Il fut un général très controversé en raison de sa promotion pour des raisons politiques et son amitié avec le président Jefferson Davis. Il est aussi connu pour ses nombreuses disputes avec son supérieur, le général Braxton Bragg. Il est mort durant la campagne d'Atlanta.
Lorsqu'il était à West Point, il s'était fait baptiser au sein de l'Église épiscopalienne. Fin 1827, il quitte l'armée pour poursuivre ses études au séminaire de Richmond. Il est ordonné diacre en 1830, puis pasteur l'année suivante.
Le , il épouse Frances Ann Deveraux, dont il aura huit enfants. En 1832, la famille s'installe dans le Tennessee, où Leonidas Polk construit une chapelle, St. John's church. En 1840, il est le plus important propriétaire d'esclaves du comté, avec 111 esclaves. Il est aussi l'oncle du futur brigadier général confédéré Lucius E. Polk[3](p1546).
Il est élu évêque de Louisiane en . Il est l'un des fondateurs de l'Université du Sud, à Sewanee, Tennessee.
Guerre de Sécession
Une fois la sécession décidée, il n'hésite pas à offrir ses services à son ami et camarade de West Point, Jefferson Davis. Il est nommé major general (général de division) le et commande le département numéro 2 qui comprend la région comprise entre le Mississippi et le Tennessee. Le , il décide d'envahir le Kentucky – État qui avait proclamé sa neutralité – et d'occuper la capitale, Columbus.
Promu lieutenant général le , il combat à la bataille de la Stones River et à la bataille de Chickamauga. Refusant d'obéir à certains ordres de Bragg, il est suspendu de son commandement à la fin de 1863.
« Homme de haute taille, d'allure martiale, officier jouissant d'une réputation flatteuse, il ne fut jamais à la hauteur de ce qu'il promettait de devenir dans sa jeunesse »[4]. Bien que son commandement fut bien peu convaincant, il était très populaire parmi ses soldats et sa mort fut durement ressentie.
(en) Huston Horn, Leonidas Polk : warrior bishop of the Confederacy, Lawrence, University Press of Kansas, , VIII-592 p. (ISBN9780700627509, OCLC1060179472).