Sorrel naît à Savannah, en Géorgie, le fils de l'un des hommes les plus riches de la ville, Francis Sorrel. Il est le beau-frère de William W. Mackall, qui est un général confédéré et le chef d'état-major de Braxton Bragg[3].
Guerre de Sécession
En 1861, Moxley quitte son emploi en d'employé de la division bancaire de la Central Geogia Raildoad[4] à Savannah, en prenant part à la prise confédérée du fort Pulaski , en tant que simple soldat dans les hussards de Géorgie. Avec les lettres d'introduction du colonel Jordan, de l'état-major du général P. G. T. Beauregard, et ami de son père, il est placé sous les ordres du brigadier généralJames Longstreet à Manassas, en Virginie, le , et commence à servir en tant qu'aide-de-camp volontaire sans solde[4]. Sorrel est décrit comme : « un grand, Géorgien svelte dont la grâce gauloise, les yeux sombres et l'allure montrent le sang d'un grand-père qui a été colonel des ingénieurs dans l'armée française »[4].
Longstreet écrit que son jeune aide-de-camp « est entré dans la bataille aussi gaiement qu'un galant, et semblait recevoir des ordres qui le projetaient dans les positions les plus exposées avec un plaisir particulier[5] ».
Le , Sorrel reçoit sa commission de capitaine et est affecté en tant qu'adjudant-général du général Longstreet. Il est promu commandant le et de lieutenant-colonel le . Lorsque le général Lee réorganise l'armée de Virginie du Nord à l'automne 1862, Longstreet donne plus de responsabilité à Sorrel au sein du premier corps[4]. Il sert sous les ordres de Longstreet jusqu'en , lorsqu'il est nommé brigadier général. Lorsque Longstreet recommande la promotion de Sorrel, il écrit : « Beaucoup du succès du mouvement est dû à la façon très habile avec laquelle le mouvement a été dirigé par le lieutenant-colonel Sorrel »[6].
Richard L. DiNardo écrit : « Même les critiques les plus virulentes de Longstreet ont admis qu'il avait rassemblé le meilleur état-major employé par un commandant, et que de facto son chef d'état-major, le lieutenant-colonel Moxley Sorrel, a été le meilleur officier d'état-major de la Confédération[7] ».
Après la guerre
Après la guerre de Sécession, Sorrel retourne à Savannah, travaille à la direction de l'Ocean Steamship Company, et sert dans le conseil d'administration de la Georgia Historical Society.
Le , il épouse Kate Amelie DuBignon à Woodville, dans le comté de Baldwin, en Géorgie. Mme DuBignon, la fille de Charles et d'Ann Virginia Grantland DuBignon, en à Milledgeville, le comté de Baldwin, en Géorgie et meurt le à Warrenton, dans le comté de Fauquier, en Virginie.
Lorsque Robert E. Lee visite Savannah des mois avant sa mort, en 1870, Sorrel mène la délégation de Savannah, salue le général Lee à la gare, et l'escorte autour de la ville.
Les mémoires de Sorrel, Recollections of a Confederate Staff Officer, sont publiées à titre posthume, en 1905[8]. L'historien Douglas Southall Freeman considère le livre de Sorrel comme l'un des meilleurs récits d'une personnalité majeure de la Confédération, qui se caractérise par « une centaine de touches d'humour et révélant les traits de description rapide[9] ».
Monument
La maison de Sorrel-Weed à Savannah, où il a grandi, est l'un des plus beaux exemples de l'architecture de style néo-grec aux États-Unis. Conçue en 1836 par Charles Clusky, c'est l'une des deux premières maisons en Géorgie à être désignée comme monument historique. La maison est ouverte au public pour des visites.
↑DiNardo, Richard L., « Southern by the Grace of God but Prussian by Common Sense: James Longstreet and the Exercise of Command in the U.S. Civil War », The Journal of Military History, vol. 66, no 4, , p. 1011–1032 (JSTOR3093262)
↑Brig.-Gen. G. Moxley Sorrel, Recollections of a Confederate Staff Officer, New York, The Neale Publishing Company, (lire en ligne)
(en) Blair, William Alan & Davis, William C. (ed.)& Hoffman, Julie (ed.), « Gilbert Moxley Sorrel », The Confederate General, National Historical Society, vol. 5, (ISBN0-918678-67-6)
(en) C.S. War Department, Regulations for the Army of the Confederate States, Richmond, J. W. Randolph,
(en) Civil War High Commands, Stanford, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN978-0-8047-3641-1)
(en) Sifakis, Stewart, Who Was Who in the Civil War, New York, Facts On File, , 766 p. (ISBN978-0-8160-1055-4)