Il commence à jouer au hockey à la fin des années 1970 dans les ligues mineures de hockey du Canada (dans la Saskatchewan) puis dans la Ligue de hockey de l'Ouest avant de se présenter au repêchage de 1982. Il est alors choisi par les Devils en tant que premier choix (18e joueur choisi au total).
La saison 1986-1987 est la première qu'il fait en jouant entièrement pour l'équipe de LNH. Il s'installe comme un défenseur solide qui faisait peur aux attaquants adverses et ceci en raison d'une présence physique importante. Au cours d'un match de hockey, il a reçu un palet dans les dents de devant et perdit une dent ce qui fit de lui un des visages les plus connus de la LNH.
Dans toute sa carrière, Daneyko reçut plus de 2200 minutes de pénalité et il finit cinq saisons avec plus de 200 minutes de pénalité par saison. Malgré tout, il n'était pas connu pour être un grand buteur et a joué 255 matchs de saison régulière sans marquer un seul but (ce qui en soi constitue un record dans la LNH).
À la fin des années 1990, Daneyko avait des problèmes avec l'alcool mais Lou Lamoriello, directeur général des Devils, l'a envoyé en cure de désintoxication. Une fois sa cure finie, il fit son retour dans la LNH et joua tous les matchs des séries éliminatoires de 2000 avec à la clé la conquête de la Coupe Stanley pour les Devils et le trophée Bill-Masterton pour Daneyko.
Avec Scott Stevens, il a fait partie de la solide base défensive des Devils qui les a mené à trois reprises à la Coupe Stanley (1995, 2000 et 2003). De plus, il convient de remarquer qu'entre 1983 et sa retraite, il n'a manqué qu'un seul match de séries éliminatoires disputés par les Devils. En effet, il fut mis de côté pour un match des séries de 2003 et les Devils perdirent le match sans lui.
Aujourd'hui, Daneyko n'a pas quitté le monde des Devils et est commentateur des matchs des Devils pour Fox Sports Net.
Le , les Devils ont retiré le numéro 3 de Daneyko[2].