La Dépêche coloniale et maritime est un journal économique du XXe siècle, qui a occupé l'une des premières places de la presse coloniale dans l'entre-deux guerres, par son tirage et par son influence politique et intellectuelle, selon les historiens.
Au début du siècle suivant, les Annales coloniales étaient le quotidien qui avait le tirage le plus important et La Dépêche coloniale la plus grande influence (tirage 8 000 ex.). Le financier Octave Homberg dirige et rédige ensuite La Dépêche coloniale et maritime[1], dont il confie la gestion à Pierre Hamp, car il apprécie ses talents d'homme de lettres et d'enquêteur minutieux[2]. De 1922 à 1928, il fut coéditeur du journal La Dépêche coloniale et maritime dont Octave Homberg était le propriétaire. Pierre Hamp fut au cours de la même période nommé par Pierre Laval chef adjoint de Cabinet pour les problèmes de transport ferroviaire au ministère des Travaux publics du Cabinet Painlevé.
En 1928-1929, la presse coloniale voit ses tirages augmenter[4], deux ans avant une grande Exposition coloniale internationale qui a lieu à Paris du 6 mai au , à la porte Dorée et sur le site du bois de Vincennes. La Dépêche Coloniale et Maritime atteint son apogée en 1929 avec 20000 exemplaires diffusés[4] contre 13 000 en 1913[5], soit un doublement de son tirage en une quinzaine d'années. Elle se situe alors peu après d'autres publications coloniales spécialisées comme l'Effort colonial, qui tire à 25 000, et La Dépêche africaine, qui est à 30 000[4].
D'autres publications du même type sont plus modestes : La Quinzaine coloniale tire à 10000 exemplaires et Les Annales coloniales, un peu plus, environ 15000 exemplaires[4].