Un seul des habitants, Hédou, pharmacien et agent municipal, tente de résister[2],[3]. Il devait mener le jour même les conscrits de Pontorson à Saint-Lô[2],[3]. Alors que les chouans se portent à sa pharmacie, il les accueille de deux coups de fusil, qui leur tue un homme et en blesse un autre[2],[3]. Il franchit ensuite une porte dérobée et parvient à s'enfuir à travers champs[2],[3]. En représailles, les chouans saccagent et pillent sa demeure[2],[3].
Craignant que les coups de fusil n'avertissent les cantonnements voisins, les chouans se retirent en emmenant avec eux les jeunes conscrits[2],[3]. Les gendarmes, gardes nationaux et hommes de la colonne mobile sont quant à eux désarmés, puis laissés libres[2],[3],[1]. À 6 heures, après avoir saisi 112 fusils, les chouans quittent la ville et se retirent du côté d'Antrain sans être inquiétés[1].
Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p.
Félix Jourdan, La Chouannerie dans l'Avranchin, t. II, Imprimerie de L'Avranchin, , 271 p. (lire en ligne).
Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN978-2-906064-28-7, lire en ligne).