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Le bourg de Brée est gardé par un petit détachement d'une vingtaine soldats républicains[2], des chasseurs Belges[3], auxquels se sont joints plusieurs des habitants, patriotes déclarés.
Une troupe nombreuse de 400 à 500 Chouans[4] vient l'assaillir. Le combat dure neuf heures[5] puis la garnison se réfugie dans le clocher de l'église de Brée d'où elle continue pendant longtemps à résister. Les Chouans parviennent à mettre le feu[6] tout à l'entour. Les républicains, suffoqués par la fumée, offrent de se rendre si on leur accorde la vie sauve.
Ils reçoivent une promesse solennelle ; mais lorsqu'ils ont livré leurs armes, ils sont tous fusillés[7].
Les désastres liés à l'incendie sont réparés par le curé de Brée : M. Roullois.
Références
↑Aude Guihéneuc, Rémy Toulouse, Le patrimoine des communes de la Mayenne, vol. 53 de Patrimoine des communes de France, p. 781, éd. Flohic, 2002
↑Saint Albin Berville, François Barrière, Collection des mémoires relatifs à la révolution française, vol. 55, p. 154, éd. Baudouin frères, 1827
↑Charles-Louis Chassin, Le général Hoche à Quiberon, p. 245, éd. Dupont, 1897
↑Émile Grimaud, Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou, vol.48, p. 295, éd. J. Forest, aîné, 1912
↑Revue des questions historiques, vol. 87 , p. 455, éd. Victor Pamé, Paris, 1910
↑Revue historique et archeologique du Maine, vol. 15, p. 256, éd. G. Fleury et A. Dangin, imprimeurs, 1884
↑Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée militaire, vol. 3, p. 445, éd. Hivert, 1841