John C. Robinson est un descendant de la septième génération du révérend John Robinson qui faisait partie des premiers émigrés qui ont fondé la colonne de Pilgrim Fathers en 1620 sur les rives du Massachusetts[2]. suit une éducation de soldat à l’académie d'Oxford dans l'État de New York[1].
Il est élève de l'West Point du jusqu'au [1]. Il est exclu de l'académie pour raison disciplinaire[1]. Il suit des études de droit pendant une année avant de retourner dans l'armée[1].
Lors des émeutes de Baltimore menées par les sécessionniste, John C. Robinson avec 60 hommes, fait une démonstration de force le évitant la prise du fort McHenry[1]. Il avait écrit, le , à l'adjudant général à Washington :
« Je devrais probablement être attaqué cette nuit; je crois que je peux tenir le poste[2]. »
Il est alors envoyé dans le Midwest (l'Ohio et le Michigan) pour recruter un régiment, le 1st Michigan infantry[1]. Il est nommé colonel du 1st Michigan infantry le [3].
Il est promu commandant du 2nd U.S Infantry le [3]. Son régiment est affecté à la garde des voies ferrées dans le Maryland jusqu'en [1].
« J'ai mis en réserve le général Robinson pour la fin. Pour lui, les honneurs de cette bataille lui reviennent ce jour avant tous les autres au sein de cette division. L'attaque portait sur son aile. Par sa présence à tous les endroits par sa supervision personnelle et son exemple désintéressé, il nous a assuré des honneurs de la victoire[2]. »
Lors de la bataille de Chancellorsville, il commande la 2nd division du I corps à compter du [1],[2]. Sa division est maintenue en réserve pendant cette dernière.
Lors de la bataille de Gettysburg, il mène au combat environ 2 500 hommes[1]. Il est breveté lieutenant-colonel le pour bravoure et service méritant lors de la bataille de Gettysburg alors qu'il fait face pendant quatre heures à deux fois plus de troupes confédérées[3]. Sa division forme une extension de l'aile droite de l'Union sur Oak Knoll. Composée de deux brigades, l'une commandée par le brigadier général Gabriel René Paul et l'autre par le brigadier général Henry Baxter, il fait face à un assaut de cinq brigades confédérées[2]. Ses troupes subissent de lourdes pertes mais retraitent en bon ordre après l'effondrement du XI corps. En 1867, le colonel Samuel M. Morgan, qui assistait le général Robinson lors de la bataille, aura une conversation avec un officier d'État-Major confédéré: à la question du nombre de soldats unionistes faisant face aux confédérés, il précise qu'ils étaient environ 8 500 hommes. L'ex-officier conféré répond alors:
« Je voudrais pas vous contredire, mais comment cela se pourrait-il, pour vous d'avoir retenu entre trente et quarante mille hommes pendant plusieurs heures[2]. »
Le décompte de la journée fait apparaître 1 667 pertes dont 124 officiers[2].
Sa défense tenace lui vaut donc son brevet de lieutenant-colonel dans l'armée régulière. Deux chevaux seront tués sous lui pendant ces combats[2].
Il est breveté colonel le pour bravoure et service méritant lors de la bataille de la Wilderness[3]. Il commande la 2nd division du V corps lors de la bataille de Laurel Hill au cours de laquelle il se distingue. Il mène un assaut qui est repoussé et est blessé au genou gauche. Il est alors amputé et perd son commandement[1]. Il recevra la medal of Honor trente ans plus tard.
Il est breveté major général des volontaires le pour bravoure et service méritant sur le champ de bataille[3]. Il commande alors le district de l'État de New york[1]. Il reprend le service actif le et prend le commandement du district nord de New York[2].
Il est breveté brigadier général le pour bravoure et service méritant lors de la bataille de Spotsylvania[3].
Il est breveté major général le pour bravoure et service méritant sur le champ de bataille lors de la guerre[3].
Après la guerre
John C. Robinson est promu colonel du 43rd U.S. infantry le et quitte le service actif des volontaires le [3]. Il est candidat à l'élection du Freedmen's Bureau en Caroline du Nord en 1866, à celle du département du Sud en 1867 et du département des Lacs en 1868[1].
Il part en retraite, avec le grade de major général de l'armée régulière, le [3]. Il est élu lieutenant gouverneur de New York en 1872[1]. il participe à la direction de la société de l'armée du Potomac et de la grande armée de la République jusqu'à qu'il soit atteint de cécité en 1893[1].
« S'est placé personnellement à la tête de la brigade en pointe lors d'une charge contre une fortification ennemi; a été sévèrement blessé[4]. »
Mémoire
En 1917, une statue à son effigie est érigée à Gettysburg pour commémorer sa défense acharnée lors de la première journée de la bataille de Gettysburg[1].
↑ abcdefghijklmnopq et r(en) In memoriam Abner Doubleday and John C. Robinson, J.B. Lyon company,
↑ abcdefghijkl et m(en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne).
↑(en) John C. Robinson, page consacrée au général sur cmohs.org (consulté le 26 août 2015)