Dans Mechanism and materialism: British natural philosophy in an age of reason, « Schofield s'intéresse à l'usage que les savants britanniques ont fait de la philosophie corpusculaire d'une part, et de la notion newtonienne de l'éther d'autre part. Schofield choisit d'analyser le science britannique dans ses relations avec la théorie de la matière. »[1].
Il publie en 1963 The Lunar Society of Birmingham: A Social History of Provincial Science and Industry in Eighteenth-Century England.
Dans ce livre , il s'intéresse à la Lunar Society, un club de restauration composé d’éminentes personnalités de l’industrie, de philosophes de la nature et d’intellectuels qui se réunissaient régulièrement entre 1765 et 1813 à Birmingham, Angleterre, le plus souvent à la pleine lune. On y trouve notamment, outre Joseph Priestley, l'inventeur et botaniste Erasmus Darwin, le chimiste, géologue et industriel James Keir, l'inventeur de la machine à vapeur James Watt et son associé Matthew Boulton, l'horloger et géologue John Whitehurst ou encore le philosophe et économiste Adam Smith. Un total de 14 membres, ce qui est peu au regard de la variété des sujets explorés.
S'intéressant aux sciences alors moins développées de la chimie, la géologie, la météorologie ou l'astronomie sidérale, ils ont surtout développé une application systématique de la science à l'industrie[5].
La Révolution française et surtout les émeutes de Birmingham en 1791, sèment la division parmi les membres de la société[6], signant son déclin jusqu'à sa cessation d'activité en 1813[7].
L'étude de Schofield, par sa recherche minutieuse parmi les correspondances entre membres et d'autres documents, lève le voile sur des activités de ce qui jusque-là était considérée comme une cotrie de personnes partageant les mêmes centres d'intérêt. Une étude qualifiée de « définitive : alors qu'il serait idiot de suppose qu'aucun matériau supplémentaire relatif à cette Société ne soit mis à jour, il est très probable que tout ce qui avait une importance majeure a maintenant été examiné. »[8].
Il s'est intéressé à d'autres sujets, tels que Charles Willson Peale, fondateur du deuxième musée d'histoire naturelle américain à Philadelphie (le Peale Museum) en 1784[9].
Prix et distinctions
Il reçoit en 1964 le prix Pfizer décerné l’History of Science Society pour son livre The Lunar Society of Birmingham: A Social History of Provincial Science and Industry in Eighteenth-Century England[8],[5].
The Lunar Society of Birmingham: A Social History of Provincial Science and Industry in Eighteenth-Century England (London: Oxford University Press, 1963)
Mechanism and materialism: British natural philosophy in an age of reason (1970)
The Lunar Society of Birmingham (1963)
Joseph Priestley, scientist, theologian, and metaphysician, actes du Joseph Priestley Symposium (1974 Wilkes-Barre, Pa.), Joseph Priestley Symposium, Erwin N. Hiebert, Aaron John Ihde, Robert E. Schofield (1979).
Beyond history of science : essays in honor of Robert E. Schofield
(en) Robert E. Schofield, The Enlightenment of Joseph Priestley: A Study of his Life and Work from 1733 to 1773, University Park, Pennsylvania State University Press, , 305 p. (ISBN0-271-01662-0)
(en) Robert E. Schofield, The Enlightened Joseph Priestley: A Study of His Life and Work from 1773 to 1804, University Park, Pennsylvania State University Press, , 461 p. (ISBN0-271-02459-3)
The Iowa State University Press series in the history of technology and science
Isaac Newton's papers and letters on natural philosophy and related documents
Man & nature; an introduction to the humanities in science
Ascientific autobiography of Joseph Priestley, 1733-1804; selected scientific correspondence
Stephen Hales, 1980
Références
↑(en) T. Murphy, « Robert E. Schofield, Mechanism and Materialism : British Natural Philosophy in an Age of Reason », Revue d'histoire des sciences, vol. 29, no 2, , p. 178-179 (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bD. S. L. Cardwell, « Review of The Lunar Society of Birmingham. A Social History of Provincial Science and Industry in Eighteenth Century England », The English Historical Review, vol. 81, no 319, , p. 360–362 (lire en ligne, consulté le )
↑Robert E. Schofield, « The Lunar Society of Birmingham; A Bicentenary Appraisal », Notes and Records of the Royal Society of London, 21e série, no 2, , p. 157 (ISSN0035-9149, DOI10.1098/rsnr.1966.0015,)
↑D'après Eric Robinson, « The Lunar Society: Its Membership and Organisation », Transactions of the Newcomen Society, no 35, , p. 160 (ISSN0372-0187, DOI10.1179/tns.1962.009)
↑ a et bTrevor I. Williams, « The Lunar Society of Birmingham; A Social History of Provincial Science and Industry in Eighteenth-century England. By SchofieldRobert E.. Pp. x + 491. Oxford: Clarendon Press, 1963. 70s. net. », The British Journal for the History of Science, vol. 2, no 4, , p. 361–362 (ISSN1474-001X, DOI10.1017/S0007087400002569, lire en ligne, consulté le )