Il est le plus jeune de ses six frères et sœurs[11],[12].
Il va à l'école à Godów. Avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Pieczka est organiste dans l'église locale[13],[14], travaille comme agriculteur[13],[14],[15] et fait paître des vaches dans des prairies le long de la rivière Olza et de ses affluents, la Leśnica et la Piotrówka[16]. Il participe également au trafic dans l'Olza ; des chaussures Bata de Tchécoslovaquie vers la Pologne et du bacon, de l'alcool et de la viande de la Pologne vers la Tchécoslovaquie[9].
Il travaille pendant un an dans la mine de Barbara-Wyzwolenie[17] sous la recommandation de son père ; il y frôle la mort plusieurs fois et témoigne cette période au journal polonais Dziennik Zachodni[18],[19] :
« C'est mon père qui m'a recommandé ce travail : « Regarde mon fils, rien ne te tombera sur la tête, la pluie ne tombera pas, tu sera bien profond sous le toit ». Ce à quoi j'ai répondu : « Tu sais papa, je ne voudrais pas que ce soit comme ce dicton : le père est musicien et le fils la trompette ». Mais mon père a essayé. Son ami m'a trouvé un emploi à la mine Barbara-Wyzwolenie à Chorzów. Je descendais, mais je ne creusais pas de charbon, nous creusions simplement des tranchées dans la pierre. On forait, on tirait, et quand les gravats tombaient, on les chargeait sur des chariots avec le cœur. Un travail dur et physique. J'ai été définitivement convaincu de mon inaptitude à l'exploitation minière le jour où un homme à tout faire m'a sorti in extremis de sous un mur qui s'effondrait. Nous étions payés au mètre, nous n'avions donc pas le temps de réfléchir. À un moment donné, j'ai glissé et je suis tombé sur une plaque d'acier sur laquelle tombait une pierre. Si le contremaître ne m'avait pas vu, je serais mort sur le coup. »
Toujours sous la recommandation de son père, et malgré l'opposition de son professeur de polonais qui lui conseille d'aller dans une école de théâtre, il entreprend des études d’électronique à l'École polytechnique de Silésie, il quitte l'école après un mois[18],[19].
Lorsqu'il est au lycée, il participe à un enregistrement de Polskie Radio, ce qui est son premier contact avec l'art audiovisuel et lui fera découvrir ce domaine[25]. Il participera ensuite à des diffusions radiophoniques[25].
Dès son plus jeune âge, il s'intéresse au théâtre et au cinéma, passion que son père n'approuve pas[19]. Il a l'habitude de se rendre à pied aux séances de cinéma à Wodzisław Śląski, et, à quelques kilomètres de là, plus tard (après son incorporation à la Pologne en 1938) également à Zawada(pl), une ville voisine[26]. Le premier film qui le marque est Le Rebouteux (en polonais : Znachor) de Michał Waszyński[19]. Quand il retourne à la maison, son père le fouette avec sa ceinture[19].
Études et débuts au théâtre et au cinéma
Après la Seconde Guerre mondiale, il étudie le théâtre[16]. Au début des années 1950, Pieczka entre dans l'académie de théâtre Alexandre-Zelwerowicz de Varsovie ; il passe son examen d'entrée non pas dans la salle de l'académie mais dans la maison d'Aleksander Zelwerowicz[25]. Durant l'examen, Zelwerowicz lui demande de prononcer le mot ville (en polonais : miasto) trois fois : une fois en énonçant une ville historique, une autre en énonçant une ville de production et une autre en énonçant une ville festive[20],[25]. En 1954[16], il est diplômé de l'académie[17].
Durant ses études, il fait partie de l'Union de la jeunesse polonaise. Il y défend notamment un ami, Krzysztof Chamiec, exclu de l'organisation car son père possède le puissant domaine de Chamc. Lors du vote d'exclusion, Pieczka est le seul à voter contre cette exclusion, il défend son ami en justifiant : « Et en quoi est-ce ma faute ou celle de Krzysiek si je suis né d'un mineur et Krzysiek d'un homme qui possédait beaucoup de terres ? »[9].
Il joue ensuite entre 1964 et 1968 au théâtre Stary de Cracovie sous la direction de Zygmunt Hübner[42],[43],[44]. Il y rencontre Konrad Swinarski, qu'il qualifie d'« excellent réalisateur, le meilleur réalisateur que j'ai rencontré »[41]. Il s'y fait notamment remarquer sur scène dans le rôle de Beni Krik[Note 2] dans Le Crépuscule (en polonais : Zmierzch) d'Isaac Babel dont la première a lieu en 1966, juste après Noël, avec uniquement des célébrités sur scène[45]. Son rôle le plus important sur les scènes de Cracovie est le rôle de Franz Woyzeck dans le drame Woyzeck de Georg Büchner mis en scène par Konrad Swinarski en 1966[37].
De 1969 à 1974, après un déménagement à Varsovie[46], il joue au théâtre Powszechny de Varsovie[37],[47]. Le 1er mars 1970, le théâtre ferme pour une rénovation complète et rouvre ses portes le 25 janvier 1975[48],[49].
De 1974 à 2015, il joue au Teatr Powszechny de Varsovie[33].
Lorsque Franciszek Pieczka est sélectionné pour jouer dans la série télévisée Czterej pancerni i pies, les réalisateurs ne savent pas qu'il est originaire de la Silésie, ni même qu'il connaît le dialecte de cette région[25]. Lorsque l'équipe découvere cela, un des scénaristes, Janusz Przymanowski, décide de donner carte blanche à l'acteur pour les dialogues[25].
En 1979, il joue dans le film allemand David de Peter Lilienthal et y prouve sa connaissance ainsi que sa maîtrise de la langue allemande. Il joue également le rôle principal du film allemand Fariaho en 1983 réalisé par la DEFA avec comme coréalisateur Roland Gräf[64].
Le public tchèque le connaît principalement pour son rôle de père du personnage principal dans le film tchèque Merci pour chaque nouveau matin (en tchèque : Díky za každé nové ráno)[65].
Il est souvent considéré comme « ajoutant de l'humanité dans ses rôles »[32].
Lors du tournage de la série Czterej pancerni i pies, Jan Jakub Kolski, 9 ans au moment des faits, fils d'un des monteurs de la série, visite le plan de tournage, il y rencontre Pieczka qui lui demande ce qu'il veut être à l'avenir, celui-ci lui répond qu'il souhaite devenir réalisateur[9]. Dans les années 1990, il devient l’un des acteurs favoris du réalisateur polonais et Pieczka joue dans 9 de ses films[67],[68],[69].
En 2013, interrogé par Adam Kraśnicki pour le film biographique Nie tylko Gustlik, il déclare : « Les plus précieux [rôles] pour moi seraient probablement Mateusz dans Żywot Mateusza et Jańcio Wodnik dans [le film de] Jan Jakub Kolski. Ces deux personnages, il me semble, du point de vue de mon travail d'acteur, étaient frappants et intéressants dans leur effet. »[25].
En 2016, il soutient une campagne de lutte contre le smog (causé par l'incinération d'ordures) dans sa région natale, la Haute-Silésie, en jouant le rôle principal dans un clip intitulé N'empoisonne pas ton voisin ! (en polonais : Nie truj sąsiada!) enregistré avec la ville de Wodzisław Śląski[70],[71],[72].
En avril 2021, à l'occasion du 100e anniversaire des insurrections de Silésie qui a lieu en mai 2021, il tourne, avec le président de la Pologne Andrzej Duda, une vidéo incitant à commémorer cet événement de l'histoire[8],[73],[74]. Le 12 mai 2021, à la Diète de Pologne, le sénateur polonais Wojciech Piecha félicite Pieczka pour sa participation à la vidéo tout en ajoutant « Un beau témoignage de l'histoire de sa famille dans le contexte des soulèvements silésiens [...] dans un court spot télévisé. Ce témoignage montre de manière extrêmement émouvante l'attachement des Silésiens à la Pologne. »[75].
Vie privée
Dans sa jeunesse, Franciszek Pieczka et ses amis d'enfance adorent l'actrice polonaise Lidia Korsakówna. Pendant qu'ils lui rendent visite dans son dortoir dans la résidence académique Dziekanka à Varsovie, il rencontre sa future femme, Henryka Witkowska, également fille d'un mineur[9], née dans le Pas-de-Calais, en France[76] qui venait de commencer des études de journalisme à l'université de Varsovie[77].
En décembre 2019, l'acteur raconte à l'hebdomadaire polonais Gość Niedzielny la première rencontre avec Henryka[78],[76],[77] :
« Żonę poznałem w Dziekance, domu akademickim naprzeciwko pomnika Mickiewicza. Studiowała dziennikarstwo, a kiedy przyjechała za mną do Krakowa, postanowiła studiować romantyzm. Z kolegami adorowaliśmy wtedy Lidkę Korsakównę, która zagrała w "Przygodzie na Marien-sztacie" i była słynna. Kiedy siedzieliśmy u niej, zgasło światło i poszedłem je naprawić. Przy skrzynce z korkami majstrowała moja przyszła małżonka. "Może koleżanka pozwoli sobie pomóc?" – zapytałem, ale nie pozwoliła. To była miłość od pierwszego wejrzenia, która trwała tyle lat. »
— Franniszek Pieczka
« J'ai rencontré ma femme à la Dziekanka, une maison universitaire située en face du monument Mickiewicz. Elle étudiait le journalisme et, lorsqu'elle m'a suivi à Cracovie, elle s'est orientée vers des études de romantisme. À l'époque, mes amis et moi adorions Lidka Korsakówna, qui jouait dans Przygoda na Mariensztacie et était célèbre. Alors que nous étions assis chez elle, la lumière s'est éteinte et je suis allé la réparer. Ma future épouse était en train de bricoler au tableau électrique. « Laisserez-vous vous aider ? » - j'ai demandé, mais elle n'a pas voulu. Ce fut le coup de foudre, qui dura tant d'années. »
En 1954, l'acteur termine ses études et ils se marient[77] le 17 juillet 1955[25]. Le couple s'installe à Cracovie[79]. L'acteur décide de travailler au Teatr Ludowy de Nowa Huta tandis que sa femme commence des études de romantisme à l'université Jagellon. Deux ans après leur mariage, la naissance de leur première fille Ilona a lieu[77],[80]. Afin que l'acteur puisse poursuivre sa carrière, Henryka décide de s'occuper des tâches domestiques. En 1972, le deuxième enfant du couple, Piotr, est né[80],[81]. Le garçon naît prématuré et le couple craint pour sa vie, il survit finalement[82].
En 2004, à l'âge de 71 ans et en raison d'une maladie grave meurt l'épouse de l'acteur, Henryka Pieczka, avec laquelle il a vécu pendant 50 ans. Franciszek Pieczka, profondément affecté par la mort de sa femme, répète à plusieurs reprises dans ses conversations avec les journalistes « Ma femme avait cinq ans de moins et était décédée plus tôt. J'étais celui qui voulait mourir en premier. »[83],[84],[85]. Il y ajoute « Je suis très reconnaissant à mon épouse [...] de m'avoir soutenu dans mon travail [...] entre autres, qu'elle n'a pas imposé son désir. »[86]. Lors d'une rencontre en direct à la radio avec Katarzyna Stoparczyk, journaliste, écrivaine et autrice du livre Franciszek Pieczka Portret intymny, l'acteur dit[87] :
« Wie pani, ja się śmierci nie boję. Swoje przeżyłem. Już nie mam jakichś aspiracji życiowych. Ani osobistych, ani zawodowych. Tylko Boga proszę, żeby odejść spokojnie, bez boleści. No i żeby spotkać się z małżonką. Tam, na górze. Może już przygotowała dla mnie jakieś przyjęcie? »
— Franciszek Pieczka
« Vous savez Madame, je n'ai pas peur de la mort. J'ai vécu ce que je devais vivre. Je n'ai plus d'aspirations dans la vie. Ni personnelles, ni professionnelles. Je demande seulement à Dieu de me permettre de m'éteindre paisiblement, sans douleur. Et de rencontrer ma femme. Là-haut. Peut-être a-t-elle déjà préparé une fête pour moi ? »
Il reconnait publiquement sa foi catholique[88],[10] et donnait fréquemment des interviews à l'hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny[89]. Il est baptisé le 29 janvier 1928 à l'église de Saint-Joseph à Godów[25]. Ses parrains sont Norbert Tekieli et Maria Popek[25].
Mort
Franciszek Pieczka meurt le à Varsovie, à l'âge de 92 ans[90],[37]. Son fils Piotr témoigne des derniers moments de l'acteur avec sa famille[91],[92],[93] :
« Pożegnał się z nami. Przekazał nam, że jeśli gdzieś wychodzimy, trzeba się pożegnać, bo nie wiemy, co dzień nam przyniesie, kiedy nasza świeczka się wypali. Nauczył nas, że życia nie wolno marnować na kłótnie. On nie żałował żadnej minuty przeżytej na tym świecie. »
— Piotr Pieczka
« Il nous a dit au revoir. Il nous a fait comprendre que si nous sortons quelque part, il est important de dire au revoir, car nous ne savons pas, ce que nous réserve le jour, quand notre bougie s'éteindra. Il nous a appris qu'il ne faut pas gaspiller la vie pour des disputes. Il ne regrettait aucune minute vécue dans ce monde. »
Le à 12 h, une messe de funérailles a lieu à l'église du Sacré-Cœur de Varsovie[2],[96],[97]. Franciszek Pieczka est ensuite enterré dans la tombe familiale (avec Henryka, sa femme) au cimetière d'Aleksandrów[96]. Les cérémonies revêtent un caractère national[97], en présence du président de la république de Pologne, Andrzej Duda[98],[99],[100]. Certains autres acteurs polonais qui ont travaillé avec lui sont présents aux funérailles, notamment Daniel Olbrychski[101].
Dans son single résumant les événements politiques, sociaux et de la culture pop, 2022, Pih mentionne la mort de Franciszek Pieczka[102],[103].
Analyse de son travail d'acteur
Prononciation du ŏ silésien
Dans une étude, Martyna Rzeźnik de l'Université de Łódź remarque chez Franciszek Pieczka une prononciation du ŏsilésien dans la série télévisée Ranczo, perdu dans le temps, mais audible chez les personnes âgées en Pologne. Dans le cas de l'acteur, il ne s'agit cependant pas d'une stylisation linguistique ou d'une caractéristique d'origine mais du fait que la prononciation de ce ŏ front-lingual-dental était autrefois exigée des élèves de l'école d'art dramatique[104].
Autocritique
Lors d'une interview en 2008, il est questionné par Dariusz Zaborek pour Gazeta Wyborcza, demandé « Pensez-vous que si vous étiez né à Varsovie, les personnages que vous incarnez n'auraient pas une telle authenticité ? », l'acteur répond « C'est une question de personnalité, pas d'origine. »[9]. Demandé « Pensez-vous que le fait d'avoir travaillé dans les mines a pu influencer votre jeu d'acteur ? », l'acteur répond « Bien sûr, après tout, le jeu créatif consiste à enrichir les personnages que l'on incarne grâce à ses propres expériences. »[9].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données FilmPolski, Filmweb et IMDb.
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1970 : Dzięcioł : Edek Zdziebko
1972 : Piłat i inni : un bélier travaillant dans un abattoir
1972 : Pilatus und andere - Ein Film für Karfreitag d'Andrzej Wajda : Ram
1979 : Ania z Zielonego Wzgórza : Mateusz Cuthbert
2020 : Dialog. Życie zapisane w listach de Judyta Syrek et Wojciech Kursa : narrateur
Théâtre
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données de l'Encyclopédie du théâtre polonais.
Franciszek Pieczka est un citoyen d'honneur de la gmina de Godów, son titre de citoyen d'honneur est accordé par la résolution n° XIX/165/08 du conseil municipal de Godów du [121],[122],[123].
Le , il obtient le prix silésien Juliusz Ligon pour « une culture notable de l'esprit silésien et des réalisations artistiques exceptionnelles pour la culture polonaise dans les domaines du cinéma et du théâtre »[127]. La décoration a lieu à l'université de Silésie à Katowice.
Le , le président polonais Andrzej Duda lui décerne l’ordre de l’Aigle blanc[128],[129],[130],[20], la plus haute distinction polonaise, « en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la culture polonaise, pour son importante contribution au développement de l'art du théâtre et du cinéma », énonce la justification de la distinction rendue à l'acteur[131],[132]. La décoration a lieu le , jour de la fête nationale de l'indépendance polonaise[133],[134].
En 1968, durant le Festival international du film de Chicago, il reçoit le Silver Hugo du meilleur acteur pour son rôle de Mathieu dans Les Jours de Mathieu de Witold Leszczyński[136],[137]. Il reçoit d'abord un avis de récompense de Film Polski, mais pas de statuette, il témoigne cette situation : « J'ai commencé à chercher ma statuette en argent, elle se trouvait dans la rue Mazowiecka, à Film Polski. Un employé l'avait posée sur son bureau comme presse-papiers. Mais j'ai persisté et j'ai récupéré la statuette. Au bout de deux ou trois ans. »[9].
Durant le vivant de l'acteur, le maire de la ville l'appelle afin de donner son nom à un établissement, ce à quoi Pieczka répond : « Et qui suis-je pour recevoir de tels honneurs de mon vivant ? Vous ferez ce que vous voudrez quand je serai mort. Allez, ne vous inquiètez pas, je suis d'accord. Juste un peu plus tard. »[87].
Le 15 et , un vote a lieu dans une école primaire et maternelle à Godów, ville de naissance de Franciszek Pieczka, pour choisir la personnalité qui donnera son nom à l'établissement[142]. Les résultats du vote sont annoncés le [143]. La personne ayant remporté le vote est l'acteur Franciszek Pieczka[142].
La cérémonie officielle de désignation du nom de l'école a lieu le 29 septembre 2023 en présence de la famille de l'acteur[144],[145].
Buste à la Galerie des Artistes
En août 2023, l'artiste remporte un vote au plébiscite annuel de la Galerie des Artistes de Katowice, au cours duquel les habitants de la ville votent pour des personnes méritantes dans le domaine de la culture, pour Katowice ou sa région[146]. 1 117 personnes participent au vote, dont 1 010 via le site web[147].
À la suite de cette victoire, un buste de Franciszek Pieczka est dévoilé à la Galerie des Artistes sur la place Grunwaldzki le [148], l'auteur de la sculpture est Bogumił Burzyński[149].
Monument à Godów
En février 2024, un monument à son honneur est construit près de l'école portant son nom, dans sa ville natale, Godów[150],[151]. Le monument consiste en un buste du grand acteur silésien, qui tient de sa main droite le masque de la muse du théâtre Melpomene. Une courte biographie de l'acteur et ses pièces les plus importantes sont inscrites sur le piédestal[152].
C'est la ville de Katowice qui a financé la conception et la maquette de la sculpture et qui a mis l'ensemble à la disposition de la municipalité de Godów[153]. La sculpture originale se trouve dans la galerie d'art de la place Grunwaldzki[154]. L'auteur de la sculpture est Bogumił Burzyński[152],[155].
Plan d'un festival
En février 2024, lors d'une interview, le maire de la ville de Godów, Mariusz Adamczyk, annonce : « nous discutons avec la famille de l'acteur de l'organisation d'un festival portant son nom, mais les détails sont à venir »[156].
Plan d'un parc
En février 2024, lors d'une interview, le maire de la ville de Godów, Mariusz Adamczyk, annonce : « nous prévoyons un parc Franciszek Pieczka avec une infrastructure spéciale (en collaboration avec la municipalité de Gorzyce, qui est fière, entre autres, du fondateur de la radiodiffusion, le comte Georg von Arco) »[156].
Notes et références
Notes
↑Certains médias et ouvrages indiquent qu'il sert au Wehrmacht avant de s'enfuir et servir à l'armée rouge. Or, il y a confusion entre sa vie et son rôle de Gustlik dans la série Czterej pancerni i pies.
↑Le rôle de Beni était joué en alternance par Franciszek Pieczka et Marek Walczewski.
↑ a et b(pl) Marek Szymański, Polska na filmowo : gdzie kręcono znane filmy i seriale, Poznań, MJ Media Szymański i Glapiak, (ISBN978-83-927928-1-9, lire en ligne)
↑(pl) Artur Marcisz, Arkadiusz Gruchot et Wydawnictwo Nowiny, 100 autorytetów na 100-lecie Niepodległości z Ziemi Wodzisławskiej, Wydawnictwo Nowiny Sp. z o.o, , 240 p. (ISBN978-83-942375-9-2 et 83-942375-9-2, OCLC1241599891, lire en ligne), p. 163-166
↑(pl) Andrzej Gwózdz, « Polscy aktorzy w filmach Defy w ostatnim cwiercwieczu istnienia Niemieckiej Republiki Demokratycznej », Kwartalnik Filmowy, Varsovie, no 95, , p. 94 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑(pl) Andrzej Gwóźdź, Polscy aktorzy w filmach Defy w ostatnim ćwierćwieczu istnienia Niemieckiej Republiki Demokratycznej, (ISSN0452-9502, OCLC999146421, lire en ligne) :
« Problemu z jçzykiem nie miał natomiast Franciszek Pieczka zaangazowany do glównej roli w filmie Fariaho...! (1983) Rolanda Gräfa (takze wspólscenarzysty) [...] Znajomosci jçzyka niemieckiego Pieczka dowiódł już wczesniej w epizodzie w nagrodzonym w 1979 roku na Berlinale Zlotym Niedzwiedziem zachodnioniemieckim filmie David Petera Lilienthala [...]. »
↑Jean-Loup Passek, Michel Ciment, Claude-Michel Cluny et Jean-Pierre Frouard, Dictionnaire du cinéma ([Nouv. éd.]), Paris, Larousse, , 1451 p. (ISBN2-03-505031-6, BNF37707467, lire en ligne), p. 1008 :
« Au cours des années 90 il est devenu l’un des interprètes favoris de Jan Jakub
Kolski [...] »
↑(pl) Diète de Pologne, « 24. posiedzenie Senatu Rzeczypospolitej Polskiej w dniach 12, 13 i 27 maja 2021 r. : senator Wojciech Piecha », Sprawozdanie Stenograficzne z Posiedzenia Senatu Rzeczypospolitej Polskiej, Varsovie « X kadencja », , p. 16 (ISSN0867-261X, lire en ligne [PDF])
↑(pl) « PiH - 2022 Lyrics » [« PiH - 2022 Paroles »], sur genius.com (consulté le )
↑(pl) Martyna Rzeźnik, « Elementy stylizacji brzmieniowej w serialu telewizyjnym „Ranczo” », dans Bogactwo językowe i kulturowe Europy w oczach Polaków i cudzoziemców, t. 4, Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego (ISBN978-83-8088-705-3, DOI10.18778/8088-705-3.18, lire en ligne)
↑(pl) « Odznaczenia dla wybitnych twórców i działacy kultury » [« Prix pour des artistes et des militants culturels exceptionnels »], Dziennik Polski, Kraków, Krakowskie Wydawnictwo Prasowe RSW "Prasa-Książka-Ruch", no 175 (26 VII) = nr 9456, , p. 2 (ISSN0137-9089, e-ISSN1689-3255, lire en ligne)
Józef Szajna, un ami de Franciszek Pieczka qui l'a notamment accompagné dans ses débuts.
Bibliographie
(pl) Konrad Eberhardt, Aktorzy Filmu Polskiego I Telewizji (1971), Warszawa, Wydawnictwa Artystyczne i Filmowe, , 158 p. (OCLC3506400, lire en ligne), p. 117-119