La superficie de la commune est de 3,44 km2 ; son altitude varie de 66 à 142mètres[1].
Le village est situé sur a pente descendant du plateau du Vexin, sur la cuesta d’Île-de-France et qui va jusqu'au ruisseau du Réveillon[2].
En 1859, Jean-Baptiste Frion indiquait « son territoire, dont le périmètre affecte une figure triangulaire ayant l'un des côtés au nord, s'étend dans une plaine, au sud-ouest, que traverse la route impériale no 15, de Paris à Dieppe, sur laquelle est un écart de deux maisons nommé la Savane Le chef-lieu presque à la limite orientale, se compose d'une seule rue dans la direction du nord au sud et de deux ruelles[3] ».
Le Réveillon, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Boubiers et se jette dans l'Epte à Gisors, après avoir traversé six communes[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Lattainville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,7 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), prairies (11,3 %), forêts (2,3 %)[13].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 71, alors qu'il était de 69 en 2016 et de 68 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lattainville en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,6 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Lattainville est située à la limite entre le vexin français et la Normandie, et donc au cœur des conflits franco-normands puis franco-anglais médiévaux. Un château-fort est attesté au XIIIe siècle, protégeant Gisors des Anglais et partiellement détruite durant la Guerre de Cent Ans. Son avant-cour existe jusqu'à la Révolution française et deux de ses toursjusqu'en 1832[15],[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 170 habitants[Note 3], en évolution de +11,84 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 87 hommes pour 70 femmes, soit un taux de 55,41 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
5,3
75-89 ans
3,9
23,4
60-74 ans
21,1
9,6
45-59 ans
22,4
22,3
30-44 ans
19,7
13,8
15-29 ans
15,8
25,5
0-14 ans
17,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La mairie est installée dans un bâtiment des années 1590, qui est le plans ancien de la commune[15].
L'église Saint-Germain, difficilement datable mais dont une travée de la nef et le chœur semblent remonter à la fin du XIIe siècle. Le reste de la nef pourrait remonter au XVIe siècle. On peut noter deux statues de pierre du XVIIe siècle, une chaire de 1756 et deux autels secondaires du XIXe siècle[26].
Le château est construit sous l'allure d'une ruine médiévale pour Madame Hénon, épouse d’un négociant parisien, par les frères Pauchot, qui installent dans la cour une imitation de dolmen. Occupé durant la seconde Guerre mondiale par des officiers allemands, il est bombardé par les Alliés. C'est aujourd'hui une propriété privée qui ne se visite pas[15].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )