C'est depuis 2008, qu'est joint au titre de l'évêque de Gap celui de l'ancien archidiocèse d'Embrun. La dénomination du diocèse est devenue diocèse de Gap et Embrun.
À la suite de la signature du concordat de 1817, par la bulle Commissa divinitus du , Pie VII prévoit de rétablir le diocèse de Gap pour le département des Hautes-Alpes. Mais le concordat n'est pas ratifié.
Par la bulle Paternae charitatis du [2], Pie VII rétablit le diocèse de Gap. Il est alors suffragant de l'archidiocèse d'Aix-en-Provence.
Depuis 1905
Le , Benoît XVI a annoncé le rattachement du titre d’Embrun dans la dénomination officielle du diocèse qui est alors devenu diocèse de Gap - Embrun[3].
Organisation
Le diocèse compte environ 170 paroisses pour environ 40 prêtres. Un grand nombre de communautés religieuses sont installées dans le diocèse.
Hugues Du Tems, « Gap », dans Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, t. 1, Paris, Chez Delalain, (lire en ligne), p. 114-122
Joseph-Hyacinthe Albanès, complété, annoté et publié par le chanoine Ulysse Chevalier, Gallia christiana novissima. Histoire des archevêchés, évêques et abbayes de France d'après les documents authentiques recueillis dans les registres du Vatican et les archives locales — Tome premier : Aix, Apt, Fréjus, Gap, Riez et Sisteron, Montbéliard, 1899-1920 (lire en ligne).
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), Paris, Albert Fontemoing. Anc. Thorin et fils, , 2e éd. (lire en ligne), p. 286-287.