C'est un petit ouvrage d'infanterie (de quatrième classe) comptant deux blocs. Construit entre 1935 et 1938, l'ouvrage a été endommagé par les combats de .
L'ouvrage est flanqué d'une part à l'ouest par la casemate d'intervalle de Crèvecœur, d'autre part à l'est par l'ouvrage de La Salmagne (lui aussi équipé d'une tourelle).
Bien qu'il soit en partie protégé par la tourelle de l'ouvrage voisin, aucun ouvrage d'artillerie ne le couvre de ses tirs.
Description
L'ouvrage est érigé sur l'ancien fort de Bersillies. Une galerie souterraine relie les deux blocs[1].
À partir du au matin, les troupes allemandes tirent sur les façades du bloc 2, avec des canons placés hors de portée des armes de l'ouvrage.
Le 23 au matin, les pièces allemandes s'approchent encore jusqu'à 500 mètres, réussissant à mettre hors de combat la tourelle, puis à détruire la prise d'air du bloc 2. À 10 h, l'infanterie d'assaut allemande couronne les dessus du bloc, neutralisant les dernières armes. L'ouvrage se rend à 10 h 15[3].
Accès
L'ouvrage se trouve dans l'ancien fort de Bersillies, sur la côte 141, à l'ouest de la route D 228 entre Bersillies et Villers-Sire-Nicole.
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN2-908182-88-2).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6).