Une fois larguée, un parachute se déploie pour stabiliser l'engin dans une position verticale. Une fusée se déclenche qui précipite l'arme à très grande vitesse vers la piste où elle s'enfonce profondément. Ce n'est qu'ensuite qu'elle explose, créant un cratère.
Son principe de fonctionnement est similaire à la bombe Matra Durandal et elle peut être embarquée avec la bombe d'appui tactique BAT 120(pl).
Ces bombes sont montées par chapelet de douze ou dix-huit sous l'avion porteur au moyen d'un pylône d'emport adapté.
Une fois arrivé au-dessus de l'objectif (approximativement 60- 80 m du sol, un minimum de 75 m étant l’altitude minimum pour que toutes les séquences de déploiement puissent se dérouler dans de bonnes conditions a une vitesse préconisé de 450 nœuds (833,4 km/h), le pilote largue les BAP 100. Quatre phases vont s'ensuivre :
Ouverture immédiate du parachute. La bombe larguée à grande vitesse et très basse altitude a alors une trajectoire "horizontale". Le parachute lui permet de voir sa vitesse chuter et passe alors à une trajectoire verticale.
Allumage du propulseur. La BAP 100 percute le sol à une vitesse approximative de 260 m/s.
Perforation du sol.
Explosion.
Entre chaque largage de bombe pour une salve de 12 bombe larguées, il y a un intervalle de temps défini de 30 millisecondes, cela donne une bande traitée de 80 m. Pour une piste prise sous un angle de 15°, 2 à 3 bombes touchent l'objectif[2].
Le cratère occasionné par l'explosion mesure alors près de 4 mètres de diamètre pour une profondeur de +- 1 mètre.
Avec une salve de 18 BAP 100, la surface traitée correspond à une bande de près de 400 mètres[réf. nécessaire].