En petit bassin, elle est la première femme à nager le 100 mètres dos sous la barre de la minute[2].
Elle atteint le sommet de sa carrière lors des Jeux olympiques de 1988 à Séoul où elle réussit l'exploit de remporter six médailles d'or, quatre titres individuels sur 50 et 100 mètres nage libre, 100 mètres papillon et 100 mètres dos[3]. Elle réalise ainsi deux exploits inédits : elle est la première femme à être sacrée dans trois disciplines différentes et la première à remporter six titres.
Ces médailles récompensent une nageuse qui domine la natation et qui n'avait pu participer aux jeux de Los Angeles de 1984 en raison du boycott des pays du bloc de Varsovie[1]. Elle participe aux jeux de l'Amitié organisés en remplacement et bat la même année le record du 200 mètres nage libre aux championnats d'Allemagne de l'Est[1]. En 1985, une blessure au dos l'immobilise pendant 9 mois[1].
Elle termine sa carrière après les championnats d'Europe 1989 de Bonn où elle remporte deux nouveaux titres et une médaille de bronze.
Carrière de journaliste
À la fin de sa carrière sportive en 1989[4], Kristin Otto étudie le journalisme sportif à l’université de Leipzig et prend un poste de journaliste sportive à la télévision allemande[3].
Controverse
En 1990, des questions se posent sur ses performances après que son entraîneur et son médecin de son époque sportive aient été convaincus de dopage. Ces questions se reposent à la fin de l'année 2005 après la demande de sa compatriote Petra Schneider auprès de la fédération allemande de retirer des tablettes le record qu'elle détenait encore, pour la raison que celui-ci avait été réalisé grâce au dopage[5].