Le secteur est divisé en trois sous-secteurs fortifiés, avec les unités suivantes comme équipages des ouvrages et casemates ainsi que comme troupes d'intervalle stationnées entre ceux-ci après la mobilisation :
150e régiment d'artillerie de position (fournissant les artilleurs des ouvrages, ainsi que deux groupes de position avec huit canons de 120 mm modèle 1878 de Bange, huit 145 mm L 1916 Saint-Chamond, huit 155 mm C 1915 Saint-Chamond, huit 155 mm L 1877 de Bange et seize 155 mm L 1918 Schneider[2]) ;
Le secteur de Rohrbach est construit dès 1930. En effet, dès cette époque, on creuse les deux gros ouvrages d’artillerie ainsi qu’un petit ouvrage (l'Otterbiel) autour de la ville de Bitche. Le dispositif est renforcé par 20 casematesCORF.
L’aile ouest du secteur, devant le bourg de Rohrbach, n'est réellement fortifiée qu'en 1934. On y construira deux petits ouvrages ainsi que cinq puissantes casemates[4].
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN2-908182-88-2).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6).
Stéphane Gaber, La ligne Maginot en Lorraine, Metz, Éditions Serpenoise, , 180 p. (ISBN978-2-87692-670-7).
Michael A. Bass (trad. de l'anglais), La bataille de Bitche et du Bitcherland : décembre 1944- mars 1945, Sarreguemines, Pierron, coll. « Collection Documents lorrains », , 183 p. (ISBN2-7085-0014-7).