La bataille de Khan Cheikhoun a lieu du au pendant la guerre civile syrienne. Elle s'achève par la prise de la ville de Khan Cheikhoun par les rebelles.
Déroulement
En mars 2014, les rebelles lancent plusieurs offensives dans le nord-ouest de la Syrie[1]. Selon le colonel rebelle Afif al-Souleimane, chef du Conseil militaire d'Idleb, plusieurs offensives conjointes sont lancées dans les gouvernorats de Lattaquié, Idleb et Hama[1]. Renforcés par leur alliance et leur victoire contre l'État islamique en Irak et au Levant, l'ensemble des groupes rebelles, y compris les djihadistes du Front al-Nosra, agissent de manière coordonnée[1]. Après le déclenchement de la bataille de Kessab le 21 mars, l'armée syrienne retire des troupes du front d'Idleb pour le redéployer dans la région de Lattaquié[1]. Les rebelles en profitent alors pour attaquer Khan Cheikhoun, dans le sud du gouvernorat d'Idleb[1].
Le 24 mars, l'armée syrienne abandonne 15 postes de contrôle près de Khan Cheikhoun[1]. Cette avancée des rebelles provoque également l'isolement des bases militaires de Wadi al-Deif et Hamadiyé, près de Maarat al-Nouman, au nord de Khan Cheikhoun[1].
Le 26 mai, après de violents combats contre les troupes loyalistes, les rebelles et les djihadistes du Front al-Nosra s'emparent du barrage de Salam, à l'ouest de Khan Cheikhoun[2]. La Commission générale de la révolution syrienne (CGRS) annonce alors que cette position était la dernière tenue par le régime dans la zone de Khan Cheikhoun et proclame que la ville est désormais « complètement libérée »[2]. Les rebelles bloquent aussi l'accès à l'autoroute reliant le sud du gouvernorat d'Idleb à la région de Morek[2], également sous leur contrôle depuis février[1].