Joseph-Marie-François-Justin de Viry naquit le , au château familial de Viry[1],[2], alors dans le duché de Savoie, dans le royaume de Piémont-Sardaigne. Il est le fils unique du comte Joseph-Marie-François-Justin de Viry[1] et de Louise-Marie-Joséphine de Rochette de Cohendier[2]. Son père fut ministre des affaires étrangères du royaume de Sardaigne, en 1764[1].
Il descend d'une des plus grandes familles seigneuriales, originaire du comté de Genève, puis de la noblesse de Savoie et portait les titres de baron de La Perrière et de Cohendier, seigneur d'Ogny (ou Augny), d'Herchamps et de Sauterens.
Disgracié pour avoir fait des commentaires désobligeants sur les comtesses de Provence et d'Artois[3] ou vicitme « d'une quelconque intrigue », il se abandonne sa carrière et se retire dans ses terres en 1777[2].
Carrière française
Il réside au château de Viry et devient maire de la commune éponyme, durant l'épisode révolutionnaire sous le nom de Justin Viry[4],[2].
Le , il fut rappelé à Paris où il entra au Sénat conservateur[1]. Il devint chambellan de l'empereur[2], le . À ce titre, il fut chargé d'accompagner le pape Pie VII que Napoléon avait fait venir à Paris afin d'assister à son couronnement.
Il mourut à Paris le [1]. Il fut inhumé au Panthéon de Paris.
Famille
Justin de Viry épouse en premières noces, le , à Londres, Jeanne-Henriette Speed[1], fille d'un ancien colonel de cavalerie britannique. En secondes noces, il épouse, le , Josephe-Mariane-Jéronime de Mareste de Rochefort(1755-1839)[1].
- du second mariage, quatre fils morts sans postérité[1] :
Albert-Eugène-François (1784-1813). Il épouse Ernestine de Saint-Simon-Courtomer ;
François-Joseph-Henry-Balthazar (1786-1809). Aide de camp du maréchal Lannes, il est blessé à la bataille d'Essling et meurt à Vienne le . Sans alliance ;