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Elle visite de nombreuses prisons et a dénonce les conditions de la détention en particulier pour les jeunes délinquants. Elle souhaite être accompagnée par la presse dans ses visites afin de sensibiliser une opinion publique réticente à la réalité des prisons pourrissoirs et au manque de préparation à la réinsertion des détenus. Elle est confrontée aux grandes mutineries de 1974. Son action consiste à humaniser la prison dans le cadre de la politique pénale du garde des Sceaux. Sur la base de son expérience, elle écrit un livre témoignage intitulé Changer la prison, publié chez Plon en 1984[réf. nécessaire].
Elle quitte ses fonctions en 1976, après le remaniement ministériel consécutif à la démission de Jacques Chirac. Ses fonctions ministérielles ne sont pas réattribuées après son départ du gouvernement[1].
Elle est nommée secrétaire d’État à la Famille en 1988 dans le cadre de l'« ouverture » au gouvernement de Michel Rocard sous la présidence de François Mitterrand. Elle se définit alors « comme une femme de droite par fidélité à [son] passé », « à gauche de la droite bloquée, qui refuse de comprendre que la France ne peut pas s'offrir le luxe d'être coupée en deux »[2].
Elle est à l'origine de la première loi sur la prévention des mauvais traitements à l'égard des mineurs promulguée le , à la base de la création du « 119 Allo Enfance Maltraitée »[3],[4]. Elle est à l'origine des premières campagnes de prévention contre la pédophilie[5]. Elle participe aux Nations unies au premier sommet mondial de l'Enfance les 29 et [6]. Elle participe à la rédaction de la Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée le , et à sa diffusion en France. Elle fait voter la loi du sur la protection des enfants mannequins[7],[8].
Elle est nommée conseillère d'État en service extraordinaire en 1984. Elle siège à la Section sociale où elle a été particulièrement chargée de rapporter les projets de loi sur les conditions de travail et sur l'adaptation à la France des directives européennes sur les risques professionnels (benzène, rayonnements ionisants...)[réf. nécessaire].
En 1991, elle nommée inspectrice générale des affaires sociales, fonction qu'elle occupe jusqu'en 2000[9]. Elle participe à la rédaction de nombreux rapports, dont celui sur les CHRS et sur la nécessaire coordination des structures médicales pour le traitement des cancers[réf. nécessaire].
Vie privée
Son époux, Jacques Dorlhac de Borne, est médecin généraliste à Nîmes. Elle est mère de trois enfants.
↑« Au conseil des ministres Mme Dorlhac présente un projet de loi pour protéger l'enfance maltraitée », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« La Journée nationale contre l'enfance maltraitée Les enfants martyrs appellent de plus en plus à l'aide », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Un sommet international à New-York Le monde au chevet de l'enfance menacée », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Examinée par le conseil des ministres Une loi va protéger les enfants mannequins et réglementer les agences de publicité », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )