Fondation d'un musée au palais de l'évêché de Castres en 1840
Le musée a été créé en 1840 à la suite de l'acquisition par la Ville de Castres de quelques tableaux et d'une collection de minéralogie et de zoologie.
Dons du collectionneur et artiste Marcel Briguiboul à la fin du XIXe siècle
Une grande part des œuvres exposées faisaient à l'origine partie de la collection privée du peintre, dessinateur et collectionneur Marcel Briguiboul (1837-1892). Par décisions successives du peintre puis de son fils unique (1893) et de sa veuve (1927), la Ville de Castres hérite de tout l'œuvre et, de tous les biens et fortune[2], notamment et dès 1893, de trois peintures et des gravures de Francisco Goya qui deviennent, avec nombre d'œuvres prestigieuses, le point initial de la collection d'art hispanique du musée de Castres. Ses collections deviennent alors de première importance.
Marcel Briguiboul, Autoportrait
Naissance du musée Goya en 1947 sous l'égide de Gaston Poulain
Après la Seconde Guerre mondiale, Gaston Poulain[3], conservateur de musée Goya de 1947 à 1969, rebaptise le musée de Castres en "Musée Goya", marquant un tournant majeur dans l'orientation artistique et culturelle désormais hispanique du musée.
Le Musée Goya dans les années 1980-1990
Au début des années 1990, le Musée Goya se compose de 11 salles situées au premier étage du palais. L'accueil est situé dans la Salle des États où l'accès se faisait depuis le grand escalier d'honneur se trouvant dans le péristyle du palais épiscopal. Le musée se compose de salles consacrées aux arts primitifs, avec également une salle Briguiboul, une salle Philippe IV, une salle Valdes Leal, une salle Cano, une salle des Tapisseries, des salles des Contemporains, d'une salle des armes et deux salles pour les expositions temporaires avec un atelier, une bibliothèque et de quelques bureaux.
Développement des collections et œuvres hispaniques (1950-2020)
À partir de 1950, les conservateurs successifs poursuivirent cette spécialisation. Le musée Goya et la Ville de Castres, avec l'aide financière de l'État, de la FRAM (Fonds Régional des Acquisitions des Musées), du Ministère de la Culture, de mécènes à travers les Laboratoires Pierre Fabre, de l'association des amis des Musées, continuent d'acquérir des peintures, des gravures, des lithographies, des dessins et objets divers d'artistes espagnols et du monde latino-américain.
À partir de 2020, le palais est engagé dans un vaste projet de rénovation et de modernisation et est fermé au public. Le nouveau musée d'Art hispanique Goya est inauguré le avec plus de 5 000 visiteurs français et étrangers, dont beaucoup d'Espagnols[5] et plus de 20 000 visiteurs[6], un record deux mois seulement après la réouverture.
Un an et demi après la réouverture du nouveau musée Goya, entre avril 2023 et juillet 2024, il y a eu plus de 77 795 visiteurs[7]. Depuis la réouverture, près de 58 visiteurs de nationalités différentes visitèrent le Musée dont en majorité des Français (73 258 entrées), puis des Espagnols (1 161 entrées), des Belges (461 entrées) et également dans une moindre mesure des Néerlandais, des Anglais, des Américains ou encore des Asiatiques (Chine, Corée, Japon)[8].
Le musée Goya possède 23 salles sur une surface de 1 500 m2, une collection totale de 5 000 œuvres dont une partie en réserve. L'ancienne abbaye-collège Les Cèdres, face au musée, est consacré en partie aux expositions temporaires. Le musée s'est doté d'écrans tactiles et de vidéo-projections afin de rendre plus interactive les visites. Un ascenseur et deux élévateurs permettent l'accès aux collections pour des personnes en situation de handicap. Le musée possède aussi un nouveau logo et des pages sur Facebook et Instagram, une bibliothèque sur l'art hispanique, un guichet, une boutique et un accès pour les personnes à mobilité réduite.
Jardin à la française depuis le 1er étage du musée Goya.
Entrée du musée Goya.
Porche reliant les deux cours intérieures du palais de l'évêché.
Fontaine dans la 2e cour du palais.
Blason de Mgr Tuboeuf, ancien évêque de Castres et à l'origine du palais au XVIIe siècle.
Détail de la fontaine, tête ornant le bassin.
Petit balcon dans la cour intérieure de l'évêché.
Entrée du musée Goya et la tour Saint-Benoît.
Collaboration avec des musées nationaux, régionaux et autres partenariats
Partenariat avec le musée du Louvre depuis les années 1980
Le musée Goya de Castres avec le musée du Louvre de Paris rassemblent les plus grandes collections d'art hispaniques en France.
De nombreux dépôts du Louvre se trouvent au Musée Goya depuis les années 1950 et 1960. Dans les années 1980, Jeannine Baticle, conservatrice au musée du Louvre, assure la direction du musée Goya.
Un premier partenariat est ensemble conclu entre la Ville de Castres et le musée du Louvre en 2007 afin d'effectuer des prêts et dépôts de peintures pour des expositions temporaires, des acquisitions, des restaurations, d'échanger des recherches et publications afin d'améliorer les connaissances sur les arts hispaniques. De février à septembre 2025, le Louvre prête au Musée Goya le portrait de Saint Louis d'El Greco et quelques natures mortes.
Les Laboratoires pharmaceutiques Pierre-Fabre de Castres contribuèrent depuis les années 1980 à enrichir les collections permanentes du musée Goya notamment en permettant l'achat d'œuvres de peintres espagnols comme Francisco Pacheco ("Christ servit par les anges dans le désert", "Le jugement dernier" et "Régine d'Alésia") de Sebastian Munoz (Le martyre de Saint Sébastien). En 2024, le Groupe Pierre Fabre offre généreusement un tableau du peintre Santiago Rusinol[10] intitulé "Le jardin de San Just D'Esvern"[11].
Collections
Les collections du musée Goya sont éclectiques[12], allant de l'art religieux espagnol à l'art moderne et contemporain, en passant par les arts décoratifs ou l'art ibère. Le musée possède également une collection d'armes, une collection numismatique, ainsi qu'une collection de céramiques de la Faïencerie de Castres.
C'est cependant sa collection d'art hispanique, particulièrement exceptionnelle avec 200 peintures[13],[14], contre 173 au Louvre[15],[16], ainsi que près de 140 sculptures, des gravures, dont les quatre séries de Goya (Les Caprices, La Tauromachie, Les Désastres de la guerre et les Proverbes ou Disparates) et des dessins, qui fait du musée Goya la première institution française à pouvoir proposer au public une vision complète de l'art espagnol des grands maîtres des XIVe et XVIe siècles jusqu'à nos jours.
Le musée Goya est organisé autour de 20 salles présentant de façon chronologique, du Moyen Âge à l'époque contemporaine, des œuvres d'artistes espagnols et du monde latino-américain lors du Siècle d'or.
Les expositions temporaires, situées au rez-de-chaussée après la réception dans le musée Goya en 2023, doivent être transférées dans l'ancienne abbaye-collège Les Cèdres en face de l'évêché.
Expositions temporaires
Salles 21, 22 et 23, expositions temporaires au rez-de-chaussée
À l'occasion de sa nouvelle inauguration, le musée Goya a exposé la série complète de 21 gravures de Joan Miró en hommage à Antoni Gaudí suivi d'une autre exposition de Francisco Goya dans l'œil de Pablo Picasso abordant la tauromachie, le combat entre l'homme et l'animal, l'arène et la mort. L'année 2023 se poursuit avec une exposition Écho (s) de trois artistes de la Casa de Velázquez, section artistique de l'ambassade de France à Madrid, Najah Albukai, Arnaud Rochard et Eve Malherbe.
En 2024, l'exposition temporaire "Visions plurielles"[17] rend hommage à Pierre Fabre (1926-2013), homme d'affaires, mécène et pharmacien castrais fondateur d'une multinationale pharmaceutique. Les salles exposent des œuvres habituellement conservées au domaine du Carla où sont invités les partenaires du groupe Pierre-Fabre. Le public peut observer en particulier des portraits et des natures mortes de peintres espagnols, hollandais, français ou anonymes, acquises au gré de ses envies. Le musée Toulouse-Lautrec d'Albi a prêté pour l'occasion des œuvres du peintre albigeois au début et à la fin de sa vie. L'exposition des collections de Pierre Fabre se poursuit avec des peintures représentant des paysages au musée du Pays de Cocagne à Lavaur et des objets de pharmacopée au musée Dom Robert à Sorèze.
Damien Deroubaix est un artiste français d'art contemporain originaire du Nord de la France s'inspirant des œuvres de Francisco de Goya, de la mythologie, de la sorcellerie. L'exposition "La vida es sueño"[18] se compose de toiles, de peintures, de gravures, de collage, de statuettes de cire, d'assiettes avec un vaisselier, de broches, de panneaux en bois taillés, etc.
En 2024, la Catalogne célèbre le peintre Mariano Fortuny disparu il y a 150 ans en 1874. Le Musée Goya, en partenariat avec le musée d'Orsay[19], le Musée National d'art de Catalogne et sa ville natale de Reus situé en Catalogne, expose des œuvres relatives à son voyage au Maroc notamment à travers des paysages nord-africains, l'architecture arabe, des bédouins au XIXe siècle, des autochtones...
Expositions temporaires du nouveau Musée Goya
Périodes
Miró, hommage au Gaudi
avril-juillet 2023
Goya dans l'œil de Picasso
août-novembre 2023
Éch(o)s, la Casa de Velázquez invite les artistes Rochard, Albukai, Malherbe
décembre 2023-février 2024
Collection Pierre Fabre, "Visions plurielles"
mars-juin 2024
"La vida es sueño", par Damien Deroubaix
juillet-octobre 2024
"Visions d'Orient", par Mariano Fortuny y Marsal
décembre 2024-mars 2025
Des salles d'exposition temporaires seront transférés d'ici 2026 dans l'ancienne abbaye-collège Les Cèdres situés en face du musée Goya et du jardin de l'évêché.
Atelier pédagogique
Cet atelier est situé après entre l'accueil et les salles de l'exposition temporaire. Dans cet atelier, les enfants des écoles primaires, ou également des particuliers réalisent des activités ludiques comme des dessins, des peintures, des collages, des découpages, modeler de la terre glaise en lien avec les œuvres du Musée Goya. L'atelier est aussi équipé d'une grande presse afin de réaliser des gravures. Des artistes proposent parfois des cours de dessins, d'écriture, etc.
Bibliothèque Jeannine-Baticle
Cette bibliothèque est située à l'étage avant d'entrer dans les salles sur la période de l'art espagnol au Moyen Âge. Elle porte le nom de l'historienne française de l'art Jeannine Baticle (1935-2015), spécialiste de l'art espagnol, directrice du musée Goya de 1980 à 1986. Cette bibliothèque et centre de documentation regroupent plus de 6 000 ouvrages, périodiques, dossiers et archives en rapport avec l'histoire de l'art espagnol et français ou les peintres du Siècle d'or espagnol. En 2005, Jeannine Baticle a fait don de milliers d'ouvrages au musée Goya. Ce centre de ressources est accessible sur rendez-vous et aussi un lieu de recherche pour les étudiants et les chercheurs.
Salles médiévales et du XIVe au XVIe siècle
Salle 1, l'art espagnol au Moyen Âge
En 711, la péninsule ibérique est occupée par les Maures. En 722 démarre la Reconquista par l'Église catholique qui commande de nombreuses œuvres en bois peints ou des retables.
Juan Mates : Saint Jean à Patmos et La Déploration du Christ, XVIe siècle.
"Bas-reliefs de Vélez-Blanco sur le triomphe de César."
Bas-reliefs de Vélez-Blanco sur le triomphe de César.
Le Colisée.
Le char triomphal de César.
Porteurs de vaisselle précieuse.
Bas-reliefs de Vélez-Blanco sur le triomphe de César.
Le char triomphal de Jules César.
Cavalier.
Les éléphants.
Salles du Siècle d'or espagnol (XVIIe siècle)
Salle 3, le Siècle d'or ou " el Siglo de oro "
Sous le règne de Philippe II, Philippe IV et Charles II l'Espagne connaît une fort développement artistique, culturel et musical.
Au XVIIe siècle, Séville est l'une des plus grandes villes européennes avec un port ouvert sur les Amériques. La cité sévillane attire de nombreux artistes dont le peintre Pacheco qui formera le jeune Vélazquez.
L'Église catholique met en place la Contre-Réforme face à l'essor du protestantisme depuis Luther en 1517. Afin d'affermir et instruire les croyants catholiques, l'Église commande des œuvres illustrant le Christ relatant les différents événements de sa vie.
Salle des États diocésains
Salle 5, lieu historique et prestigieux aux différentes fonctions
Cette vaste salle, jouxtant le grand escalier d'honneur, sert pour organiser notamment des conférences, des séminaires ou encore des événements particuliers. Une frise des armoiries des 35 évêques de Castres, du Moyen-Âge à l'époque contemporaine, de 1317 à 1801, se trouve sur la partie supérieure murale avec aussi une évocation du passage du roi de France Henri IV à Castres en 1585 au XVIe siècle.
Le mobilier (table, miroir, horloge et lustre) et la cheminée ont été installé ultérieurement au XIXe siècle. Les murs en trompé l'œil évoquent le marbre et les colonnades comme au château de Versailles.
Le buste du maréchal de l'armée anglaise John Ligonier, protestant natif de Castres, est exposé sur une table de marbre du Minervois.
Il y a aussi le casque d'apparat en ivoire de George II d'Angleterre (1683-1760), pièce léguée par Pierre Briguiboul. Ce casque royal fut offert au maréchal castrais John Ligonier. On observe sur la plaque frontale la couronne britannique avec inscrit en Français : "Honi soit qui mal y pense".
Salle des États diocésains au palais de l'évêché de Castres.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'Espagne se caractérise par un fort dynamisme dans la production artisanale raffinée et maîtrisée, longtemps influencée par la présence musulmane. Ces objets du quotidien et de la religiosité de composent de faïencerie, objets de culte, de cuirs de Cordoue exportés dans l'Europe entière.
Des collections de monnaies anciennes ibériques sont exposés dans des vitrines (reales, escudos, dinars) et aussi des céramiques lustrées hispaniques.
Le cabinet possède un plafond évoquant des personnages locaux qui se distinguèrent dans l'agriculture.
Vitrine exposant des céramiques espagnoles, des figures pieuses, des monnaies ibériques diverses.
Plafond décoré avec volutes bleues de personnages locaux tels que Pierre Borel.
Salle 8, l'influence de l'Italie
De nombreux artistes italiens travaillent pour la cour, les grands chantiers et les constructions royales, pour le monastère de l'Escurial et le palais du Buen Retiro à Madrid. Ces artistes transalpins encouragent les échanges culturels.
José del Castillo, Allégorie du roi Charles III et de la monarchie, 1775.
Francisco de Zurbarán, Portait d'Alvar Velázquez de Lara et meuble en noyer de style italien à droite.
Salle 9, les saints martyrs du XVIIe siècle
Dans l'Espagne du Siècle d'or, les artistes espagnols exécutent des représentations de la foi empreintes de violence et de mysticisme notamment dans la peinture et la sculpture.
Salle des saints martyrs avec des tableaux et des sculptures en bois peints.
Statuette en bois de l'Enfant Jésus-Christ endormi Pedro de Mena
Nature morte au hareng et aux ustensiles de cuisine par Francisco Barranco
Salon Goya
Salle 11, Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828), un artiste de génie
Tout d'abord, une frise chronologique récapitule la vie de Goya, les principaux événements de son existence, les réalisations de ses œuvres majeures, ses différentes fonctions et voyages en Italie ou en France.
Le Crâne de Goya - Ecole Française du XXe d'après Dionysio Fierros.
Salle 12, les œuvres de Goya à Castres
Des peintures et gravures de l'artiste Francisco Goya sont exposées.
Une salle regroupe les trois œuvres majeures du peintre offert par Marcel Briguiboul à la fin du XIXe siècle. Un écran tactile décrit ces œuvres, retrace la biographie de l'auteur, les collections de Goya dans les différents musées de France, l'héritage de la famille Briguiboul.
Le cabinet d'arts graphiques est constitué des fonds du musée présentés au public par roulement tous les 3 ou 4 mois. Un écran diffuse un film pédagogique sur la réalisation d'une gravure et un autre écran tactile permet de consulter les autres collections de gravures et lithographies du musée Goya non exposées aux publics. On y trouve les quatre séries de gravures de Goya :
De nombreux artistes espagnols se forment à Paris auprès de David, maître du néoclassicisme. De retour en Espagne, ils imposent la grandeur morale, la mesure et la sérénité dans leur art. La famille Madrazo règne sur la société de son temps. Au début du XIXe siècle, la période romantique commence où l'on voit apparaitre en Espagne un nouveau courant artistique inspiré des coutumes locales appelé le costumbrisme. Eugenio Lucas Velázquez en est l'un de ses plus illustre représentant.
Portrait de Mariano Goya, auteur anonyme d'après un tableau de Goya[34].
Les donateurs du musée Goya
Salle 14, salon des donateurs
Cette salle rend hommage aux différents donateurs du musée Goya. En 1998, un ancien résistant René Gayral du Corps-franc de la Montagne Noire et collectionneur d'armes fait don au musée de 400 pièces d'armement : épées, sabres de cavalerie, casques, tromblons, revolvers (américain, britannique, français) et dagues. Une partie de la vitrine est consacrée aux armes allemandes saisies aux Nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Un écran tactile permet d'observer les autres collections dans les réserves et l'histoire des donateurs.
On y voit aussi des tableaux et une sculpture du peintre, collectionneur et donateur Marcel Briguiboul.
Marcel Briguiboul : Autoportrait au haut de forme et à la pipe, Narcisse, Portrait de Valentine Briguiboul et de nombreux autres dessins, esquisses, etc.
Marcel Briguiboul, Autoportrait au haut de forme et à la pipe.
Marcel Briguiboul, Portrait de Valentine Briguiboul en robe mauve avec son ombrelle.
Marcel Briguiboul, Narcisse (marbre blanc).
Marcel Briguiboul, Portrait de Pierre Briguiboul.
Vitrine avec tiroirs exposant les collections d'armes avec borne numérique.
Salle 15, redécouverte de l'Espagne par les artistes français aux XVIIIe et XIXe siècles
Au XIXe siècle, l'Europe connaît la révolution industrielle. L'Espagne attire les artistes français pour son aspect pittoresque. Ils voyagent pour découvrir un monde folklorique, chevaleresque et religieux. Ces artistes français ont été inspirés par l'art hispanique du Siècle d'or. On y trouve des œuvres d'Eugène Giraud, Léon Bonnat et Henri Fantin-Latour.
Au XXe siècle, les artistes espagnols s'imposent sur la scène artistique grâce aux grands maîtres avant-gardistes Dalí, Picasso, Miró. Ils s'installent à Paris.
Art contemporain
Salles 19 et 20 du XXe au début du XXIe siècle
Les deux dernières salles du parcours muséographique sont consacrées aux œuvres du musée des Abattoirs de Toulouse et du Centre national des arts plastiques exposés avec également un écran diffusant un film sur l'art contemporain sur Guernica. Depuis la fin du franquisme en Espagne en 1975, la démocratie et la liberté stimule énormément les artistes pour s'exprimer.
Autres activités culturelles
Le musée Goya propose également des activités diverses telles que des conférences, des séances de yoga, de sophrologie, des concerts de musique, ou des spectacles de danse.
Ateliers et réserves
Les cadres des tableaux du musée Goya sont restaurés dans des ateliers situés au parc des expositions de Castres.