Il diffère de son prédécesseur par l’amélioration de sa portée, qui est passée de 4 000 km à 6 000 km, mais également par l’amélioration de sa partie supérieure : précision augmentée, capacités de pénétrations améliorées, emploi de l’ogive furtive TN 75 de 110 kt qui tient compte de la nature des défenses d’un adversaire potentiel à l’horizon de l’an 2000, dont il peut transporter jusqu’à six exemplaires[1].
Le M45 a été mis en service au printemps 1997 à bord du Triomphant jusqu’en 2015, après quoi il y fut remplacé par le missile M51[2].
Emile Arnaud (collectif), Un demi-siècle d'aéronautique en France - Les missiles balistiques de 1955 à 1995, Département d'histoire de l'armement du Centre des hautes études de l'armement, , 316 p. (lire en ligne)
Guillaume Belan et Patrick Mercillon, La saga des missiles européens (1945–2005), Paris, éditions TTU-Certes, .
aerospatiale 06, mensuel de l'établissement de Cannes, paru de 1982 à 1998.
Sylvie Moncieu (dir.), Alain Coursier (rédacteur) et al., 80 ans de passion, le site de Cannes de 1919 à 1999, Éditions Version latine, , 111 p.