L'ouvrage est composé en surface de trois blocs de combat, avec en souterrain des magasins à munitions, des stocks d'eau, de gazole et de nourriture, des installations de ventilation et de filtration de l'air, une usine électrique et une caserne, le tout relié par des galeries profondément enterrées. L'énergie est fournie par deux groupes électrogènes, composés chacun d'un moteur DieselRenault 6-115 (six cylindres, délivrant 54ch à 750 tr/min) couplé à un alternateur. Le refroidissement des moteurs se fait par circulation d'eau.
Il devait être équipé en 2e cycle de deux tourelles de 75 mm R modèle 1932 et de deux entrées plus éloignées, finalement ajournées, qui auraient surdimensionné la puissance du secteur fortifié[2].
Le bloc 2 est une casemate d'infanterie flanquant vers l'ouest. Elle est armée avec un créneau mixte pour JM/AC 47, un autre créneau pour JM et deux cloches GFM.
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN2-908182-88-2).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6).