On note la fonction qui, pour , donne le nombre de changements de signe dans .
On considère alors un intervalle contenant toutes les valeurs propres de A, ce qui implique ainsi . En calculant , on obtient le nombres de racines sur et , ce qui permet de recalculer les intervalles de recherche puis d'itérer à la manière de la méthode de dichotomie.
Intérêts
Contrairement à la méthode de la puissance itérée qui ne donne que la valeur propre dominante, la méthode de dichotomie permet d'obtenir toutes les valeurs propres d'une matrice, ce qui la rapproche de la méthode de Rayleigh-Ritz, ou même une certaine partie, comme les 10% des plus grandes valeurs propres de la matrice.
Sa mise en application se prête aisément à la parallélisation.
Références
↑(en) Wallace Givens, « A method of computing eigenvalues and eigenvectors suggested by classical results on symmetric matrices », National Bureau of Standards, Applied Mathematics, Series, vol. 29, , p. 117-122.
↑(en) Herbert J. Bernstein, « An accelerated bisection method for the calculation of eigenvalues of a symmetric tridiagonal matrix », Numerische Mathematik, vol. 43, , p. 153–160.
↑(en) W. Barth, R.S. Martin et J.H. Wilkinson, « Calculation of the eigenvalues of a symmetric tridiagonal matrix by the method of bisection », Numerische Mathematik, vol. 9, , p. 386-393.
Bibliographie
(en) Yuli Eidelman et Iulian Haimovici, « The Bisection Eigenvalue method for unitary Hessenberg matrices via their quasiseparable structure », Electronic Transactions on Numerical Analysis, vol. 59, , p. 60–88 (DOI10.1553/etna_vol59s60, lire en ligne)
(en) R. Z. Dautov, A. D. Lyashko et S. I. Solov'ev, « The bisection method for symmetric eigenvalue problems with a parameter entering nonlinearly », Russian Journal of Numerical Analysis and Mathematical Modelling, vol. 9, no 5, , p. 417-427 (DOI10.1515/rnam.1994.9.5.417, lire en ligne)