En 2009, la fréquentation de la gare était de 279 voyageurs par jour[5].
Elle compte deux bâtiments voyageurs, positionnés face à face de part et d'autre de la voie ferrée et érigées simultanément. Les deux bâtiments ne sont plus affectés à une activité ferroviaire. Un centre médico-social a utilisé les locaux du plus grand bâtiment[6].
Service des voyageurs
Accueil
Halte[7] SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle est équipée de deux quais longs de 170 mètres avec chacun un abri.
La traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre s'effectuent par le passage à niveau routier situé en bout de quai vers Amiens.
Le stationnement des véhicules est possible sur le parking côté ville.
Patrimoine ferroviaire
La gare de Picquigny a la particularité de disposer de deux bâtiments voyageurs se faisant face, déjà présents en 1855[8]. Autrefois, une marquise de quai enjambait les voies et le bâtiment côté canal servait d'annexe et d'abri pour les voyageurs[9]. Le bâtiment côté rue, identique à la celui de la gare de Pont-Remy, se distingue par une avancée trapézoïdale sur le corps central à étages de trois travées dont le toit à faible pente est en croupe revêtu de zinc ; deux ailes basses flanquent ce corps principal. La façade, en brique avec des bandeaux et décorations en pierre de taille a depuis été rénovée[Quand ?] avec des briques de parement et les combles ont été remodelées.
Le bâtiment lui faisant face n'avait qu'un étage avant la disparition de la halle métallique[9] ; un édifice similaire (démoli depuis) existait à Pont-Remy[10]. Il a par la suite été surhaussé[Quand ?] recevant un étage supplémentaire, avec un toit à deux versants couvert de tuiles, et une longue aile étroite à la toiture semblable.
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (311) Longueau - Boulogne, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN978-2-918758-34-1), p. 117
↑Adolphe Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 22 lire (consulté le 31 août 2012).
↑Voyage en chemin de fer de Paris à Boulogne et à la frontière du Nord, Lenoel-Herouart imprimeur libraire, 1847 p. 37 lire (consulté le 31 août 2012).