Le il prend les fonctions de chef d'état-major de l'artillerie de l'armée d'Angleterre à Douai, et le il commande le parc d'artillerie de l'armée d'Orient. En 1799 il se trouve à la tête de l'artillerie dans les divers combats que les Français ont à soutenir durant l'expédition de Syrie. Il se trouve à la prise de Jaffa du 3 au , et il se signale au siège de Saint-Jean-d'Acre (1799) du au . La bravoure et l'intelligence qu'il montre dans cette occasion lui méritent le grade de général de brigade le . Il prend alors le commandement en chef de l'artillerie, et emploie à de savantes recherches sur son arme tout le temps qu'il peut dérober aux opérations militaires. Le général en chef Menou lui témoigne plusieurs fois sa satisfaction du zèle et des talents avec lesquels il dirige l'artillerie. Élevé au grade de général de division le , il déploie une infatigable activité au siège d'Alexandrie du au .
Rentré en France avec l'armée, il prend le commandement de l'artillerie de la Garde des consuls le . Premier inspecteur général de l'artillerie le , il est nommé grand aigle de la Légion d'honneur le . Commandant en chef l'artillerie des camps réunis sur les côtes de l'Océan en 1805, puis de la Grande Armée le , il est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le . Le , il commande en chef l'artillerie de l'armée d'Allemagne, et il est créé comte de l'Empire le . La santé de ce général s'étant fort altérée pendant ces dernières campagnes, Napoléon Ier lui permet de retourner en France le .
Il meurt le , à Paris, à la suite d'une longue maladie.
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 465-466
Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 344.