Le , une offensive est lancée par les forces de l'Armée syrienne libre contre les djihadistes de l'État islamique, dans le désert d'al-Hamad, au sud de la Badiya, une zone désertique et peu peuplée, près des frontières avec la Jordanie et l'Irak[4],[5],[6]. Pour cette offensive, les rebelles bénéficient d'aides acheminées par la Jordanie et sont soutenus par la Coalition menée par les États-Unis[6],[3]. Basés à al-Tanaf, les différents groupes de l'ASL disposent alors d'environ 4 500 à 6 000 hommes dans la région[1],[2]. L'État islamique occupe pour sa part différentes bases prises à l'armée syrienne[6].
Au cours de l'offensive, les rebelles coupent les liens entre les différentes bases de l'EI pour pousser les djihadistes à battre en retraite[6]. Ils s'emparent notamment le de la ville de Bir Kassab, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Damas, ainsi que d'une partie des pentes orientales des montagnes du Qalamoun[6],[3],[7]. Le , les chefs de l'ASL affirment qu'environ 250 kilomètres carrés de territoire ont été pris en seize jours de combats, mais que leurs gains sont le fruit de cinq à six mois d'opérations secrètes et d'embuscades[6]. Les rebelles tentent ensuite de relier la poche du Qalamoun oriental à celle de la Badiya[7].
Le , les rebelles soutenus par les forces aériennes de la coalition repoussent une attaque menée par l'État islamique sur al-Tanaf avec au moins 30 inghimasi[4],[7],[8]. Au moins deux hommes de Jaych Ossoud al-Charkiya sont tués lors de l'attaque[7].
Cependant la progression des rebelles s'achève en mai, avec le début d'une offensive de l'armée syrienne et des milices chiites pro-iraniennes, menée à la fois contre l'État islamique et contre l'Armée syrienne libre[12],[13],[14],[1].
Les pertes
Le , Talas al-Salameh, le chef de Jaych Ossoud al-Charkiya affirme que 117 combattants de son groupe ont été tués lors de combats livrés contre l'État islamique au cours des derniers mois[3].