Ayant initialement rejoint dans les années 1980 le mouvement islamiste qui deviendra plus tard Ennahdha, il quitte ce parti et s'exile aux Pays-Bas, devenant un critique de la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali[3].
En 2007, il surprend en publiant sur un blog dissident un texte prônant la réconciliation entre les islamistes et le régime de Ben Ali[2].
Cofondateur du parti Al Majd après la révolution de 2011, il préside son conseil national en 2011. En 2012, il est secrétaire général de l'Union patriotique libre. Depuis 2013, il est membre du comité directeur du mouvement Nidaa Tounes[3], appartenant à une aile prônant un rapprochement entre islamistes et anciens pro-Ben Ali.
Le 20 janvier, alors qu'un mouvement social né à Kasserine gagne le pays, Khaled Chouket annonce la création de 5 000 emplois dans la localité, mesure élargie à tous les gouvernorats. Il est désavoué dès le lendemain par le ministre des Finances, Slim Chaker. Ancien opposant à l'ancien président Ben Ali, il provoque une polémique en mars 2016 en souhaitant son retour[2].