L'entreprise Deutsche Grammophon Gesellschaft est créée le à Hanovre par Emile Berliner (l'inventeur du gramophone) et son frère Joseph. Dès le début du XXe siècle, la société produit plusieurs millions de disques chaque année. Parmi les artistes qui font alors le succès de la société, on peut citer Enrico Caruso, Fédor Chaliapine, Nellie Melba[2].
En 1941, la Deutsche Grammophon est rachetée par le groupe d'électronique Siemens & Halske et devient un « outil de propagande nazie »[2]. Herbert von Karajan signe avec la maison de disques à cette époque avant de s'en éloigner après 1945 puis d'y revenir en 1959, date à partir de laquelle il enregistre près de 350 disques jusqu'à sa mort, devenant l'élément central du label et la base de son succès commercial[2]. En 1962, Siemens et le groupe néerlandais Philips s'associent et regroupent toutes leurs activités musicales dans le groupe DGG/PPI qui donnera naissance à PolyGram en 1971. Philips devient l'actionnaire majoritaire du groupe PolyGram à la suite du désengagement de Siemens en 1987. En 1998, le groupe canadien Seagram rachète PolyGram et crée l'Universal Music Group.