En 1962, Matt Johnson, Jack Barlow et Leroy Smith (surnommé « le Masochiste ») sont trois jeunes surfeurs originaires de Malibu. Au fil des années, ces vedettes des plages et des vagues vont être confrontées aux tracas de la vie : les responsabilités, l'alcoolisme, violence, problèmes domestiques en tout genre et surtout la mort d'un ami en 1968 au Viêt Nam. Les amis se retrouveront en 1974, pour le Big Wednesday, où fut enregistrée la plus grande vague en Californie (plus de six mètres de haut).
Fiche technique
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Titre original : Big Wednesday
Titre français : Graffiti Party (parfois American Party[réf. nécessaire])
John Milius : un vendeur de marijuana à Tijuana (caméo, non crédité)
Production
Genèse et développement
John Milius s'inspire en partie de sa jeunesse où il pratiquait régulièrement le surf[1]. Le personnage de Matt Johnson est par ailleurs en partie basé sur le surfeur Lance Carson, en proie à l'alcoolisme dans les années 1960-1970. Le personnage est quant à lui basé sur Kemp Aaberg, son frère Dennis Aaberg ayant participé à l'écriture du scénario[2].
Jeff Bridges a été envisagé pour le rôle de Matt, mais il a refusé. Tom Berenger a quant à lui auditionné pour le rôle de Jack Barlowe[2].
Jan-Michael Vincent est engagé pour jouer Matt. Sa fille à l'écran est incarnée par sa véritable fille, Amber (née en 1973)[2].
William Katt incarne Jack Barlowe. Sa mère est incarnée par sa véritable mère, Barbara Hale (1922-2017). Il s'agit du dernier film pour le cinéma de l'actrice[2].
Le film est nommé aux Japan Academy Prize 1980 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère[5].
Analyse
Le film est divisé en quatre parties, correspondant chacune à une saison (printemps 1962, automne 1965, hiver 1968 et été 1974)[1]. Le film décrit les personnages à plusieurs étapes de leur vie : l’adolescence, puis leur entrée et leur installation dans l’âge adulte[6].
Le film évoque également les tourments des États-Unis dans les années 1960-1970 (émeutes de Watts, guerre du Viêt Nam)[6]. John Milius avait déjà dépeint une Amérique ravagée socialement et économiquement et l'affaiblissement des instituions dans son premier long métrage, Dillinger (1973). Il remet également en doute la validité de l’ordre établi dans son scénario de Magnum Force (1973)[6].