas Elionor de Perellós, sa fille, mais le roi Jean Ier, afin d'éviter que la châtellenie ne soit entre les mains d'une femme. Il l'acheta et la revendit à un autre Raymond de Perellós, cousin d'Éléonore. Ce Ramon de Perellós, premier vicomte de Perellós et second vicomte de Rueda, est l'auteur du roman médiéval d'aventures Voyage au Purgatoire.
La châtellenie de Rodès a appartenu aux Perellós jusqu'au milieu du XVIe siècle. Ce château, initialement situé à la frontière des Fenouillèdes et du Roussillon, a connu une grande importance tout au long du Moyen Âge, mais à partir du XVe siècle, elle a commencé à diminuer, voire à disparaître complètement, avec son importance stratégique, et, en même temps, la châtellenie est passée aux mains de bourgeois, comme Antoni Viader, de Villefranche-de-Conflent (1455).
En 1502,le châtelain de Rodès est le gendre de l'ancien châtelain, Francesc Andreu, et en 1543 c'est Galceran de Vilardell qui prend le poste. Cette année-là, François de Perapertusa, baron de Joch, achète les seigneuries de Rodès et de Ropidera, et ses descendants les conservent jusqu'à la Révolution française. Le 10 décembre 1652, lors de la guerre franco-espagnole, les troupes françaises attaquent le château, et le châtelain de la ville s'y distingue pour sa défense.
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1355
1359
1365
1378
1470
1515
1553
1709
1720
55 f
60 f
55 f
29 f
27 f
28 f
22 f
55 f
61 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1774
1789
-
-
-
-
-
-
495 H
107 f
112 f
-
-
-
-
-
-
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9))
Notes :
1359 : dont 2 f pour Croses et 8 f pour Ropidera ;
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
Rodès n'a qu'une seule école, qui comprend à la fois le niveau maternelle et le niveau primaire. Elle est située à côté de la Poste et de la mairie, aux pieds du village, dans la zone où s'est élargir son noyau urbain. Les enfants de Rodès, une fois les études terminées dans le village, peuvent continuer dans les collègesd'Ille-sur-Têt, de Prades, d'Estagel, de Thuir ou de Saint-Paul-de-Fenouillet, puis dans les lycées de Prades ou Céret[49].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 378 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 90 emplois en 2018, contre 99 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 235, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 11].
Sur ces 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
53 établissements[Note 10] sont implantés à Rodès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
53
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
6
11,3 %
(8,7 %)
Construction
16
30,2 %
(14,3 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
11
20,8 %
(30,5 %)
Activités immobilières
2
3,8 %
(6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
6
11,3 %
(13 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
9
17 %
(13,9 %)
Autres activités de services
3
5,7 %
(8,5 %)
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 53 entreprises implantées à Rodès), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
Entreprise Bonnefoy & Valls, construction de maisons individuelles (264 k€)
3 L., restauration traditionnelle (91 k€)
Duchan, blanchisserie-teinturerie de détail (31 k€)
Tisane Mikaeo, production d'électricité (16 k€)
L'importante carrière de granite de Rodès a été exploitée jusque dans les années 1930. Du fait de sa situation, elle constituait une des exploitations de ce minéral les plus proches de Perpignan. Le gisement fournissait essentiellement des pavés et des bordures de trottoir expédiés non seulement dans tout le département, mais aussi vers d'autres centres urbains, tels que Toulouse, Marseille ou même Paris[52].
De gueules au château de sable, ouvert et ajouré du champ, hersé d'or et à la roue du même brochant en pointe.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Olivier Passarius (dir.), Aymat Catafau (dir.), Michel Martzluff (dir.) et al., Archéologie d'une montagne brûlée, Canet, Trabucaire, , 504 p. (ISBN978-2849741016)
(en) Peter McPhee, « On Rural Politics in Nineteenth-Century France : The Example of Rodès, 1789-1851 », Comparative Studies in Society and History, vol. 23, no 2, , p. 248-277
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
↑Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑(ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
↑Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9).
↑Laura Meunier, « Rodès : Marie-Christine Grau, maire et épicière, s'est éteinte à l'âge 62 ans », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cMichel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5066-7).
↑Michel Martzluff, Les hommes du granite dans les Pyrénées nord-catalanes : Conflent-Cerdanya-Andorra, vol. 63, Prades, Terra nostra, , 128 p. (BNF34995765), p. 14.