« Une colonne de huit cents Républicains sortit de Fougères pendant la nuit et marcha sur la paroisse de Landéan, où l'on avait vu des Royalistes armés ; les guides qui les conduisaient ne les avaient pas trompés ; ils cernèrent le village de la Touche, où soixante soldats de du Boisguy avaient couché ; ceux-ci se défendirent plus d'une heure dans les maisons, mais, voyant leur perte infaillible, ils sortirent tous ensemble en faisant un feu terrible à droite et à gauche, et parvinrent ainsi à percer la colonne ennemie et à se sauver, mais ils perdirent dix hommes, dont un, nommé Bouéton, l'aîné, fut vivement regretté[2]. »
— Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand