Forces armées de l'Ukraine Збройні сили України
Armoiries des Forces armées.
Fondation	29 mars 1917
Forme actuelle	6 décembre 1991
Branches	• Armée de terre •  Marine ukrainienne • Force aérienne • Assaut aérien • Opérations spéciales • Corps de marine • Défense territoriale •Forces de systèmes sans pilote
Quartier-général	Kiev
Commandement
président de l'Ukraine	Volodymyr Zelensky depuis 2019
ministre de la Défense	Roustem Oumierov depuis 2023
Commandant en chef des forces armées ukrainiennes	Oleksandr Syrskyi depuis 2024
Main-d'œuvre
Âges militaires	obligatoire dès 18 ans (1992)[1], élevé à 20 ans (2015)[2],[3], puis à 27 ans et enfin réduit à 25 ans (2024)[4]
Service militaire	12 mois pour l'Armée de terre et la Force aérienne, 18 mois pour la Marine
Disponibles au service militaire	10 984 394 (2015) hommes
Aptes au service militaire	6 893 551 (2015) hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année	288 605 (2008)  hommes 234 916 (2010) femmes
Actifs	209 000 militaires (2022)[5],[6] (7e)
Déployés hors du pays	384 (2015)
Réservistes	900 000 personnes (2022)[2]
Paramilitaires	100 000 personnes
Budgets
Budget	29,3 milliards d’euros (2023)
Pourcentage du PNB	18,2 % (2023)[7]
Industrie
Fournisseurs nationaux	Ukroboronprom
Exportations annuelles	1,4 milliard d'euros de commande (2008)
Articles annexes
Grades	Grades des Forces armées de l'Ukraine (en)
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Les Forces armées de l'Ukraine (en ukrainien : Збройні сили України, abrégé en ЗСУ et romanisé en Zbroyni syly Ukrayiny, ZSU) sont l'ensemble des unités militaires dépendant du ministère de la Défense ukrainien. Elles sont subdivisées en six composantes : l'Armée de terre, la Marine, la Force aérienne, les Forces d'assaut aérien, les Forces d'opérations spéciales, le Corps de marine (ce dernier indépendant de la Marine depuis avril 2023) ainsi que les Forces de systèmes sans pilote. En font partie aussi la Force de défense territoriale et la police militaire. D'autres unités dépendent du ministère de l'Intérieur, mais peuvent être placées sous le commandement des Forces armées : la Garde nationale, les gardes-frontières, les patrouilles de police spéciales et la brigade d'assaut de la police nationale.

Elles ont été formées avec une partie des Forces armées soviétiques en 1991 lors de l'indépendance de l'Ukraine. Les Forces armées de l'Ukraine comptent 246 445 militaires dans le service actif (en 2021)^[8], et environ 900 000 réservistes. Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne en 2014, l'Ukraine suit une politique atlantiste et souhaiterait rejoindre à long terme l'OTAN. À partir de février 2022, ses forces armées s'opposent à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Depuis l’invasion de 2022, l’Ukraine est la 18ème puissance militaire mondiale en 2024 grâce aux importations militaires en provenance des pays occidentaux en gage de soutien à l’Ukraine^[9].

Comme d'autres Forces armées, celles de l'Ukraine utilisent souvent des références historiques sur les emblèmes de ses unités, ainsi que dans leurs noms. Depuis 2015, dans le cadre plus large de la décommunisation, les symboles et titres faisant référence à l'époque soviétique ont été retirés, remplacés progressivement par d'autres évoquant les périodes d'indépendance ukrainienne, notamment la Rus' de Kiev (du IX^e au XIII^e siècle), l'hetmanat cosaque zaporogues (du XVII^e au XVIII^e siècle), l'Armée populaire ukrainienne (1917-1921) voire l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (1942-1954).

Lorsqu'en décembre 1991 l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) est dissoute, 980 000 militaires des Forces armées soviétiques (organisées en 21 divisions, trois armées aériennes et une armée de défense antiaérienne)^[10] se trouvent en territoire ukrainien. À l'époque, il y a un très important arsenal de guerre en Ukraine, on peut y compter :

• 6 500 chars de combat ;
• 6 900 véhicules blindés ;
• 7 200 pièces d'artillerie ;
• 412 navires de guerre ;
• 1 500 avions de combat ;
• 710 hélicoptères d'attaque ;
• 1 272 ogives nucléaires à bord de missiles intercontinentaux ;
• 2 500 ogives nucléaires à bord de missiles de moyenne et courte portée.

Par un décret du 24 août 1991 (le jour de la déclaration d'indépendance) de la Rada, tous les militaires présents en Ukraine, ainsi que tout le matériel de guerre doivent être transférés aux Forces armées ukrainiennes ; le même jour, le ministère de la Défense est créé. Après un courte période où les unités sont théoriquement sous le contrôle des Forces armées conjointes de la CEI, cette décision unilatérale devient réellement effective à partir de janvier 1992, la majorité des unités prêtant alors leur serment d'allégeance (celles qui refusèrent déménagèrent ensuite en Russie). Avec le retour des militaires ukrainiens qui étaient stationnés hors du pays, l'effectif a atteint presque un million d'hommes avant de descendre à entre 500 et 600 000 en 1994^[11]. Le 28 mai 1997, un accord avec la Russie partage la flotte de la mer Noire : l'Ukraine obtient 17 % de la flotte (soit 80 navires), et la Russie 83 % (soit 338 navires).

En 1991, l'Ukraine est divisée en trois districts militaires : le district de Kiev qui sert de base à la création de l'état-major général et du ministère de la Défense, le district des Carpates et le district militaire d'Odessa. Un problème se pose car ces districts sont dirigés depuis Moscou, il faut donc recréer une hiérarchie propre à l'Ukraine. En décembre 1996, la structure militaire est réorganisée en trois commandements territoriaux : le Commandement opérationnel ouest, le commandement opérationnel nord et le commandement opérationnel sud (celui oriental est rajouté en janvier 2015).

Lors de la conférence de Tachkent en 1992, l'Ukraine refuse de faire partie de l'Organisation du traité de sécurité collective, qui est l'organisme militaire défensif et coopératif de la CEI. À la suite du mémorandum de Budapest de 1994, l'Ukraine renonce à ses armes atomiques et commence leur démantèlement. Une grande partie des missiles est envoyée aux Forces armées de la fédération de Russie (qui elle décide de garder son arsenal nucléaire), et une petite partie est détruite. Dès 1996, il n'y a plus d'ogives nucléaires stratégiques opérationnelles sur son territoire^[12].

À partir de la révolution orange, qui porte les pro-occidentaux au pouvoir, l'Armée ukrainienne souhaite devenir membre de l'OTAN, qui de son côté refuse l'adhésion de ce pays lors du sommet de l'OTAN de 2008 à Bucarest^[13]. Cette position atlantiste conduit au gel des coopérations militaires avec la Russie.

En 2013, la conscription est supprimée et les forces armées, sous-financées depuis des années (en 2013, la part du budget de la défense dans le PNB est de 1,58 %), sont en sous-effectif et manque de matériel. Les unités sont dans un état déplorable, très peu sont opérationnelles^[14].

Les Forces armées ukrainiennes sont engagées dans la guerre du Donbass de 2014 à 2022, une guerre hybride dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne, important conflit post-soviétique opposant l'Ukraine d'une part, à la Russie alliée aux forces séparatistes prorusses d'autre part^{[Note 1]}.

Elle commence en février 2014, à la suite de la révolution de Maïdan, par des troubles prorusses dans toutes les villes de l'Ouest et du Sud de l'Ukraine et par l'annexion de la Crimée par les forces russes. Les Forces armées ukrainiennes sont alors temporairement paralysées par le départ pour la Russie de son commandant-en-chef (Ianoukovytch), de son ministre (Lebedyev), du chef d'état-major général (l'amiral Ilïne), du commandant de la Marine (le vice-amiral Yelysseïev) puis de son remplaçant (le contre-amiral Berezovski), du directeur du SBU (le major-général Yakymenko (uk)) et du commandant des troupes internes (uk) (les unités du ministère de l'Intérieur, militsia et gardes-frontières, alors commandées par le lieutenant-général Shulyak (uk)), tous ensuite accusés de trahison et de désertion^[10].

En réponse à la perte de la Crimée et aux concentrations de troupes russes le long de la frontière russo-ukrainienne, les régiments de forces spéciales ukrainiennes sont envoyés en premier, car immédiatement disponibles. Les brigades mécanisées, de chars et aéroportées ne sont pas opérationnelles (avec de maigres effectifs et peu de matériel), il faut les compléter avec des réservistes ; début mars sont constitués plusieurs groupes tactiques (composés chacun d'au moins un bataillon) incomplets, déployés aussitôt au nord de l'isthme de Perekop (face à la Crimée), dans l'oblast de Soumy (face à Koursk), autour de Kharkiv (face à Belgorod) et dans l'oblast de Louhansk (face à Millerovo et Rostov)^[10]. En avril, l'entrée en insurrection des villes de l'Ukraine orientale déclenche l'« opération antiterroriste », avec l'envoi de l'armée dans les villes du Donbass : les unités y affrontent les milices séparatistes, dans une situation de guerre civile, puis plusieurs BTG des Forces armées russes à partir d'août 2014 (dont la présence est niée pendant des années par les autorités russes) soutenant les séparatistes locaux. Elles parviennent à stabiliser une ligne de front au prix de lourdes pertes. L'Armée de terre ukrainienne perd 2 636 soldats et 8 897 sont blessés entre 2014 et 2016, et près de 800 blindés de tous types sont détruits, dont plusieurs centaines à la suite de pannes mécaniques.

Entre 2013 et 2020^[15], les dépenses affectées à la défense font plus que tripler, passant de 1,58 à 4,1 % du PIB. Dès la fin de l’année 2014, les bataillons de volontaires sont réintégrés dans l’armée et convertis en unités d’infanterie motorisée alors que la conscription est rétablie. Les effectifs de temps de paix des forces armées se stabilisent à 250 000 hommes, dont 46 000 civils. Les pays de l'OTAN aident à la remise sur pied de l'armée ukrainienne. Le Joint multinational training group-Ukraine supervise bientôt le déploiement de centaines d’instructeurs détachées en Ukraine avec la participation à des exercices comme Rapid trident. Ceux-ci entraînent près de 10 000 soldats ukrainiens par an, et surtout, accompagnent le processus d’autonomisation des officiers subalternes ainsi que la mise sur pied d’un corps de sous-officiers professionnels.

L'aide matériel occidentale se limite principalement à la fourniture de moyens de communication^[16] ou de vision nocturne, de drones tactiques ainsi que d’autres équipements décrits comme « non létaux », de crainte de provoquer l'escalade avec la Russie. Les premières livraisons de missiles antichars Javelin n’interviennent qu’en 2018. Dans le même temps, les budgets ukrainiens restent bien trop contraints pour acheter des armements conventionnels à l’étranger en quantités significatives, les acquisitions se limitant à de petites séries d’engins de seconde main, insuffisantes pour répondre aux besoins gigantesques induits par la remontée en puissance ambitionnée par Kiev. L'Ukraine se tourne vers son industrie de défense nationale, chapeautée par le consortium Ukroboronprom^[14].

À la suite d'un renforcement militaire russe à la frontière entre la Russie et l'Ukraine à partir de la fin 2021, le conflit s'étend considérablement lorsque la Russie lance une invasion à grande échelle de l'Ukraine le 24 février 2022.

Au 7 juin 2022, 37 pays ont livré du matériel et des fournitures militaires pour équiper les forces armées ukrainiennes, représentant un montant de 7,29 milliards d'euros livrés sur 10,61 milliards promis^[17]. En mars 2023, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN, déclare que les alliés de l'Ukraine ont envoyé pour 65 milliards d'euros d'aide militaire depuis le début de l'agression russe^[18]. En mai 2024 les alliés de l'Ukraine ont envoyé 11 613 équipements militaires lourds (Leopard 2 , M142 HIMARS, CAESAR (artillerie) ,...) ^[19]. Ces mêmes pays ont fait la promesse de livraison de 3 426 équipements militaires^[19].

La société civile ukrainienne se mobilise également. Entre autres, du 24 février au 4 avril 2022, les entreprises SCM, la Fondation Rinat Akhmetov et le FC Chakhtar Donetsk font don d'environ 1,4 milliard de hryvnias (soit 48 millions de dollars) en aide à l'Ukraine et au peuple ukrainien (aide humanitaire, ainsi que soutien aux forces armées ukrainiennes et à la défense territoriale)^{[20],[21],[22],[23]}.

• 6 mai le jour de l'infanterie ;
• 23 mai : journée de l'infanterie de marine ;
• 8 juillet : journée de la Force aérienne ;
• premier dimanche de juillet : journée de la Marine ;
• 8 août : journée du corps de transmissions ;
• 24 août : Jour de l'Indépendance et Défilé du Jour de l'indépendance à Kiev ;
• 7 septembre : journée du renseignement militaire ;
• 9 septembre : journée des unités de chars ;
• 14 octobre : Journée des défenseurs et défenseuses de l'Ukraine ;
• 3 novembre : journée des troupes d'artillerie et de lance-roquettes, ainsi que des troupes du génie ;
• 21 novembre : journée des Forces d'assaut aérien ;
• 6 décembre : Jour des forces armées de l'Ukraine ;
• 12 décembre : journée des Forces terrestres.

L'hymne est la Marche Zaporogue depuis 1991 en remplacement de l'Adieu de Slavianka.

Voici la revue des effectifs déployés par l'armée ukrainienne dans des opérations extérieures en 2015 :

• Kosovo : 40 (au sein de la KFOR et au sein de la MINUK) ;
• République démocratique du Congo : 13 observateurs militaires au sein de la MONUSCO ;
• Liberia : 275 ;
• Côte d'Ivoire : 56.

L'armée ukrainienne se trouve sous les ordres du ministre de la Défense, celui-ci gère le financement de l'armée (estimé à 9,9 milliards de hryvnias, soit 1,12 milliard d'euros en 2007), et la défense du territoire. Le commandant en chef est le président : il supervise les déploiements de l'armée, ainsi que les opérations de défense.

À 18 ans, chaque jeune homme est appelé à faire son service militaire, d'une durée de 12 mois pour l'armée de terre et la force aérienne, et 18 mois pour la marine. En 2009, les conscrits forment 47 % de l'armée ukrainienne. Cependant, les étudiants qui ont fait une préparation militaire dans leur université sont dispensés de service.

L’abolition du service militaire, envisagée par les autorités ukrainiennes à plusieurs reprises, est finalement décidée en mars 2013, les derniers conscrits devant être enrôlés en octobre 2013 pour terminer leur service à la fin de 2014 et laisser la place à une armée entièrement professionnelle. Mais cette extinction programmée va être interrompue par la crise politico-militaire de 2014. Le 1^er mai 2014, la conscription est rétablie^[24].

En 2015, les Forces armées ukrainiennes professionnelles comptent 280 000 militaires et 43 000 travailleurs civils (mécaniciens, techniciens, ingénieurs, et médecins). De même, il y a aussi 700 000 réservistes mobilisables. La structure des Forces est la suivante :

• Armée de terre ukrainienne, 145 000 militaires en 2016 (dont deux brigades de chars, huit brigades mécanisées, deux brigades d'aviation légère, trois brigades d'artillerie et une brigade antichar) ;
• Force aérienne ukrainienne, 20 000 militaires en 2016 (dont 247 aéronefs) ;
• Marine ukrainienne, 15 470 militaires en 2016 (dont une frégate, 2 corvettes, une embarcation de débarquement, 2 navires de soutien et un brigade de marine) ;
• Forces d'assaut aérien ukrainiennes, 20 000 militaires en 2022 ;
• Forces d'opérations spéciales, 5 000 soldats ;
• Forces de communication et de cybersécurité des forces armées ;
• Bureau du procureur militaire (inactif) ;
• service spécial de transport de l’État, 5 000 ;
• Police militaire, 2 500 ;
• Direction générale du renseignement du ministère de la Défense ukrainien.
• Forces de systèmes sans pilote, conçues pour l'utilisation de systèmes aériens, marins et sous-marins, ainsi que de systèmes robotiques et sans pilote au sol, créées en février 2024.

À ces Forces dépendant du ministère de la Défense, se rajoutent les unités militaires et paramilitaires dépendant d'autres ministères :

• Troupes internes (en) (du ministère de l'Intérieur), 33 330 militaires (dont 600 travailleurs civils) selon une loi de 2002^[25] ;
• Garde nationale de l'Ukraine (sous le commandement du ministère de l'Intérieur) : création décidée lors de la crise de Crimée le 14 mars 2014, effectif annoncé de 60 000 hommes. À l'origine, celle-ci avait été créée le 4 novembre 1991 après l'indépendance du pays sous la supervision directe de la Rada, mais avait été démantelée le 11 janvier 2000 dans le cadre d'économies par l'ancien Président Leonid Koutchma ;
• Service national des gardes-frontières d'Ukraine (dépend de l'Intérieur, puis directement de la présidence), 48 000 militaires (dont 6 000 travailleurs civils) selon une loi de 2003^[26] ;
• police nationale (ministère de l'Intérieur), qui dispose d'unités paramilitaires, ainsi que d'une Brigade d'assaut ;
• Forces de la défense civile (du ministère des Situations d'urgence), 10 218 militaires (dont 668 travailleurs civils) selon une loi de 1998^[27].

En 1997, l'Ukraine et la Pologne ont signé un accord qui prévoit la formation d'un bataillon commun de maintien de la paix^[28]. En 1999, ce bataillon se trouvait au Kosovo^[29], elle devient la brigade lituano-polono-ukrainienne. En 2013, les effectifs totaux sont d'environ 180 000 personnes et il est alors prévu qu'ils baissent à 122 000 en 2017. À partir d'octobre 2013, les Forces armées sont recrutées en temps de paix sur une base contractuelle. En mars 2014, lors de la crise de Crimée, le ministère de la Défense estime que seuls 6 000 hommes des 41 000 soldats d'infanterie étaient « en état de combattre »^[30].

• 
  Drapeau de l'Armée ukrainienne.
• 
  Emblème de l'Armée ukrainienne.
• 
  Drapeau de l'Armée de terre ukrainienne.
• 
  Drapeau de la Force aérienne ukrainienne.
• 
  Pavillon de la Marine ukrainienne.
• 
  Timbre hommage de 2022 Gloire aux forces armées ukrainiennes ; Troupes d'assaut aéroportées ; Forces navales ; Forces terrestres ; Forces de défense territoriale ; Forces d'opérations spéciales ; Forces aériennes.

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• (uk + en) Site officiel
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  • Den Store Danske Encyklopædi
  • Store norske leksikon
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• (en + uk) « Site officiel du ministère de la Défense de l'Ukraine ».

• État-major général des forces armées ukrainiennes ;
• Armée de terre ukrainienne ;
• Marine ukrainienne ;
• Force aérienne ukrainienne ;
• Forces d'assaut aérien ukrainiennes ;
• Forces d'opérations spéciales (Ukraine) ;
• Force de défense territoriale (Ukraine) ;
• Forces de systèmes sans pilote ;
• Olena Stepaniv, première femme officier de l'armée ukrainienne.

v · m Unités terrestres ukrainiennes (Armée de terre, Corps de marine, Forces d'assaut aérien, défense territoriale, etc.)
Commandements opérationnels	Commandement des forces conjointes des forces armées ukrainiennes Commandement opérationnel est Commandement opérationnel nord Commandement opérationnel ouest Commandement opérationnel sud
Groupes stratégiques	Groupe opérationnel est (uk) Groupe opérationnel Kakhovka Groupe opérationnel Khortytsia Groupe opérationnel Kryvyï Rih (uk) Groupe opérationnel nord (uk) Groupe opérationnel Odessa (uk) Groupe opérationnel Oleksandria Groupe opérationnel Soumy (uk) Groupe opérationnel Tauride
Corps d'armée	9e corps d'armée 10e corps d'armée Corps de réserve
Troupes mécanisées	Brigades présidentielle 3e d'assaut 5e d'assaut 10e de montagne 11e motorisée (uk) 13e de chasseurs 14e mécanisée 15e mécanisée (uk) 17e mécanisée lourde 21e mécanisée 22e mécanisée 23e mécanisée 24e mécanisée 28e mécanisée 30e mécanisée 31e mécanisée 32e mécanisée 33e mécanisée 41e mécanisée 42e mécanisée 43e mécanisée 44e mécanisée 47e mécanisée 53e mécanisée 54e mécanisée 56e motorisée 57e motorisée 58e motorisée 59e motorisée 60e d'infanterie 61e mécanisée 62e mécanisée 63e mécanisée 65e mécanisée 66e mécanisée 67e mécanisée 68e de chasseurs 72e mécanisée 88e mécanisée 92e d'assaut 93e mécanisée 100e mécanisée 110e mécanisée 115e mécanisée 116e mécanisée 117e mécanisée 118e mécanisée 125e territoriale 127e territoriale 128e territoriale 128e de montagne 141e d'infanterie 142e d'infanterie 143e d'infanterie 144e d'infanterie 150e mécanisée 151e mécanisée 152e chasseurs 153e mécanisée 154e mécanisée 155e mécanisée 156e mécanisée (en) 157e mécanisée (en) 158e mécanisée (en) 159e mécanisée (en) 160e mécanisée (en) 161e mécanisée 162e mécanisée Bataillons et Régiments Djokhar Doudaïev Hospitaliers 1er bataillon d'assaut 25e bataillon d'assaut 33e bataillon d'assaut 45e bataillon de fusiliers (uk) 49e bataillon d'infanterie Karpatska Sich (en) 117e bataillon d'assaut 210e régiment d'assaut 225e bataillon d'assaut 425e bataillon d'assaut « Skala »
Troupes de chars	1re brigade de chars 3e brigade de chars 4e brigade de chars 5e brigade de chars 12e bataillon de chars (it) 14e brigade de chars
Troupes de missiles et d'artillerie	15e brigade d'artillerie de reconnaissance 19e brigade de missiles 26e brigade d'artillerie 27e brigade de lance-roquettes 38e brigade d'artillerie (uk) 40e brigade d'artillerie 43e brigade d'artillerie 44e brigade d'artillerie 45e brigade d'artillerie 47e brigade d'artillerie 48e brigade d'artillerie 49e brigade d'artillerie 55e brigade d'artillerie 107e brigade de lance-roquettes 148e brigade brigade d'artillerie
Renseignement militaire (GUR)	54e bataillon de reconnaissance (uk) 74e bataillon de reconnaissance (uk) 129e bataillon de reconnaissance (uk) 130e bataillon de reconnaissance (uk) 131e bataillon de reconnaissance (uk) 143e bataillon de reconnaissance (uk) Régiment Kraken Bataillon Chaman Bataillon Cheikh Mansour Unité spéciale Artan (uk) Unité spécial Tymur Bataillon Vengeance (uk) unité spéciale Kryla (uk) unité spéciale Kaboul 9 (uk)
Forces d'opérations spéciales	Centre d'opération spécial Est Centre d'opération spécial Ouest Centre d'opération spécial Sud 140e centre d'opérations spéciales Corps des Rangers
Aviation de l'armée	11e brigade d'aviation de l'armée 12e brigade d'aviation de l'armée 16e brigade d'aviation de l'armée 18e brigade d'aviation de l'armée
Missiles antiaériens	38e régiment de missiles antiaériens (uk) 39e régiment de missiles antiaériens (uk) 96e brigade de missiles antiaériens 138e brigade de missiles antiaériens 160e brigade de missiles antiaériens 201e brigade de missiles antiaériens 208e brigade de missiles antiaériens 302e brigade de missiles antiaériens 540e régiment de missiles antiaériens 1039e régiment de missiles antiaériens (uk) 1121e régiment de missiles antiaériens (uk) 1129e régiment de missiles antiaériens
Troupes du génie	47e brigade du génie 48e brigade du génie 12e régiment de soutien (uk) 16e régiment de soutien (uk) 70e régiment de soutien (uk) 91e régiment du génie 703e régiment de soutien (uk) 808e régiment de soutien (uk) 11e bataillon de pontons-ponts (uk) 308e bataillon du génie (uk) 309e bataillon du génie (uk) 310e bataillon d'ingénierie et technique (uk) 311e bataillon d'ingénierie et technique (uk) 321e bataillon du génie (uk) 1re bataillon de génie et de construction 2e bataillons d'ingénierie et de construction 3e bataillons d'ingénierie et de construction 507e bataillon de maintenance (uk) 534e bataillon du génie-sapeur (uk) 143e centre d'éducation et de formation « Podillia » (uk) 20e arsenal des troupes du génie 3046e base centrale de munitions techniques
Transmissions & cybersécurité	5e régiment de transmissions (uk) 7e régiment de transmissions (uk) 55e régiment de transmissions (uk) 121e régiment de transmissions (uk)
Protection NBC (uk)	704e régiment de NRBC (uk) 14e bataillon de protection NRBC 536e base centrale de réparation et de stockage
Corps de marine	Infanterie 35e brigade de marine 36e brigade de marine (501e bataillon de marines (uk), 503e bataillon de marines (uk)) 37e brigade de marine 38e brigade de marine 124e territoriale 126e territoriale 140e bataillon de reconnaissance (uk) Artillerie 32e brigade d'artillerie (uk) 406e brigade d'artillerie (505e bataillon de marines (uk)) 414e régiment de drones d'attaque (« Oiseaux de Magyar »)
Forces d'assaut aérien	Infanterie 25e brigade aéroportée 45e brigade d'assaut aéroporté (uk) 46e brigade aéromobile 71e brigade de chasseurs 77e brigade aéromobile 78e régiment d'assaut aéroporté 79e brigade d'assaut aérien 80e brigade d'assaut aérien 81e brigade aéromobile 82e brigade d'assaut aérien 95e brigade d'assaut aérien 132e bataillon de reconnaissance aéroporté (uk) Artillerie 148e brigade d'artillerie
Forces de défense territoriale	1re spéciale 101e brigade 102e brigade 103e brigade 104e brigade 105e brigade 106e brigade 107e brigade 108e brigade 109e brigade 110e brigade 111e brigade (uk) 112e brigade 113e brigade 114e brigade 115e brigade (uk) 116e brigade 117e brigade 118e brigade 119e brigade 120e brigade (uk) 121e brigade (uk) 122e brigade 123e brigade 129e brigade 241e brigade Régiment Kastous-Kalinowski
Unités du ministère de l'Intérieur mises à disposition des Forces armées	Garde nationale 1re brigade « Boureviy » 2e brigade 3e brigade « Spartan » 4e brigade «Roubij» 5e brigade 11e brigade 12e brigade « Azov » 13e brigade Charte 14e brigade «Tchervona Kalyna» 15e brigade « Kara-Dag » 16e brigade d'artillerie 17e brigade 18e brigade 21e brigade 22e brigade 25e brigade de sécurité et de protection publique 31e brigade Bataillon Donbass Forces spéciales Omega Police nationale Brigade d'assaut « Lyut » Brigade Khyzhak Brigade Volya Brigade Skelya Bataillon Dnipro Bataillon Kharkiv Régiment Kiev Bataillon Sitch Régiment KORD Unités de police spéciale régiment « Kiev » SBU Groupe Alpha Gardes-frontières Brigade Hart Brigade Pomsta 10e détachement Dozor Brigade « Stalevy Kordon Bataillon Noman Çelebicihan Détachement frontalier de Kherson 23e unité de la garde maritime 105e détachement frontalier

v · m Forces de défense territoriale ukrainiennes
Commandants	Ihor Plakhouta (depuis février 2024) Anatoliy Barhylevytch (du 9 octobre 2023 au 11 février 2024) Iouri Halouchkine (du 1er janvier au 15 mai 2022) Ihor Tantsioura (depuis le 15 mai 2022) Serhiy Sobko (chef d'état-major)
Brigades rattachées au Commandement opérationnel ouest	100e 101e 102e 103e 104e 105e 106e 107e 125e
Brigades rattachées au Commandement opérationnel est	108e 109e 110e 111e (uk) 113e 127e 128e 129e
Brigades rattachées au Commandement opérationnel nord	112e 114e 115e (uk) 116e 117e 118e 119e 120e (uk) 241e
Brigades rattachées au Commandement opérationnel sud	121e (uk) 122e 123e 124e 126e

v · m Forces armées d’Europe
Union européenne	Allemagne Autriche Belgique Bulgarie Chypre Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Irlande Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Malte Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Slovaquie Slovénie Suède Tchéquie
Autres États européens	Albanie Arménie Azerbaïdjan Biélorussie Bosnie-Herzégovine Géorgie Islande Kazakhstan Macédoine du Nord Moldavie Monaco Monténégro Norvège Royaume-Uni Russie Saint-Marin Serbie Suisse Turquie Ukraine Vatican
États non reconnus	Abkhazie Chypre du Nord Transnistrie Kosovo Haut-Karabagh Ossétie du Sud
Voir aussi : Forces armées d'Afrique Forces armées d'Amérique Forces armées d'Asie Forces armées du Moyen-Orient Forces armées d'Océanie

v · m Annexion de la Crimée par la Russie en 2014
Fait partie de la guerre russo-ukrainienne
Contexte	Histoire de la Crimée République socialiste soviétique autonome de Crimée (1921–1945) et (1991-1992) Déportation des Tatars de Crimée (1944) Oblast de Crimée (1945-1991) Transfert de l'oblast de Crimée de la RSFSR à la RSSU (1954) Mémorandum de Budapest (1994) Iouri Mechkov (1994-1995) Constitution de la république autonome de Crimée (1995) République autonome de Crimée (1995-2014) Accords de Kharkiv (2010-2014) Euromaïdan (2013-2014) Révolution de la Dignité (février 2014) Troubles pro-russes de 2014 en Ukraine (février-mai 2014)
Événements	Prise du Parlement de Crimée (27 février 2014) Prise de la base navale sud (3 - 26 mars 2014) Référendum de 2014 en Crimée (16 mars 2014) Mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine (21 mars 2014) Résolution 68/262 de l'Assemblée générale des Nations unies (27 mars 2014) Sommet du G7 de 2014 (4 - 5 juin 2014) Blocus de la Crimée par l'Ukraine (20 septembre - 31 décembre 2015)
Lieux principaux	Simferopol aéroport international de Simferopol Sébastopol aéroport international de Sébastopol Pont de Crimée Lac Donouzlav Perevalne Armiansk Djankoï Tchonhar Port de Krym Strilkove Flèche d'Arabat Novofedorivka
Pro-russe	Les organisations Berkout Cosaques du Kouban Forces armées russes Flotte de la mer Noire Petits hommes verts Troupes aéroportées Les Loups de la nuit Rada de Crimée Personnes principales (Crimée) Sergueï Axionov Natalia Poklonskaïa Alexeï Tchaly Personnes principales (Russie) Sergueï Choïgou Valéri Guérassimov Sergueï Lavrov Dmitri Medvedev Vladimir Poutine Vladislav Sourkov
Pro-ukrainien	Les organisations Assemblée des Tatars de Crimée Forces armées de l'Ukraine Armée de terre Garde nationale Marine Gouvernement Iatseniouk I Partis parlementaires Union panukrainienne « Patrie » Svoboda UDAR Secteur droit Personnes principales (Ukraine) Arsen Avakov Arseni Iatseniouk Andriy Paroubiy Ihor Tenioukh Oleksandr Tourtchynov Personnes principales (Crimée) Refat Choubarov Moustafa Djemilev
Voir également	District fédéral de Crimée Incident du détroit de Kertch Occupation russe de la république autonome de Crimée Sanctions contre la Russie

v · m Belligérants de la guerre russo-ukrainienne, de la guerre du Donbass et de l'invasion de l'Ukraine par la Russie
Ordre de bataille
Russie, forces séparatistes et alliés	Russie Cosaques enregistrés Forces armées Armée de terre Direction générale des renseignements Spetsnaz du GRU Forces aérospatiales Armée de l'air Forces spatiales Marine Troupes aéroportées Forces d'opérations spéciales Garde nationale Kadyrovtsy OMON SOBR Rosich (ru) Peresvet (ru) Service de renseignements (FSB) Service des Gardes-Frontières Service des renseignements extérieurs (SVR) République populaire de Donetsk 1er corps d'armée Garde républicaine Bataillon Somalie Bataillon Sparta Brigade Kalmious Brigade internationale Piatnachka Régiment Vostok Armée orthodoxe russe Unité nationale russe République populaire de Lougansk Milice populaire de la RPL 2e corps d'armée de la Garde Bataillon Fantôme Bataillon Zaria Cosaques du Don Interbrigades République de Crimée Groupe Convoy Mercenaires Groupe Roussitch Groupe Wagner Mouvement impérial russe Légion impériale russe SMP Patriot SMP Redut Principaux protagonistes Sergueï Aksionov Alexandre Bortnikov Sergueï Choïgou Alexandre Dvornikov Valeri Guerassimov Ramzan Kadyrov Igor Kastioukevitch Sergueï Lavrov Alexandre Loukachenko Mikhaïl Michoustine Sergueï Narychkine Leonid Passetchnik Nikolaï Patrouchev Denis Pouchiline Vladimir Poutine Evgueni Prigojine Soutiens Biélorussie Corée du Nord Iran Syrie
Ukraine et alliés	Ministère de la Défense Direction générale du renseignement Régiment Kraken Forces armées Armée de l'air Armée de terre 3e brigade d'assaut Bataillon Aidar Force de défense territoriale Forces blindées Forces de frappes et d'artilleries Infanterie mécanisée Forces d'assaut aérien Forces d'opérations spéciales Marine Service de sécurité Groupe Alpha Ministère de l'Intérieur Bataillons de volontaires Bataillon Noman Çelebicihan Garde nationale Bataillon Donbass Régiment Azov Patrouille de police spéciale Bataillon Dnipro Bataillon Sitch Bataillon de police Kharkiv Gardes-frontières Garde maritime Police nationale Secteur droit Combattants étrangers Déclaration d'Irpin Armée nationale républicaine Corps des volontaires russes Légion « Liberté de la Russie » Groupe Mozart Légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine Bataillon Cheikh Mansour Bataillon Djokhar Doudaïev Bataillon Sibir Bataillon spécial séparé d'Itchkérie Bataillon Touran Corps des volontaires polonais Corps musulman Kavkaz Groupement tactique roumain Getica Légion géorgienne Régiment Kastous-Kalinowski Régiment Pahonie Misanthropic Division Résistance Résistance populaire d'Ukraine Armée partisane de Berdiansk Ruban jaune Principaux protagonistes Serhiï Chaptala Denys Chmyhal Oleksiy Danilov Rouslan Khomtchak Vitali Klitschko Serhiy Kyslytsya Denys Monastyrsky Denys Prokopenko Oleksiy Reznikov Oleksandr Syrsky Valeri Zaloujny Volodymyr Zelensky Discours Soutiens Albanie Allemagne Argentine Australie Autriche Belgique Bulgarie Canada Colombie Croatie Danemark Espagne Estonie États-Unis Finlande France Géorgie Grèce Irlande Israël Italie Japon Lettonie Lituanie Luxembourg Macédoine du Nord Norvège Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Royaume-Uni Slovaquie Slovénie Suède Taïwan Tchéquie Turquie Vatican

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