Le musée fut créé en 1905 par la fusion du musée d’Artillerie et du musée historique de l’Armée qui étaient tous deux déjà situés dans l’hôtel des Invalides.
Le musée d’Artillerie est créé sous la Révolution et fut installé aux Invalides en 1872. Il a été constitué sur deux collections d’armement : la collection du garde-meuble de la Couronne et la collection des princes de Condé. Sont venus s’y ajouter des fonds provenant du Louvre, de l’artillerie de Vincennes, du château de Pierrefonds (la collection d'armure de Napoléon III) et des acquisitions ou dons (ex: le général Vanson, le Prince de la Moskova petit fils du maréchal Ney).
À l'époque, les collections étaient alors installées et réparties en deux sections :
La Section des armes et armures, qui comportait la galerie Joffre (fortifications et tranchées), la salle Kléber (collections orientales), la salle Massena (infanterie), la salle Richelieu (armes de luxe), la salle Douay (infanterie coloniale et armements étrangers), la salle Murat (cavalerie), la salle Margueritte (cavalerie d’Afrique, artillerie et harnachement), la salle Gribeauval (artillerie), la galerie Pétain (Souvenirs de la Grande Guerre, drapeaux pris aux Allemands) et la galerie Foch (souvenirs des armées alliées).
La Section Historique, qui comportait la salle Turenne ou “salle des Drapeaux” (s’y trouvaient plus de 700 drapeaux ou étendards); la salle Bugeaud (collection Detaille : tableaux, costumes militaires, armes), la salle Louis XIV (costumes et souvenirs de l’ancienne monarchie), la salle Napoléon, la salle La Fayette, la salle d’Aumale (campagnes coloniales), la salle Mac Mahon (guerres de 1825 à 1870), la salle Chanzy (1870 à 1914), la salle des médailles, la salle Charlemagne (collection d’uniformes grecs et romains et des Gaulois), la salle d’Assas, la salle La Tour d’Auvergne. (à noter que la marine est très peu représentée ce qui est toujours le cas de nos jours).
Pendant la première Guerre mondiale le musée de l'armée ne ferme pas ses portes. Il va, lors du conflit et après, s'enrichir drastiquement avec des objets de la grande guerre, mais aussi avec des objets provenant de la guerre franco-allemande de 1870[1]. Des trophées de guerre comme des drapeaux de régiments prussiens sont présentés dans la cour des invalides.
En 1940, face à l'avancée allemande le directeur du musée Augustin Eugène Mariaux, comme d'autre musées parisiens tel le musée du Louvre, décide d'envoyer les pièces les plus précieuses en province et les fait charger dans des camions. Les camions partent le 12 juin 1940 : ils seront attaqués par des Junkers Ju 87, puis abandonnés près d'Étampes. Parmi les objets qui devaient être sauvés se trouve un morion saxon qui garde les traces de cette journée[2],[3],[4]. Se trouve aussi les reliques de Napoléon 1er. Se sont des soldats allemands qui retrouvent les camions et en avertissent l'hôpital d'Etampes. Les objets sont ramenés à Paris. Le 14 juin 1940 les allemands entrent dans Paris : l'une des premières choses qu'ils vont faire sera d'aller chercher les drapeaux pris lors de la première guerre mondiale. Par la suite, les occupants vont envoyer des experts comme Alenxander von Reitzenstein qui va faire un inventaire des objets germaniques à rapatrier. Parmi eux, on trouve des canons comme le Vogel greif (le griffon), le plus long canon en bronze du monde[5], des masses d'armes, des uniformes et également les reliques de Napoléon qui sont tous envoyés en Allemagne. Le Volgel greif part dans sa ville d'origine, Coblence. Quand l'armée rouge entre dans Berlin, une partie des canons sont fondus. Le musée de l'Armée ne désespère pas et envoie des équipes les rechercher. De nos jours, presque tous les objets ont été récupérés, même si certains furent détruits et que d'autres existent toujours et se trouvent probablement en Russie (cette période a fait l'objet d'un documentaire qui n'est plus disponible aujourd'hui et qui a été fait par Public Sénat). Après la guerre, l'armée rouge offre deux obusiers, les plus gros du Premier Empire qui avaient été pris par les Prussiens et qui trônaient devant l'arsenal ; ils sont aujourd'hui dans la cour des Invalides. Après la guerre, ce fut le temps des réconciliations franco-allemandes. Le Volgel greif, qui avait repris le chemin de Paris après la seconde Guerre mondiale, fit l'objet d'une demande de restitution : la France le renvoya en Allemagne[5]. L'Allemagne offrit le Drôle, un canon français pris à la bataille de Leipzig par les Prussiens[6].
Le château de l'Empéri est dépositaire depuis 1967 de la collection Raoul et Jean Brunon vendue à l'État cette même année. Exposée dans 25 salles, la collection est un des principaux affectataires du lieu. La collection est une des plus importantes et des plus riches au monde concernant l'armée française du règne de Louis XIV à la Grande guerre. La présentation est restée celle que Jean Brunon a connu, car il fut directeur de cette antenne du musée en région.
Le musée de l'armée prête a un certain nombre de musées régimentaires ou d'institutions civiles et militaires des objets de ses collections.
Plan de rénovation ATHENA
À partir de 1994, le musée fit l’objet de différents aménagements réalisés par l’architecte Christian Menu, puis à partir de l’an 2000 de l'important plan de rénovation ATHENA (Armes, Techniques, Histoire, Emblématique, Nation, Armée), avec la réouverture du département Armes et armures anciennes en 2005, celle du département des deux guerres mondiales entre 2003 et 2006 et celle du département moderne (De Louis XIV à Napoléon III) en 2010[7].[réf. souhaitée]
L'historial Charles-de-Gaulle, commandé par le musée et la Fondation Charles-de-Gaulle aux architectes Alain Moatti et Henri Rivière[8], fut inauguré le et rénové le . Il s’articule autour d’une salle multi-écrans qui commence par la diffusion d’un film d’archives biographique de 25 minutes en plusieurs langues. L’exposition se poursuit dans un espace multimédia et interactif dans lequel le visiteur, muni d’un audioguide, découvre la vie du Général de Gaulle à travers 400 documents audiovisuels[9].
Le a ouvert une nouvelle section permanente au sein du musée, les Cabinets Insolites, consacrés dans une première partie aux figurines militaires (5 000 petits soldats de carte, plomb, étain et plastique sur un total de 140 000) et aux modèles d’artillerie (l’une des plus importantes collections au monde, comprenant 1 000 pièces du XVIe siècle au XIXe siècle) et dans une autre partie aux instruments de musique militaire, choisis parmi les 350 de la collection et les 30 déposés par le musée de la musique[11].
Le , le musée de l’Armée a lancé une opération de financement participatif dans le but de restaurer Vizir, le seul cheval naturalisé de Napoléon Ier, qui était exposé depuis le dans le département moderne (De Louis XIV à Napoléon III). Après un mois de restauration, la monture a retrouvé son emplacement d’origine dans une nouvelle vitrine à atmosphère contrôlée pour mieux la préserver[12].
La salle des deux guerres mondiales fut restaurée pendant six mois en 2023 afin de présenter de nouveaux multi-média ainsi que de nouvelles vitrines traitant de la situation au Proche-Orient et Europe de l'Est post Première Guerre mondiale. Les soldats de la marine ont aussi eu une plus grande place dans le musée.
Projet 2024-2028
Extension
Une extension des collections permanentes est prévue en deux temps. En 2024, les espaces d’accueil (ceci étant déjà fait) et d’expositions temporaires, seront reconfigurés avec la création de lieux consacrés à l’histoire du site, ainsi qu’à l’actualité des engagements militaires français ; tandis qu'un nouveau bâtiment de réserves sera aménagé en banlieue[13]. Ouvert en juillet 2024, la salle consacrée à l'histoire du musée qui autrefois accueillait des mannequins montés, présente des chefs-d'œuvre de l'histoire des invalides[14].
Parcours sur la Guerre froide
Le second volet démarrera en 2025 et concernera la création d'un nouveau parcours consacré à l’histoire militaire de l’après 1945 et à la Guerre froide jusqu’à la période consécutive à la chute du rideau de fer[13].
Dans l'objectif d’« apaiser les mémoires » divergentes des anciens colonisateurs et des colonisés, de refermer les blessures encore ouvertes et « de raconter le passé sans glorification ni repentir », le musée a entamé un inventaire de ses collections afin de connaître la provenance exacte des objets arrivés en France à la suite de pillages ou de transactions douteuses durant la période coloniale[15].
Après inventaire de ces 2 200 artéfacts, un parcours intitulé “Colonisation, décolonisation : une histoire en partage” et élaboré avec des historiens et des spécialistes des pays qui ont été colonisés, il retracera le passé commun de la France et ses colonies en prenant en compte tous les points de vue[15].
Les parcours de visite et les collections
L'hôtel national des Invalides héberge, sur ses 15 hectares, 3 musées qui cohabitent avec l'hôpital militaire toujours en activité.
Le musée de l'Armée occupe les ailes Est et Ouest autour de la cour d’honneur ainsi qu'une aile à l’ouest de l’église Saint-Louis et l’historial Charles de Gaulle une construction souterraine sous la cour de la Valeur, soit 40 % des bâtiments et une surface de près de 11 000 m2 augmentée de 600 m2 pour les expositions temporaires.
Les collections du musée de l’Armée présentées au public couvrent actuellement l’histoire de France, de la Préhistoire à la Seconde Guerre mondiale. Elles sont réparties au sein de six grands espaces chrono-thématiques :
Le département ancien, Armes et Armures anciennes XIIIe – XVIIe siècles, collection antique, médiéval, asiatique et orientale, dont la collection est la 3e en importance au monde, exposé sur 2 500 m2;
Le département moderne, couvrant la période de Louis XIV à Napoléon III, période 1643–1870 ;
Le département contemporain, les deux guerres mondiales, période de 1914 à 1945 ;
Le département artillerie chargé des canons, petits modèles, munitions et instruments techniques d'aide au tir ;
La cathédrale Saint-Louis des Invalides, église des soldats, sa voûte est ornée des trophées militaires de la France. Elle abrite le caveau des Gouverneurs où reposent de nombreux gouverneurs des Invalides, des maréchaux de France, et de grands chefs militaires.
Le département des Beaux-Arts et du Patrimoine[23] : ce département conserve les collections de peintures, de sculptures, d'arts graphiques et photographiques. Il conserve 2 500 peintures, 950 sculptures, 9 000 dessins, 20 000 estampes et affiches et environ 60 000 photographies (30 000 tirages, 20 000 plaques de verre, 4 500 négatifs souples et 400 albums photographiques). Les collections se sont ouvertes récemment à la photographie contemporaine par des acquisitions auprès de photojournalistes ou d'artistes plasticiens tels que Éric Bouvet[24], Yan Morvan, Philippe de Poulpiquet, José Nicolas, Willy Rizzo, Emeric Lhuisset, Édouard Elias, Carole Fékété, etc.
la médiathèque d'étude et de recherche a rouvert au public dans de nouveaux espaces le . Elle conserve plus de 30 000 ouvrages, 600 périodiques, dont 250 titres vivants, des livres et manuscrits anciens, rares et précieux du XVIe siècle à nos jours ainsi que des archives. Ses thématiques couvrent principalement le domaine des armes, des armures, de l’artillerie, des uniformes et équipements, des emblèmes, de la musique militaire et de l’iconographie du fait militaire[25]. La médiathèque assure également la couverture photographique des collections par des photographes professionnels[26].
Deux autres musées sont présents sur le site des Invalides. Ils possèdent une billetterie commune avec le musée de l'Armée :
le Musée des Plans-reliefs, présentant 28 des 112 maquettes monumentales de villes fortifiées de la collection, qui retracent 300 ans d’histoire et de stratégie militaires. Il dépend du Ministère de la Culture ;
Le musée de l’Armée dispose également de trois ateliers de restauration et de conservation préventive des collections depuis 1977[28] :
atelier textile : créé à l'initiative du général de brigade Henri d’Avout d’Auerstaedt, directeur du musée, l'atelier textile était, à son origine, entièrement consacré aux emblèmes militaires. Depuis, ses missions se sont étendues à l'ensemble des collections textiles du musée de l'Armée. Les interventions consistent à restaurer, nettoyer et consolider puis mannequiner sur des bustes de couturières rembourrés. En revanche, certaines détériorations telles que des déchirures, plis ou trous doivent être conservées afin de restituer l'histoire de l'objet[29].
atelier métal : les collections du musée de l'Armée étant variée, l'atelier métal intervient sur un grand nombre de pièces : de l'orfèvrerie, des armes à feu, des armes blanches, des modèles d'artilleries et des armures. La plupart des interventions consistent à nettoyer les objets de collections : enlever les graisses et la poussière ou éliminer la corrosion. L'atelier métal réalise également des socles et des supports pour les expositions temporaires[30].
atelier cuir : les objets à composante cuir sont très nombreux dans les collections du musée de l'Armée : chaussures, cartouchière, harnachement etc. Lorsque la restauration ne suffit plus, l'atelier cuir est en mesure de remplacer les pièces abîmée grâce aux techniques et outils de maroquinerie et sellerie traditionnelle[31].
Les acquisitions du musée de l'Armée
Afin de remplir l'une de ses missions principales, qui est de conserver la mémoire de l'histoire militaire française, le musée de l'Armée doit assurer l'enrichissement de ses collections. Depuis 2009, le musée de l’Armée rend accessible à tous, le bilan annuel de ses acquisitions dans son rapport d'activité, ainsi que sur son portail des collections.
Pistolet à rouet, François Poumerol, ancienne collection de la Couronne, vers 1620. Acquisition auprès des héritiers du collectionneur William Keith Neal
Napoléon sortant du tombeau, d'après Horace par le Studio del mosaïco Vaticano, micro-mosaïque, 0,64 × 0,55 m, 1869. Achat auprès d'une galerie
Tombeau à système de l'Empereur Napoléon Ier par Eugène Quesnel, statuette, 0,335 × 0,21 m, 1840-1860. Achat
Tombeau de Joseph Napoléon Bonaparte aux Invalides par Alphonse-Nicolas Crépinet, dessin, 0,375 × 0,27 m, 1863-1864. Achat
Sabre des gardes de l'Assemblée Nationale, 0,89 × 0,73 m, 1791-1792. Achat
Auguste Pierlot, invalide de guerre par Louis-Auguste Bisson, daguerréotype, 0,11 × 0,06 m, 1847. Achat
Fanion du Vietminh, emblème, 0,585 × 0,51 m, XXe siècle. Don d'un particulier
Insigne du 43e pèlerinage militaire international, 0,05 × 0,45 m, 2001. Don d'un particulier
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Le Général de Lariboisière faisant ses adieux à son fils, lieutenant au 1er régiment de carabiniers, au début de la bataille de la Moskowa le , huile sur toile, par Antoine-Jean Gros en 1814.
Nicolas Joseph Maison (1771-1840), maréchal de France, huile sur toile, par Léon Cogniet en 1830.
Combat de Laubressel (Troyes), le , huile sur toile, par Jean-Charles Langlois vers 1830.
Napoléon Ier à Fontainebleau le , huile sur toile, par Paul Delaroche en 1840[47].
L’Empereur Napoléon III passe en revue des cuirassiers, huile sur toile, par Alfred de Dreux en 1858.
Siège de Sébastopol, chasseurs à pied de la Garde impériale à la tranchée du Mamelon-Vert, huile sur toile, par Alphonse de Neuville vers 1861[48].
Napoléon Ier en 1814, huile sur toile (grisaille), par Ernest Meissonier en 1863.
Défense de la porte de Longboyau, au château de Buzenval, le , huile sur toile, par Alphonse de Neuville en 1879.
Remise de ses nouveaux drapeaux et étendards à l'armée française sur l'hippodrome de Longchamp, le , huile sur toile, par Édouard Detaille vers 1880-1881.
Fantassins dans un chemin creux, fragment du panorama de la bataille de Champigny, huile sur toile, par Édouard Detaille en 1882-1883[49].
Officiers supérieurs et généraux, et membres du gouvernement de la Défense nationale, 1870-1871, huile sur toile par Henri Gervex et Alfred Stevens en 1889[50].
En batterie ou mise en batterie du régiment monté de l’artillerie à cheval de la Garde impériale, huile sur toile, par Édouard Detaille en 1890.
Le Soir d’Iéna, ou La victoire est à nous !, huile sur toile, par Édouard Detaille en 1894.
La Société des Amis du Musée de l'Armée (SAMA) est créée en 1909 par la volonté du général Niox, premier directeur du musée de l'Armée, afin de contribuer au rayonnement et au développement du musée. Œuvrant discrètement, la Société des Amis du Musée a offert au musée plus de cent dons collectifs, et une multitude de dons personnels. Ces dons de tableaux, de documents, d'objets tels que des uniformes, armes, emblèmes, etc. sont entièrement financés par les cotisations de ses adhérents. Au-delà de ses dons, la SAMA mène de nombreuses actions d'informations à travers des conférences et des visites, ainsi que par l'édition d'une revue scientifique, deux fois par an, présentant l'évolution des collections du musée de l'Armée[57].
Chaque année, le musée propose une quarantaine de concerts[70] de musique classique et jazz interprétés par des artistes de notoriété internationale au sein de la cathédrale Saint-Louis des Invalides ou dans des espaces habituellement fermés au public.
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Accessibilité
L'entrée se fait par le 129 rue de Grenelle, côté Esplanade des Invalides et 2 place Vauban, côté Dôme des Invalides. Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h. Nocturne jusqu’à 21h le mardi, en période d'exposition. Le site est desservi par les stations de métroInvalides, Varenne et La Tour-Maubourg (lignes8 et 13) ainsi que par le RER à la gare des Invalides (ligne C du RER).
Bibliographie
Marc Neuville, La Grande guerre : 1914-1918, Arcueil, Preal, coll. « Les Collections historiques du Musée de l'armée », , 120 p. (ISBN2-904768-11-4)
Marcel Dugué Mac Carthy, Soldats du roi : les armées de l'Ancien régime, XVIIe et XVIIIe siècles : 1610-1789, Arcueil, Preal, coll. « Les Collections historiques du Musée de l'armée », , 132 p. (ISBN2-904768-02-5)
Jean-Marcel Humbert, Lionel Dumarche et Michèle Pierron, Photographies anciennes, 1848-1918 [Texte imprimé] : regards sur le soldat et la société, Arcueil, Preal, coll. « Les Collections historiques du Musée de l'armée », , 119 p. (ISBN2-904768-05-X)
Paul Willig, Napoléon et ses soldats. 1, l'apogée de la gloire, 1804-1809, Arcueil, Preal, coll. « Les Collections historiques du Musée de l'armée », , 128 p. (ISBN2-904768-07-6)
Paul Willig, Napoléon et ses soldats. 2, de Wagram à Waterloo, 1809-1815, Arcueil, Preal, coll. « Les Collections historiques du Musée de l'armée », , 128 p. (ISBN2-904768-11-4)
Général Le Diberder, Les armées françaises à l'époque révolutionnaire : 1789-1804, Arcueil, Preal, coll. « Les Collections historiques du Musée de l'armée », , 120 p. (ISBN2-904768-13-0)
Jordan Gaspin, Souvenirs et destins de Poilus : collections du Musée de l'armée, Rennes, Éd. "Ouest-France", , 127 p. (ISBN978-2-7373-4492-3)
Caroline Barcellini, Le musée de l'Armée et la fabrique de la Nation : histoire militaire, histoire nationale et enjeux muséographiques, Paris : l'Harmattan, 2010 (ISBN978-2-296-11842-3)
Hervé Drévillon et Dominique Prévôt, Le faste et la fureur : l'armée française de Rocroi à Valmy, Paris, Somogy, , 127 p. (ISBN978-2-7572-1394-0)