Entre et , plusieurs firmes d'ingénierie, dont Dessau, BPR et SNC-Lavalin, participent à un « comité de concertation » du MTQ où est effectuée la « planification stratégique des travaux du ministère »[8].
En 2007, le ministère des Transports emploie 6 701 personnes, dont 625 ingénieurs, ce qui en fait le 5e plus important employeur d'ingénieur au Québec[9]. Cette même année, le ministère opère avec un budget de 2,8 milliards de dollars canadiens[9].
Le , Pauline Marois, nouvellement élue à la tête d'un gouvernement minoritaire, nomme Sylvain Gaudreault à la tête du ministère des Transports en plus de celui des Affaires municipales et lui confie le mandat de transformer le MTQ en agence (d'une manière similaire à Revenu Québec qui a été transformé en agence un an plus tôt)[10]. Le projet est réitéré en 2013 lorsque le ministre parle de transformer pour partie le MTQ en « Agence des transports ». Cette agence, qui ne serait pas soumise aux règles de la fonction publique pour faciliter la gestion des ressources humaines, serait chargée de réaliser les travaux alors que le MTQ se chargerait seulement de fixer les grandes orientations, les lois et règlements[11].
La transformation en agence vise selon le ministre à « dépolitiser [et] décentraliser » la gestion des infrastructures routières du Québec. Le projet est cependant critiqué par la Coalition avenir Québec, pour qui la nouvelle agence nuirait à la « transparence et à l'intégrité » et indique vouloir voter contre le projet de loi 68 déposé par Sylvain Gaudreault le [12]. Cette loi aurait institué une Agence des infrastructures de transports du Québec qui aurait obtenu la responsabilité de la gestion des infrastructures routières auparavant gérées par le MTQ[13],[14]. Ce projet de loi meurt au feuilleton lorsque la législature est dissoute le .
Du au le ministère change de nom pour la première fois depuis 1970 et devient le « Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports » (MTMDET)[15]. Le ministère retrouve son nom initial lorsque le Gouvernement Legault est formé en octobre 2018[16] puis est renommé « Ministère des Transports et de la Mobilité durable » après les élections générales de 2022[17].
Le projet de création d'une nouvelle agence reprenant la majorité des responsabilités du ministère est relancé en 2023, après que le Parti québécois ait déposé un projet de loi en ce sens en 2021[18]. Le premier ministre François Legault annonce que le périmètre de l'agence pourrait être limité aux seuls transports collectifs[19].
Identité visuelle (logotype)
Logo du ministère des Transports jusqu'en 1999.
Logo du ministère des Transports de 1999 à juin 2001.
Logo du ministère des Transports de juin 2001 à et de à .
Logo du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports de à .
Logo du ministère des Transports et de la Mobilité durable depuis .
Liste des ministres
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent de la BANQ[1].
↑Ministère des Transports du Québec, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports, « Titulaires précédents », sur www.mtq.gouv.qc.ca, Gouvernement du Québec, (consulté le )
↑ Loi du ministère des transports, LQ 1972, c. 54, art. 30 à 32 (lire en ligne, consulté le )
↑Entrée en vigueur fixée le par proclamation du lieutenant gouverneur. Gazette officielle du
↑ Loi sur la fusion du Bureau des véhicules automobiles et de la Régie de l'assurance automobile du Québec, LQ 1980, c. 38, art. 15 (lire en ligne, consulté le )
↑ Loi modifiant la loi sur les autoroutes et d'autres dispositions législatives, LQ 1982, c. 49 (lire en ligne, consulté le )
↑Tommy Chouinard, « Réforme en route au ministère des Transports », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
↑Tommy Chouinard, « Réforme au ministère des Transports : Legault envisage de créer une agence pour le transport collectif », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
↑ Décret 1488–1994 : Concernant l'abrogation de certains décrets relatifs à des ministres délégués et à des comités ministériels. GOQ du , partie 2, vol. 43, pp. 6109-6110 (lire en ligne, consulté le )