La gare fait ainsi partie, avec trois branches (quatre si l'on compte la ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers, déclassée) sur huit, du cœur de l'« étoile ferroviaire d'Amiens[2] ».
Comme l'ensemble du nœud ferroviaire d'Amiens, la gare a été bombardée pendant les Première et Seconde Guerres mondiales. Son aspect actuel est signé Pierre Dufau, l'architecte en chef de la reconstruction de la ville après le deuxième conflit mondial[4],[6],[9].
Après une quinzaine d'années sans personnel commercial, la gare est à nouveau dotée, en , d'un guichet de vente de billets[10].
En 2009, la gare dispose d'un faisceau de voies (qui permettait autrefois la desserte de la caserne Friant)[11], ouvert en 2012 uniquement aux trains massifs[12] ; ce dernier n'est désormais plus utilisé, car étant en partie déferré et envahi par la végétation[13].
Un parking est aménagé devant le bâtiment voyageurs[15]. En outre, une station « Vélam » est disponible à proximité[16].
Des arrêts de bus du réseau urbain « Ametis », Simone VeilQuai [lettre] (desservis par les lignes n2, n4, 7 et 16, ainsi que la Navette Toussaint), se situent à proximité de l'établissement[17].
Par ailleurs, la ligne 601 du réseau interurbain de l'Oise, mise en place par la région Hauts-de-France, relie Amiens à Beauvais (en passant par la gare Saint-Roch à certaines heures)[18]. De plus, cette gare est desservie par plusieurs lignes du réseau d'autocars « Trans'80 » (également organisé par la région)[19] : 701, 704 et 717.
Patrimoine ferroviaire
Le bâtiment voyageurs est inscrit monument historique en tant que témoin de la reconstruction d'Amiens après la Seconde Guerre mondiale. Mis en service en 1876, il a été endommagé pendant les deux guerres mondiales, puis reconstruit de 1944 à 1947 par l'architecte Pierre Dufau, qui remplaça les ailes centrales et la salle des pas perdus par une construction entièrement nouvelle de style moderniste, avec des murs largement vitrés employant le béton, la pierre et un revêtement de briques. Les deux pavillons latéraux, restés debout, ont été intégrés à l'édifice avec une nouvelle façade[6],[7].
↑ ab et cReinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (311) Longueau - Boulogne, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN978-2-918758-34-1), p. 117.
↑Voyage en chemin de fer de Paris à Boulogne et à la frontière du Nord, Lenoel-Herouart imprimeur libraire, (lire en ligne), p. 36-37 (consulté le ) ; la description du trajet entre Amiens et Ailly (la « première station ») ne mentionne aucun arrêt intermédiaire. En outre, la carte de l'état-major datant de 1866 (au plus tard), publiée sur le site Remonter le temps de l'IGN (consulté le ), n'indique pas de « station » à l'emplacement de l'actuelle gare Saint-Roch.
Natacha Fromentin, « Une entreprise publique dans la guerre : la SNCF, 1939-1945 : Troisième partie : Les cheminots dans la guerre et l’occupation : La vie quotidienne des cheminots des gares d'Amiens-Longueau (…) », Revue d'histoire des chemins de fer, AHICF, (lire en ligne [RTF]).