Neon (magazine)

NEON
Image illustrative de l’article Neon (magazine)
Logo de la nouvelle version du média NEON

Pays France
Zone de diffusion France
Langue Français
Périodicité Bimestriel
Genre Généraliste 25-35 ans
Prix au numéro 3,90 
Diffusion 30 822[1] ex. (2018-2019)
Date de fondation 2013
Date du dernier numéro 2021
Éditeur Prisma Média

Directeur de publication Claire Léost
Site web neonmag.fr

NEON est un magazine web qui traite les sujets liés à la mode, la beauté, la cuisine, la technologie, la société, et la culture destinés au public LGBTQIA+ friendly.

Ces contenus sont diffusés sur diverses plateformes de réseaux sociaux, dont Instagram, TikTok, Facebook, X (Twitter), Threads, et Snapchat.

Historique

NEON a été lancé le [2] sous la forme de bimestriel, avant de passer en mensuel le [3]. Il redevient bimestriel en [4]. Le magazine est inspiré de son homonyme allemand, NEON, lancé en 2004 par Grüner + Jahr, maison mère de Prisma. Son slogan a été « Sérieusement allumé » puis « Il faut tout essayer ! », et il est notamment connu pour son logo fluo[5] qui change de couleur à chaque numéro.

Le groupe Prisma Média a investi trois millions d'euros pour son lancement[2]. Il est tiré chaque mois à plus de 45 000 exemplaires (chiffres OJD 2014)[6].

La rédaction est dirigée depuis [7] par Julien Chavanes, qui a succédé à Danielle McCaffrey et Olivier Carpentier, rédacteur en chef du magazine Ça m'intéresse.

En , le magazine s'associe avec Fabrice Pierrot, journaliste et entrepreneur, pour ouvrir Le Café NEON dans le 18e arrondissement de Paris, « le premier café lié à un titre de presse nationale »[8]. La rédaction y organise des évènements publics ou privés, des soirées de lancement pour chaque nouveau numéro, ainsi que des conférences de rédaction en public.

En 2020, le magazine publie deux enquêtes sur les agressions sexuelles présumées du graffeur L'amour court les rues[9] et du chanteur, rappeur et beatboxer Spleen, participant de la Saison 3 de The Voice : La Plus Belle Voix[10].

En novembre 2021, Prisma Media annonce l'abandon de la version papier de NEON et l'arrêt de Business Insider[11]. En octobre 2023, l'arrêt du site internet est annoncé par Prisma Media[12].

En janvier 2024, Prisma Media, annonce l'évolution de la ligne éditoriale du magazine NEON. Le groupe de médias indique qu'un contenu spécifiquement axé sur les actualités LGBTQIA+ infodivertissement, englobant séries, télévision, SVOD, films, et émissions, sera également disponible « sur le web »[13]. Le site internet de NEON n'est plus mis à jour depuis octobre 2023[14].

Ligne éditoriale

NEON cible les millenials et se veut unisexe, décalé, insolite et humoristique[15], un « magazine de société par l'intime[16], mixte, qui s’adresse aux 25-35 ans »[17]. Non genré, il se situe entre Causette et Society, les Inrockuptibles et The Good Life[16].

Il aborde des sujets aussi variés que la société, la culture, la consommation, le grand-reportage. Il met en avant le journalisme gonzo à la première personne, et les journalistes se mettent très régulièrement eux-mêmes en situation.

Distinctions

En 2013, le titre reçoit le Prix de l'innovation aux Prix des magazines de l'année décernés par le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM)[18]. Sa journaliste Pauline Grand d'Esnon reçoit le Prix Varenne 2017 pour son reportage « Sexisme, l'attaque des trolls » paru sur NEON[19]. En 2019, le titre est de nouveau récompensé par le Prix Varenne de la presse magazine pour « Les Aigles du désert », un reportage de Laure Andrillon[20].

NEON cible les millenials et se veut unisexe, décalé, insolite et humoristique[15], un « magazine de société par l'intime[16], mixte, qui s’adresse aux 25-35 ans »[17]. Non genré, il se situe entre Causette et Society, les Inrockuptibles et The Good Life[16].

Il aborde des sujets aussi variés que la société, la culture, la consommation, le grand-reportage. Il met en avant le journalisme gonzo à la première personne, et les journalistes se mettent très régulièrement eux-mêmes en situation.

Évolution de la charte graphique

Notes et références

  1. ACPM
  2. a et b Xavier Ternisien, « "Neon", le bimestriel de Prisma pour les 25-35 ans », sur lemonde.fr (consulté le )
  3. « Le magazine Neon devient mensuel », sur strategies.fr (consulté le )
  4. « Neon redevient bimestriel, se diversifie et généralise la réalité augmentée | Offremedia », sur www.offremedia.com (consulté le )
  5. Néon, le magazine des jeunes adultes - Le Before du 22/01 (lire en ligne)
  6. « Néon – Chiffres – OJD », sur www.ojd.com (consulté le )
  7. « Danielle Mc Caffrey nommée rédactrice en chef de Neon », sur strategies.fr (consulté le )
  8. « Le magazine Neon ouvre un café à Paris », sur strategies.fr, (consulté le )
  9. “Un violeur court les rues” : de nombreux témoignages accablent un street artist et photographe parisien, Neon mag
  10. Le chanteur Spleen (The Voice 2014) visé par des accusations de violences sexuelles par plusieurs femmes
  11. Hauts-de-Seine. Prisma Média annonce la fin de la parution du magazine Néon, Actu
  12. Brice Laemle, « Prisma Media arrête la version papier de « Management » et le site Web de « Neon » » Accès payant, sur Le Monde,
  13. « Prisma Media : Néon transforme sa ligne éditoriale en “LGBTQIA+ friendly” », sur CB News, (consulté le )
  14. « Prisma Media arrête la version papier de « Management » et le site Web de « Neon » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. a et b [1], Prismamedia
  16. a b c et d « Trois questions à Julien Chavanes, rédacteur en chef de NEON », sur unionpresse.fr, (consulté le )
  17. a et b « NEON devient mensuel en août ! » (consulté le )
  18. « Neon va passer en mensuel », sur strategies.fr (consulté le )
  19. « Prisma Media - Métiers, recrutement, stages, offres d'emploi », sur www.jobteaser.com (consulté le )
  20. neonmag, « Ils cherchent les migrants disparus à la frontière entre les US et le Mexique : en mission avec les Aigles du désert », sur NEON, (consulté le )

Liens externes