Sa carrière débute dans les années 1950, avec ses premières apparitions au cinéma, notamment un second rôle dans La Mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock. Sa percée professionnelle s'est accompagnée de rôles principaux dans les séries télévisées Mission : Impossible (1966-1969) et Cosmos 1999 (1975-1977).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Enfance
Martin James Landau est né le dans le quartier de Brooklyn à New York[2]. Issu d'une famille juive américaine, il est le fils de Morris Landau et de Selma Buchman. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Morris, un machiniste d'origine autrichienne, se démena pour sauver des griffes nazies ses proches restés en Europe[3].
En 1959, il apparaît dans le troisième épisode de la série anthologique de science fiction La Quatrième Dimension[2]. Il revient en 1964 dans le Cent quarante-neuvième épisode[2].
Il est surtout connu pour son interprétation à partir de 1966 de Rollin Hand, le maître des déguisements, dans la série d'espionnage Mission impossible aux côtés de sa femme Barbara Bain[4]. Il quitte la série en 1969 après la troisième saison[2].
De 1975 à 1977, il tient le rôle du commandant John Koenig dans la série britannique de science-fiction Cosmos 1999[2]. Sa femme de l'époque apparaît de nouveau à ses côtés[2].
En 2011, il prête sa voix à personnage dans un épisode des Simpson.
En 2012, il retrouve Tim Burton pour les besoins du film d'animation Frankenweenie, adaptation du court métrage réalisé en 1984 par le cinéaste[9]. L'acteur tient le rôle d'un professeur de sciences M. Rzykruski qui éveille la curiosité de ses jeunes élèves[9]. Il discute de son personnage durant la sortie du film : « C’est un excellent professeur, il est passionné et veut transmettre sa passion pour la science à ses élèves, mais hélas il n’est pas du tout diplomatique. Il a une tolérance tres réduite pour les crétins, s’emporte vite et à cause de cela, il a dû se faire virer de plusieurs écoles. J’ai reçu le script du film avec une lettre de Tim pour me dire ce qu’il voulait et une photo du personnage. Et Tim m’a précisé que Rzykruski était européen mais pas allemand, ni russe, ni hongrois… Il a donc fallu que je crée un accent générique, je l’ai imaginé venir d’un mystérieux pays nommé la Slobovie, d’ou viennent les « Slobs ». Mais j’adoré faire ce personnage, il fait rire mais quelque part c’est un gars tragique, à la Tchekhov. En plus, il a un rôle important dans Frankenweenie, puisque c’est lui qui montre à Victor les possibilités offertes par l’électricité. Il est le catalyseur de l’histoire »[9].
Christian Berger, « Nécrologie des personnalités disparues en 2017 : Martin Landau », L'Annuel du Cinéma 2018, Editions Les Fiches du cinéma, Paris, 2018, 800 p., p. 778, (ISBN978-2-902-51632-2)