Née le à Greenfield Park, Geneviève Guilbault étudie en communication publique à l'Université Laval d'où elle obtient un baccalauréat en 2006 et une maîtrise en 2011[1].
Sam Hamad quitte la politique en , laissant son siège de député vacant de la circonscription de Louis-Hébert, château fort libéral. La Coalition avenir Québec choisit d'abord le banquier Normand Sauvageau pour représenter le parti, mais à la suite de révélations, elle remercie le candidat et se tourne vers Geneviève Guilbault. Celle-ci se préparait à devenir candidate pour la circonscription de Charlesbourg aux prochaines élections générales. Étant résidente de Louis-Hébert, elle est alors approchée pour devenir la nouvelle candidate. Le principal thème de sa campagne électorale est l'intégrité[4].
Elle est assermentée le et se voit confier le mandat de porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de famille[1]. Le lendemain, elle intègre la Commission des relations avec les citoyens[1]. Le , elle devient membre de trois délégations de l'Assemblée nationale entretenant des relations avec des parlements étrangers au Maroc, en Bavière et en Louisiane[1]. Le , elle donne naissance à sa fille Capucine et prend du repos durant l'hiver[6].
À l'approche des élections générales de 2018, Guilbault est déjà pressentie pour devenir vice-première ministre advenant une victoire du parti. Érigée en tant que porte-parole caquiste en Capitale-Nationale, elle dirige la presque totalité des points de presse organisés avec des candidats de la région durant la campagne électorale[7].
42e législature : vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique
Parmi ses premiers dossiers en tant que ministre de la Sécurité publique, elle doit gérer les inondations printanières de 2019[8]. En , elle doit présenter des excuses après avoir dénigré du personnel de son cabinet. L'événement incite l'opposition officielle à réclamer sa démission comme ministre[9]. Le , elle accouche de son fils Christophe, son deuxième enfant depuis son entrée à l'Assemblée nationale, et évoque l'idée d'un congé parental pour les parlementaires[10]. À la suite d'une hausse remarquée de fusillades dans la région métropolitaine de Montréal en 2021, elle annonce préparer un plan « sans précédent »[11]. Le , elle annonce le début de l'opération Centaure, impliquant plusieurs corps policiers québécois et partenaires frontaliers, dans la lutte au trafic d'armes en particulier au Suroît[12].
Du au , elle est nommée suppléante de Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, qui doit s'absenter en raison d'une convalescence[13]. Elle occupe à nouveau temporairement cette fonction du au , toujours pour le même motif[14]. En , un sondage mené par la firme Léger révèle que 56 % de la population aurait une bonne opinion à son égard et qu'elle serait la ministre la plus appréciée du gouvernement[15].
À la veille de la 43e législature, elle signale son intention au premier ministre de ne pas vouloir être affecté de nouveau au ministère de la Sécurité publique, ni comme ministre régionale de la Capitale-Nationale[21].
Le , dans le cadre de ses fonctions comme ministre des Transports et de la Mobilité durable, elle sème la controverse en annonçant que la gestion du transport collectif et des sociétés de transport n'est pas une mission de l'État québécois[23].
↑Henri Ouellette-Vézina et Gabriel Béland, « Geneviève Guilbault et transport collectif: « On revient au Temps d’une paix », lance Bruno Marchand », La Presse, (lire en ligne, consulté le )